Forum Haiti : Des Idées et des Débats sur l'Avenir d'Haiti


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Message  Rodlam Sans Malice Mar 31 Juil 2007 - 23:18

Rappel du premier message :

mezanmi al li sou forum arab,boujwa esklavajis ak duvalieryst ti boujwa yon let ke Ernest benett ekri Herard abraham na konprann pouki rezon jean Dominique mouri.

men yo fè ak yon sel kout woch 2 kou: non selman yo vanje yo de sa Jean Do te kon ekri e di kont yo men yo lage chaj la sou kan popilè yo di yon moman se danny Toussaint ki touye l ;yon lot moman se Preval ;yon lot lè se Arsitide.Men tè dayiti se tè glise ;filozof la di ki frap par le P perira par le P.Match la poko fini non pase gran abit la panko sifle la fen.nap gade 'je di gade pa twop.Yè se te tou pa jan Do ki les ki konnen pourqui sonnera le glas demain ou après demain et meme dans deux ou trois ans?
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Message  Joel Lun 6 Aoû 2007 - 6:44

deza a écrit:Joel,
Vous savez qui je deteste plus qu'un ignorant insolent ? C'est un idiot qui se croit intelligent .Vous aviez voulu me parler en anglais mais vous ne savez meme pas l'histoire du pays americain ,si vous vivez encore aux Etats-unis .Donnez vous au moins la peine de vous renseigner avant de courir accoucher vos betises sur le forum. Ici ,sur le forum,ce n'est plus le High School !

Il faut etre un grand sot plein de lui meme pour affirmer que la raison de la guerre d'Independance americaine retrouve sa cause dans le cri de guerre "no taxation without representation ". Tonnerre de dieu !Lisez et apprenez au moins avant de venir debiter des anneries de ce genre qui vous couvrent de ridicule.


Tonnerre Deza,

Je vous assure que vous ne savez pas l'histoire américaine plus que moi,donc ferme la .
Prétentieux!

Et puis assez avec vos lieux communs à propos de l'histoire d'Haiti.
Cette sottise ,du massacre des français que des gens comme vous véhiculez je ne sais depuis quand.

Allez lire Thomas Madiou ou Dessalines avait expliqué le pourquoi de ce que vous appelez "le massacre"

C'était en réaction de ce qui était arrivé en Guadeloupe ,2 ans auparavent.
Peut ètre que vous ne savez pas ce qui était arrivé.
LE GENERAL RICHEPANCE ,SUR LES ORDRES DE NAPOLEON AVAIT MASSACRE PLUS DE LA MOITIE DE LA POPULATION NOIRE EN GUADELOUPE HOMMES,FEMMES ET ENFANTS
la Guadeloupe était tellement dépeuplée que les français avaient été obligés de recommencer la traite sur une échelle massive pour repeupler l'ile en esclaves,en 1808.

La Guadeloupe était en rébellion comme nous.
C'est ce qui attendait nos ancètres s'ils avaient perdu la guerre.

Ce n'était pas un acte de vengeance ,je n'ai pas lu que Dessalines lui avit tué des femmes et des enfants comme ces maudits français.

Et puis celui qui avait écrit,sur les ordres de Dessalines,cet hommage au grand Guadeloupéen,ce grand Antillais que fut LOUIS DELGRES éetait un blanc français.
Je veux parler de JUSTE CHANLATTE ,le secrétaire particulier de DESSALINES.

Et je le repéte ,assez avec vos invectives,si vous etes aussi intelligent que vous le croyez ,prouvez le avec vos arguments.

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Message  Maximo Lun 6 Aoû 2007 - 7:07

[color=black]Le massacre des Français a eu lieu pour tout autre raison que celle que vous invoquez Joël, puisque vous parlez de Thomas Madiou, allez relire la partie qui parle du pré-massacre et du massacre et le pourquoi du massacre, qui n'a rien à voir avec l'affaire de la Guadeloupe, même si certains historiens ont voulu la faire passer comme tel.


Dessalines avait promis aux français qui sont restés protection, et garantissait leurs vies et leurs biens, certains qui étaient déjà sur des bateaux en partance pour la France sont revenus à terre après ses promesses.

[color:9960=black:9960]Dessalines n'avait pas en tête à ce moment de massacrer les français depuis les bébés à la mamelle. C'est venu après, il a cédé à la cupidité de ses généraux et conseillers qui voulaient s'accaparer des biens des français.

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Message  Rodlam Sans Malice Lun 6 Aoû 2007 - 7:17

Les racistes ignorants arrogants oublient l'année dernière quand les journaux publiaient en grand titre :"Paris Brule".Ils oublient la crise des etudiants en 1968 qui oubligea Charles de Gaule d'abandonner le pouvoir.Ils oublient le massacre des Algeriens.

Regardez ce qui se passe dans des vieux pays comme l'Iraq ,le liban ,ce qui s'est passe en Allemagne il y a seulement un demi siecle,pourquoi veulent-ils vomir leur venin sur un petit pays pauvre?il faut comprendre la raison des descendants de la plebe romaine et des esclavagistes.Et tant qu'on ne les empeche pas de nuire au pays et bien cette crise ne sera pas resolue.Il faut un autre Dessalines pour la deuxieme independance.
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Message  Rodlam Sans Malice Lun 6 Aoû 2007 - 7:50

J'exige une carte jaune pour Deza pour irrespect a la memoire de Dessalines ,de Toussaint et de Petion.
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Message  Joel Lun 6 Aoû 2007 - 8:26

Non Maximo,

Pas si vite.Pas en ce qui concerne la mémoire de Dessalines ,l'un des plus grands hommes de tous les temps.
Faites nous part de ce passage de Madiou à propos de ce massacre et de ce pré-massacre et moi je reproduirai la partie dans laquelle Dessalines avait expliqué le pourquoi de ce que vous appelez massacre ,ou il extollait la mémoire du COLONEL DELGRES et du CAPITAINE IGNACE.

Parce que j'en ai marre de la part de certains de vous de souiller la mémoire de ce grand homme.

Non ,mille fois non,Dessalines n'avait pas tué des femmes et des enfants comme LES MAUDITS FRANCAIS l'avaient fait en Guadeloupe .
VIVE PAPA DESSALINES!

AYIBOBO POU OU!
P.S

Attention maximo,j'ai un neveu arrivé aux Etats Unis à l'age de 11 ans ,maintenant dans sa cinquantaine ,pour qui DESSALINES est une passion.
S'il voyait ce que certains de vous écrivait à propos du TITAN,SON IDOLE ,alors...(lol)

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Message  Maximo Lun 6 Aoû 2007 - 10:07

Dessalines avait expliqué le pourquoi de ce que vous appelez massacre ,ou il extollait la mémoire du COLONEL DELGRES et du CAPITAINE IGNACE.(Joel)

Oui Joel,

Cette partie existe aussi, et a été écrite après le massacre des français.
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Message  Maximo Lun 6 Aoû 2007 - 10:17

Le général Lavalette réunit les habitants en assemblée paroissiale, leur donna lecture des conditions de la capitulation et de la pièce par laquelle Dessalines leur promettait protection et sécurité. Les habitants, satisfaits, envoyèrent à Dessalines, pour le remercier de sa générosité, deux hommes de couleur, Balthazar Inginac et Lafontant. Inginac par ses paroles insinuantes, par le patriotisme qu'il démontra en son langage, séduisit Dessalines. Lavalette fit ensuite abandonner tous les forts par les troupes européennes. Elles s'embarquèrent sous les yeux de Bonnet, avec armes et bagages. L'adjudant-général Bonnet et Diaquoi parcoururent ensuite la rade et se convainquirent, en visitant chaque bâtiment, que les Blancs n'avaient, de vive force, embarqué ni un Noir ni un homme de couleur.







Le 15 Vendémiaire (8 octobre), le général Lavalette annonça à Dessalines que les troupes françaises dont on n'avait pas besoin pour le service des postes, étaient à bord des navires de la rade.







Le 16 Vendémiaire (9 octobre), jour de l'expiration du délai accordé pour l'évacuation, les bâtiments de commerce chargés de troupes et de familles allèrent mouiller dans la grande rade. La garde nationale fit la police de la ville, en attendant l'entrée de l'armée indigène. L'ordre fut partout maintenu. Beaucoup de Blancs, ne se fiant pas à la générosité de Dessalines, s'étaient embarqués. Le père Lecun qui vantait la grandeur d'âme du général en chef depuis qu'il l'avait visité à Turgeot, condamna ce manque de confiance. Il dit en chaire que le général en chef avait promis d'oublier le passé et se montrait disposé à accorder toutes sortes de faveurs aux colons qui demeureraient dans le pays. "Désormais il ne s'appellera plus Dessalines, dit-il; ce nom sous lequel il a été sévère et intolérant ne s'harmonise pas avec ses nouvelles dispositions. Il se nommera Jean-Jacques le Bon". La plupart des Blancs qui s'étaient déjà embarqués, apprenant de nouveau ces dispositions généreuses du général en chef, descendirent à terre et rentrèrent sous leurs toits. La plupart des chefs de l'armée indigène ne désiraient au contraire, avec ardeur, que l'extermination des Blancs; Dessalines lui-même ne faisait aux colons que des promesses trompeuses. Comme les Cayes, le Cap et le Mole étaient encore au pouvoir des Français, la politique lui commandait d'user de modération pour qu'il n'exaspérât pas contre lui les habitants de ces villes.







Quant au père Lecun, disposé à tout sacrifier, même ses semblables, pour conserver sous ce nouvel ordre de choses une dignité qui lui rapportait honneur et richesses, il enleva aux Blancs une heureuse occasion d'échapper à la mort, en les exhortant à ne pas s'embarquer avec les troupes, et en proclamant, lui, Européen et ecclésiastique, que Dessalines était devenu Jean-Jacques le Bon.

Thomas Madiou Tome III
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Message  Maximo Lun 6 Aoû 2007 - 10:32

Au Cap, beaucoup de ces malheureuses furent entrainées hors de la ville. Des scélérats promirent la vie à toutes celles qui voudraient se livrer à eux. Plusieurs, pour sauver leurs jours, firent le sacrifice de leur honneur. Elles n'en furent pas moins poignardées par ceux qui avaient assouvi sur elles leurs infâmes passions. Enfin Christophe les fit réunir toutes en un grand convoi, et ordonna de les conduire à la Fossette ou elles devaient être exécutées. On les plaça entre des haies de soldats de la 4e. La musique militaire, exécutant les airs patriotiques de la France, la Marseillaise, le Chant du Départ, ouvrait cette lugubre marche. Les soldats avaient la tête baissée; leur physionomie exprimait la honte et la douleur. Ces cris de joie qui retentissaient partout, pendant qu'on égorgeait les Blancs, ne se faisaient pas entendre. Quand le convoi atteignit la rue Espagnole, une femme blanche qu'on n'avait pas arrêtée à cause de son grand âge et qui se tenait renfermée depuis plusieurs années, demanda ce qu'annonçait cette musique. On lui répondit qu'on allait égorger les Blanches. Elle se leva, se saisit de sa béquille et vint se mêler à la foule en disant: "Puisqu'on égorge les femmes, je veux mourir moi aussi". Elle marcha à la mort avec une assurance surnaturelle.







Quand on arriva au lieu de l’exécution, il régna un morne silence jusqu'à ce qu'on eut ordonné de commencer le massacre. Au dire des vieillards qui ont assisté à cette horrible scène, elles étaient belles la plupart, quoique plongées dans le désespoir. Elles se prosternèrent aux pieds des soldats, embrassèrent leurs genoux et leur présentèrent leurs petites filles à la mamelle. Elles étaient tout en pleurs. Nos grenadiers reculèrent. "Grâce ! Grâce !" fut le seul cri qui sortit de leurs rangs. Les officiers, émus jusqu'aux larmes, commandaient faiblement l’exécution. Le soldat s'approchait; mais il reculait encore, ne se sentant pas la force de plonger sa baïonnette dans le sein de ces infortunées(1). Le général Clervaux, entendant ces cris de grâce, apparut tout à coup à cheval, au milieu des rangs. "Quoi, dit-il aux soldats ! Vous reculez devant ce dernier sacrifice ! Elles portent dans leurs seins d'autres Français qui respirent encore au milieu de nous". Aussitôt il arrache, des bras d'une femme, une enfant à la mamelle et lui brise le crane contre un tas de grosses pierres. Les soldats furent contraints d'achever le plus affreux carnage qu'il avait commencé, foulant aux pieds de son cheval et sabrant des créatures dignes d'un sort moins horrible.







Clervaux si brave dans les combats, comment put-il ternir sa gloire par tant de barbarie ? Le fanatisme de la liberté pourrait-il l’excuser ? Non! Le massacre des femmes fut un crime inutile, auquel poussèrent les hommes les plus féroces de l’époque. Avant cette circonstance, le général Clervaux ne s'était jamais fait remarquer par des actes de cruauté. Au contraire, on citait de lui beaucoup d'actes d'humanité exercés envers des Noirs, des hommes de couleur et des Blancs. Il était, en 1804, exaspéré contre les Français qui, sous Leclerc, avaient fait périr presque tous ses parents, entre autres Jacques Clervaux, son frère. Nous avons également flétri les hommes qui ont ensanglanté la domination française, en égorgeant des enfants noirs et jaunes, des innocents. Plus un homme occupant une position sociale, est éclairé, plus il doit surveiller ses démarches dans les effervescences révolutionnaires, et savoir se contenir après la victoire, quand il n'y a plus autour de lui que des ennemis vaincus et désarmés, surtout des femmes et des enfants.







L'ordre fut envoyé de toutes parts d'exécuter les Blanches.







L'humanité des citoyens du Port-de-Paix éclata énergiquement en cette circonstance. Ils sauvèrent beaucoup de femmes et d'enfants en bravant la fureur de quelques hommes cruels. Le capitaine Alin de la 9e eut le courage d'en embarquer publiquement une vingtaine sur des navires américains qui partaient pour le continent.







Au Port-au-Prince, le colonel Germain Frère les poursuivit avec le dernier acharnement. Elles se refugièrent la plupart dans les appartements de la maison Dalton, sous la protection du général Pétion. Mais celui-ci ne put résister à l'opiniâtreté de Germain Frère qui, pour prendre leurs têtes, mettait sans cesse en avant le nom de Dessalines. Il en sauva néanmoins quelques-unes, entre autres Madame Campan, créole d'une rare beauté, qu'il éloigna aussitôt de sa demeure pour que la calomnie ne l’accusât pas d'avoir mis un prix à cette action. Elles furent jetées dans de grandes chaloupes, et noyées à la pointe du Lamentin, à une lieue de la ville. Des femmes noires et de couleur avaient arraché à Germain Frère plusieurs petites blanches, les unes à la mamelle, d'autres de quatre ou cinq ans, en certifiant, par serment, au péril de leurs jours, que ces innocentes étaient des sang-mêlées. Si un faux témoignage peut être pardonné, c'est dans une telle circonstance.







On publia aux Cayes que les femmes blanches seraient embarquées, pour être ensuite déportées. Elles se transportèrent en grand nombre, avec ce qu'elles avaient de plus précieux, chez Monsieur Carter, négociant américain, heureuses de fuir une terre qui avait dévoré leurs époux. Dans la soirée, elles furent conduites à bord d'un brick américain mouillé dans la rade. Vers le milieu de la nuit, on to fit passer dans de grandes chaloupes et on les amena au Chataudain, mouillage peu éloigné de l'embouchure de la rivière Renaud. Des matelots, sous les ordres de Gégon, de Aoua et du capitaine Tartre, les lièrent dos à dos, leur attachèrent aux pieds de grosses pierres et les plongèrent au fond de la mer. Pendant les jours qui suivirent cette exécution, on fit des visites domiciliaires dans de nombreuses maisons pour arrêter celles qui s'étaient cachées. Le chef d'escadron Voltaire, aide de camp du général Geffrard, arracha à la mort madame Renaud, femme remarquable sous tous les rapports. Plusieurs autres citoyens et madame Laurence Macintosh en sauvèrent quelques-unes.







Au Fort-Liberté, aux Gonaïves, à St-Marc, au Mirebalais, à Jacmel, aux Cayes, à Jérémie, partout enfin, des rivages à la cime des plus hautes montagnes, elles furent immolées. Quand le général Férou avait reçu, à Jérémie, l'ordre de les faire exécuter, il était tombé dans une profonde consternation. Il garda l'ordre sur lui pendant deux jours, sans en donner connaissance à aucune des autorités. Enfin il le communiqua à Théodat Trichet, à Bergerac Trichet et à Thomas Durocher, ses conseillers intimes. Ces quatre hommes réunis fondirent en larmes. Mais il fallait ou exécuter l'ordre, ou se mettre en état de révolte contre le gouverneur-général. Tout en prenant la résolution de l'exécuter, ils se déterminèrent à sauver la plus grande partie de ces malheureuses. Férou appela Gaspard, le commandant du port, et l'exhorta à embarquer, pendant la nuit qui devait suivre, autant de femmes blanches que ses deux goélettes pourraient en recevoir. Gaspard exécuta ces instructions, et le lendemain le massacre commença. Thomas Durocher, de son côté, en cacha beaucoup. Gaspard appareilla pour l'ile de Cuba, ou, à son arrivée, il les débarqua saines et sauves. Il revint à Jérémie, reçut encore à son bord celles qui avaient été cachées, fit un autre voyage à Cuba et les y déposa le long de la côte.







Aussitôt après le massacre des Blanches du Cap, Dessalines avait fait arrêter Petit-Noel Prière et les autres anciens chefs de Congos qui lui avaient fait leur soumission, comme nous l'avons vu. Il leur fit enlever tout ce qu'ils avaient pris sur les Blancs pendant le massacre, et les fit conduire à Marchand ou ils furent exécutés quelque temps après.



















(1) Cette scène s'est passée telle que je la raconte. Les soldats, attendris la plupart, disaient à leurs officiers qu'ils ne se sentaient pas la force de porter la main sur ces malheureuses; puisqu'il n'y avait plus moyen de les sauver, qu'ils aimeraient mieux se placer à une grande distance et tirer sur elles.





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Message  Maximo Lun 6 Aoû 2007 - 10:34

L'exécution des femmes blanches répandit tant dans nos villes que dans nos campagnes une sombre douleur. Les Haïtiens gémirent la plupart sur ce sacrifice inutile. Ils en jetèrent tout l'odieux sur Dessalines qui cependant en était moins coupable que son entourage, car il avait dit maintes fois qu'il n'en sentait pas la nécessité. Comme chef de l'Etat, il eut du s'y opposer; mais il y fut entrainé par des hommes en lesquels il mettait sa confiance, qui lui persuadèrent que la nation demandait avec opiniâtreté ce dernier sacrifice. On le détermina surtout à y consentir parce qu'on le convainquit que ce massacre consoliderait à tout jamais l'indépendance du pays, en mettant un océan de sang entre Haïti et la France, et ferait perdre à l'ancienne Métropole tout espoir de traiter avec nous. Et pour consolider l'indépendance d'Haïti, Dessalines n'eut reculé devant aucun des moyens que lui suggéraient ses convictions. Les hommes de l'époque qui l'ont poussé au massacre des femmes n'éprouvèrent de difficultés que pour le convaincre; ils sont les premiers coupables. Dessalines avait quelques bons instincts; si on les eut dirigés avec sollicitude, il eut commis moins de fautes. Les conseils lui étaient surtout nécessaires depuis l'évacuation des Français, car il n'était qu'homme de guerre. Quand il se trouvait à Jérémie, il avait été enchanté de deux actrices blanches qui, au théâtre, l'avaient beaucoup fait rire. Il était parti de cette ville, animé de bonnes dispositions envers les Blanches. Si l'idée d'exterminer ces malheureuses ne lui avait pas été suggérée plus tard, pourquoi eut-il laisse un intervalle entre leur égorgement et celui des Blancs ? Néanmoins comme il n'a pas opposé une résistance invincible à ces atroces suggestions, l'histoire ne peut le justifier.









Le massacre général des Français, après l'évacuation de Rochambeau, est un acte qu'on a presque partout condamné. Ces terribles mesures font horreur à l'humanité. Comme la violence de nos passions politiques ne permettait plus aux Blancs de demeurer parmi nous, on eut du les déporter; car si, en grand nombre, ils n'ont pas suivi les débris de l'armée française, c'est que nous leur avions promis, par des actes officiels, sécurité et protection. Mais ce n'est pas une raison pour que l'on jette sans cesse malédiction sur nous. Tous les peuples dans les effervescences révolutionnaires ont eu ces affreux moments d'égarement sur lesquels l'on gémit, et que l'on s'efforce de ne pas renouveler. La Sicile a eu ses vêpres siciliennes, l'Espagne ses autodafés, l'Angleterre, ainsi que l'Allemagne, ses guerres de religion, la France ses massacres de la St-Barthelemy, ses journées de septembre. Les crimes commis sur nos pères par les colons, plus tard par Leclerc et Rochambeau, sont bien supérieurs en raffinement de cruauté à tout ce qui a été fait chez nous en 1804. La France doit-elle être à cause de ses crimes un objet eternel d'horreur ? Du reste l'homme civilisé, se vantant d'être a la tête des progrès de l'esprit humain, asservissant son semblable, mu par un sordide intérêt, n'est-il pas plus coupable que l'homme aux qualités natives qu'un esclavage abrutissant a rendu cruel ? Les Haïtiens, portant encore les marques des tortures que les Blancs leur avaient fait souffrir, ne purent, sous l'influence de quelques incitations, contenir leur fureur. Les uns demandaient aux Blancs un fils, une sœur, d'autres une mère, un père, de nombreux amis. Il fallait que la nation fut dévorée d'une soif bien ardente de vengeance, pour que tout un peuple doux, humain, hospitalier, se résolut à cette cruelle mesure, si contraire à ses instincts. Quant à la politique, on pensait alors qu'elle commandait impérieusement ce sanglant sacrifice. La France était toute-puissante; elle menaçait Haïti d'une nouvelle expédition. On craignait en déportant les Blancs qu'ils ne revinssent dans le pays, les armes à la main, guidant les armées de l'ancienne Métropole. Si des historiens français, sévèrement attachés à la nationalité de leur patrie, aujourd'hui jouant un rôle honorable dans leur pays, ont pu considérer les massacres de septembre, qui font frémir l'humanité, comma nécessaires au salut public, ne doit-on pas, à plus forte raison, jeter le voile de l'oubli sur les massacres de 1804, commis par un peuple alors presque barbare, qui avait été maintenu, pendant près de trois siècles, en une servitude, non seulement physique, mais encore morale et intellectuelle? On a vu les Haïtiens des deux couleurs, noirs et jaunes, demander en grand nombre, l'extermination des Blancs, et se livrer à de vives joies pendant qu'on les massacrait. Mais ceux que les passions politiques n'égaraient pas, virent avec inquiétude le peuple lancé dans les voies du sang; ils craignirent que le gouvernement ne put arrêter cet élan. D'une autre part, ce projet du gouverneur-général, de faire abandonner les villes du littoral, paraissait a beaucoup de généraux éclairés, à Christophe, Pétion, Geffrard, contraire aux progrès d'un jeune peuple. Des lors, deux partis commencèrent à se dessiner : les ultra-révolutionnaires et les modérés. Ces derniers, ayant vu s'évanouir les dangers de la patrie, désiraient un gouvernement doux, intelligent et même constitutionnel, de fréquentes relations avec les étrangers, Anglais, Allemands, Danois, Suédois, Américains. Les premiers, zélés partisans du système de Dessalines, désiraient au contraire, que la population vécut au sein des montagnes, afin, disaient-ils, que la corruption européenne ne put l'atteindre.







Cependant la proclamation qui annonça à la nation l'extermination générale des Français que presque chaque bras avait exécutée, fut accueillie avec enthousiasme par les Haïtiens, modérés et ultra-révolutionnaires(1). Le nombre des victimes, hommes, femmes et enfants s'élevait à trois mille environ.















Liberté ou la Mort















J. Dessalines, Gouverneur-Général,







Aux habitants d'Haïti,















Des forfaits jusqu'alors inouïs faisaient frémir la nature; la mesure était à son comble...







Enfin l'heure de la vengeance a sonné, et les implacables ennemis des droits de l'homme ont subi le châtiment dû à leurs crimes.







J'ai levé mon bras trop longtemps retenu sur leurs têtes coupables. A ce signal qu'un dieu juste a provoqué, vos mains saintement armées ont porté la hache sur l'arbre antique de l'esclavage et des préjugés. En vain, le temps et surtout la politique infernale des Européens, l'avaient environné d'un triple airain; vous avez dépouillé son armure, vous l'avez placée sur votre cœur pour devenir comme vos ennemis naturels, cruels, impitoyables. Tel qu'un torrent débordé qui gronde, arrache, entraîne, votre fougue vengeresse à tout emporté dans son cours impétueux. Ainsi périsse tout tyran de l'innocence, tout oppresseur du genre humain.







Quoi donc! courbés depuis deux siècles sous un joug de fer, jouet des passions des hommes, de leurs injustices et des caprices du sort, victimes mutilées de la cupidité des blancs français, après avoir engraissé de nos sueurs ces sangsues insatiables, avec une patience et une résignation sans exemple, nous aurions encore vu cette horde sacrilège attenter à notre destruction, sans distinction de sexe ni d'âge: et nous hommes sans énergie, sans vertu, sans délicatesse, nous n'aurions pas plongé dans leur sein nos bras désespérés! Quel est ce vil Haïtien, si peu digne de sa régénération qui ne croit point avoir accompli les décrets éternels en exterminant ces tigres altérés de sang ? S'il en est un, qu'il s'éloigne, la nature indignée le repousse de notre sein. Qu'il aille cacher sa honte loin de ces lieux; l'air qu'on y respire n'est pas fait pour ses organes grossiers; c'est l'air pur de la liberté auguste et triomphante.







Oui, nous avons rendu à ces vrais cannibales, guerre pour guerre, crimes pour crimes, outrages pour outrages. Oui, j'ai sauvé mon pays, j'ai vengé l'Amérique. Mon orgueil et ma gloire sont dans l'aveu que j'en fais à la face des mortels et des dieux. Qu'importe le jugement que prononceront sur moi les races contemporaines et futures ? J'ai fait mon devoir; ma propre estime me reste; il me suffit. Mais qui dis-je ? La conservation de mes malheureux frères, le témoignage de ma conscience, ne sont pas ma seule récompense. J'ai vu deux classes d'hommes nés pour s'aimer, s'entraider, se secourir, mêlées enfin et confondues ensemble, courir à la vengeance, se disputer l'honneur des premiers coups. Noirs et jaunes, que la duplicité raffinée des Européens a cherché si longtemps à diviser, vous qui ne faites aujourd'hui qu'un seul tout, qu'une seule famille, n'en doutez pas, votre parfaite réconciliation avait besoin d'être scellée du sang de nos bourreaux. Mêmes calamités ont pesé sur vos têtes proscrites, même ardeur à frapper vos ennemis vous a signalés, même sort vous est réservé, mêmes intérêts doivent donc vous rendre à jamais unis, indivisibles et inséparables. Maintenez votre précieuse concorde, cette heureuse harmonie parmi vous; c'est le gage de votre bonheur, de votre salut, de vos succès: c'est le secret d'être invincibles.







Faut-il pour resserrer ces nœuds vous retracer le cours des atrocités commises contre notre espèce: le massacre de la population entière de cette île, médité dans le silence et le sang-froid du cabinet; l'exécution de cet affreux projet, à moi proposé sans pudeur, et déjà entamé par les Français avec ce front calme et serein accoutumé a de pareils forfaits; la Guadeloupe saccagée et détruite, ses ruines encore fumantes du sang des enfants, des femmes et des vieillards passés au fil de l'épée; Pélage lui-même, victime de leur astuce après avoir lâchement trahi son pays et ses frères; le brave et immortel Delgresse emporté dans les airs avec les débris de son fort, plutôt que d'accepter des fers. Guerrier magnanime ! Ton noble trépas, loin d'étonner notre courage, n'a fait qu'irriter en nous la soif de te venger ou de te suivre. Rappellerai-je encore ici à votre souvenir les trames tout récemment ourdies à Jérémie, l'explosion terrible qui devait en résulter malgré le pardon généreux accordé à ces êtres incorrigibles, à l'expulsion de l'armée française; leurs émissaires leur ont répondu à propos dans toutes les villes pour susciter une nouvelle guerre intestine; le sort déplorable de nos frères déportés en Europe, enfin le despotisme effroyable, précurseur de la mort, exercé à la Martinique. Infortunés Martiniquais! Que ne puis-je voler à votre secours et briser vos fers ! Hélas! Un obstacle invincible nous sépare... Mais peut-être une étincelle du feu qui nous embrase jaillira dans votre âme; peut-être, au bruit de cette commotion, réveillés en sursaut de votre léthargie, revendiquerez-vous, les armes à la main, vos droits sacrés et imprescriptibles!







Apres l'exemple terrible que je viens de donner, que tôt ou tard la justice divine déchaîne sur la terre de ces âmes fortes, au-dessus des faiblesses du vulgaire, pour la perte et l'effroi des méchants. Tremblez tyrans, usurpateurs, fléaux du Nouveau-Monde ! Nos poignards sont aiguisés, vos supplices sont prêts ! Soixante mille hommes équipés, aguerris, dociles à mes ordres, brulent d'offrir un nouvel holocauste aux mânes de leurs frères égorgés ! Qu'elle vienne cette puissance assez folle pour oser m'attaquer ! Déjà, à son approche, le génie irrité d'Haïti, sortant du sein des mers, apparaît, son front menaçant soulève les flots, excite les tempêtes, sa main puissante brise ou disperse les vaisseaux, à sa voix redoutable, l'incendie, le poison volent à sa suite.., Mais pourquoi compter sur le secours du climat et des éléments ? Ai-je donc oublié que je commande à des âmes peu communes, nourries dans l'adversité, dont l'audace s'irrite des obstacles, s'accroit dans les dangers? Qu'elles viennent donc ces cohortes homicides, je les attends d'un œil fixe, je leur abandonne sans peine le rivage et la plage ou les villes ont existé, mais malheur à celui qui s'approchera trop près des montagnes. Il vaudrait mieux pour lui que la mer l'eut englouti dans ses profonds abîmes que d'être dévoré par la colère des enfants d'Haïti.







Guerre à mort aux tyrans! Voilà ma devise. Liberté,







Independence, voilà notre cri de ralliement.







Généraux, officiers, soldats, peu semblable à celui qui m'a précédé, à l'ex-gouverneur Toussaint, j'ai été fidele à la promesse que je vous ai faite en prenant les armes contre la tyrannie; et tant qu'un souffle m'animera, je tiendrai à ce serment:















"Jamais aucun colon ni Européen ne mettra le pied sur ce territoire à titre de maître ou de propriétaire. Cette résolution sera désormais la base fondamentale de notre constitution,"















Que d'autres chefs après moi creusent leur tombeau et celui de leurs semblables, en tenant une conduite diamétralement opposée à la mienne, vous n'en accuserez que la loi inévitable du destin qui m'aura enlevé au bonheur ou au salut de mes concitoyens. Mais puissent mes successeurs suivre la marche que je leur ai tracée! C'est le système le plus propre à consolider leur puissance, c'est le plus digne hommage qu'ils pourront rendre à ma mémoire.







Comme il répugne à mon caractère et à ma dignité de punir quelques innocents des faits de leurs semblables, une poignée de Blancs recommandables par la religion qu'ils ont toujours professée, qui, d'ailleurs, ont prêté le serment de vivre avec nous dans les lois, a éprouvé ma clémence. J'ordonne que le glaive les respecte, et qu'on ne porte aucune atteinte à leurs travaux ni à leur conservation.







Je recommande de nouveau, et j'ordonne à tous les généraux de département, commandants, d'arrondissement et de place, d'accorder secours, encouragement et protection aux nations neutres et amies qui viendront établir avec cette île des relations commerciales.















Au quartier-général du Cap, 28 avril 1804, l’an 1er de l'lndépendance.















Le Gouverneur-General, — DESSALINES.















Pour copie conforme:







Le Secrétaire-Général, - JUSTE CHANLATTE.























(1) Cette proclamation fut publiée au Cap, pendant qu'on achevait dans le Sud le massacre des femmes blanches, vers les extrémités de ce département.



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Message  Maximo Lun 6 Aoû 2007 - 10:45

Mon ami Deza m'a fait savoir qu'il ne peut plus afficher ses messages sur Forum Haïti; par conséquent, je vais être l'interprète de sa voix car le message est important. Il est temps qu'on sache la vérité de notre histoire, ce que nous avons fait et que nous ne devons plus faire pour empêcher le pays de tomber dans les abimes du mensonge et du crime.







Je continuerai jusqu'à mon exil du forum, car c'est l'une des caractéristiques du savoir vivre politique de notre pays.
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Message  Rodlam Sans Malice Lun 6 Aoû 2007 - 11:23

Dorenavant inutile de me repondre je ne lirai plus vos textes.
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Message  Maximo Lun 6 Aoû 2007 - 11:34

Mieux vaut être volontairement aveugle que de regarder la vérité en face.
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Message  Marc-Henry Lun 6 Aoû 2007 - 11:41

Non de Dieu ! Pourquoi tous ces mots grossiers dans un forum ou les compatriotes parlent de l'avenir d'Haiti?

Evidemment, après ce que je viens de lire ici dans cette page , je ne peux que fermer ce forum.

J'aurais du arriver plus tôt pour fermer ce forum .Oh my god!
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