Laissez les femmes se dénuder !

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Les femmes qui se déshabillent dans les productions artistiques et publicitaires font généralement ce choix de plein gré. Pendant que le ministère à la Condition féminine et aux Droits des Femmes s'inquiète de plus en plus des stéréotypes sexuels véhiculés par les médias, des milliers de femmes continuent de crever de faim, d'enfanter à la chaîne, d'être analphabètes et d'être victimes de violence. Où sont les priorités ?

Une campagne de sensibilisation contre l'exploitation du corps de la femme est lancée. Des séances de formation seront même dispensées aux patrons des médias, aux journalistes culturels et aux réalisateurs de vidéoclip. Tous des gens qui ont le ventre plein chaque jour, qui ont un abri au-dessus de la tête et qui ont le temps - et l'argent - de s'adonner à ces « amusements ».

Aujourd'hui, entre Delmas 79 et 75, une femme est assise à même le trottoir, les seins dehors. L'un de ses mamelons a disparu sous une masse jaunâtre et blanchâtre qui recouvre une partie de son sein et qui semble la faire souffrir et l'incommoder. Elle a choisi d'exposer ses meurtrissures à la face des passants pour crier son besoin d'aide. Pendant ce temps-là, des femmes dévoilent leur poitrine par pur plaisir ou par fierté d'être si bien pourvues par la nature.

Un peu plus loin, à la station de Delmas 65, une femme visiblement malade et aux prises avec des douleurs est malhabilement soutenue par deux hommes. Elle peine à tenir debout. Ses « ambulanciers » improvisés l'emmènent à l'hôpital dans l'inconfort d'une camionnette publique. Il n'y a pas de service de transport adapté à sa condition. Sur toute la longueur du boulevard, des femmes marchent en traînant derrière elles des enfants aux cheveux roussis par la malnutrition.

Dans toutes les rues, les femmes se démènent pour recueillir quelques gourdes pour nourrir leur famille. Sous le soleil toujours cuisant, elles portent de lourdes charges sur leur tête et parfois même des glacières. À la maison, que dis-je, dans leurs taudis, elles doivent encore cuisiner, s'occuper des enfants et de leur mari qui, trop souvent, les maltraite. Il y a même des fouets et des « rigwaz » qui sont destinés aux femmes. Il y a un marchand qui en vendait sur la place du Champs de Mars.

Des mesures, dit-on

Les femmes victimes de viol et d'agressions sexuelles se verront octroyer des certificats médicaux gratuits « dans les meilleurs délais », a assuré mardi la directrice de la protection et de la défense des droits des femmes, Denise Amédée. Les délais ne sont-ils pas plus urgents que ceux du lancement d'une campagne de sensibilisation ?

Une ligne téléphonique disponible 24/24 sera opérationnelle en janvier 2008 pour aider les victimes de violence. On leur offrira un service d'assistance et des conseils. Leur donnera-t-on aussi les moyens de fuir leur foyer de violence ? A-t-on prévu des lieux pour les recevoir et les protéger contre leurs bourreaux ? Et ceux-là, qui va les éduquer à cesser de traiter leurs femmes comme des moins-que-rien ? Qui va leur apprendre à respecter la mère de leurs enfants ?

Les jeunes femmes peuvent bien se dénuder si ça flatte leur égo. Leur attitude ne devrait pas ébranler les gens plus que la misère de ces autres femmes dignes qui mènent un combat quotidien pour vivre mieux. Les pays occidentaux peuvent se permettre de s'attarder sur ces problèmes et d'y consacrer les deniers publics. Leurs citoyens vivent décemment, leurs sociétés évoluent, leurs richesses sont innombrables. Que dire d'Haïti ?

Murielle Chatelier
chatelim@hotmail.com

De quoi parlent-ils ?Comment dans ce total denuement peut-on reclamer l'observance d'un protocle d'habillement?Bientot on va demander aux femmes haitiennes de porter des bas et des chapeaux comme la Reine d'Angleterre,Au pays des guignols ou un Senateur parcourait les rues du cap-haitien sous le soleil tropical habillé d'un redingote et d'un chapeau qui me faisait rire a l'age de 8 ans pensant qu'il faisait du madigras en plein été,rien ne doit nous etonner.(lol)Quelle hypocrisie.

Il convient de voir et d'accepter que la femme haitienne est peut-etre la femme la plus exploitée au monde.

La situation économique désastreuse, les pratiques sociales discriminatoires, le machisme de l'homme haitien et l'exploitation éhontee des classes vulnérables aggravent l'existence de la femme.

Tout cela, et plus, contribue à cette exploitation et laisse peu de choix à la femme.

Donc, il est impérieux et nécessaire que le ministère de la condition féminine s'engage à faire respecter les droits des victimes.

La semaine dernière la police a opéré une descente dans une maison close à Debussy où il y avait une centaine de jeunes prostituées agées entre 12 et 20 ans.

Il est dit que ce genre de maisons pullulent à Port-au-Prince parcequ'elles ont une clientèle locale riche et des étrangers, capables de payer le cout élévé de ces services.

Vous avez, sans doute, entendu le cas des soldats Sri-Lankais qui ont été renvoyés par l'Onu sous l'instigation de ce ministère.

On ne pourra pas interdire à celles qui désirent se dénuder à le faire, mais une jeune fille, fillette ou paysanne qui se sent obligée de le faire contre son gré, doit etre protégée.

Moi, je remplacerai ce ministère par un Ministère de l'Enfance et de la Famille.

Ce ministre aura mieux à faire en s'occupant de l'épanouissement de tous les enfants d'Haiti. Il aura également pour mission d'abriter les enfants de rue et de persécuter les pères qui refusent de prendre soin de leurs enfants. Il protégera aussi les jeunes filles contre la violence et le viol.

A présent, j'ai l'impression que nous avons une ministre qui essaie de se créer du travail , ce qui devient nuisible à la fin.

N'avons-nous pas deja un Ministere des affaires sociales, un Ministere de la sante et de la population ;Mais tonnerre pourquoi donc tous ces minstères quand l'un na vaut pas l'autre?Pourquoi au lieu d'aloudir le budget du pays de tous ces bureaucrates le gouvernement ne procède pas a l'implementation d'un plan familial pour limiter les naissances et creer des centres de formation pour nos jeunes filles pourqu'elles ne soient plus dans l'obligation de vendre leur chair.Est-ce la science spartiale pour comprendre la delinquance de ces jeunes filles est due au manque de formation et d'opportunites?

Comment une mère peut-elle nourrir ses enfants si l'etat ne l'accorde pas meme des coupons alimentaires ?Une femme disait recemment si les hommes portaient des enfants ;l'abortion serait un sacrement religieux.Elle n'a pas tort.Nous professons aimer nos mères ,mais nous meprisons les mères de nos amis ;nous n'accordons aucune pitié à ces jeunes femmes qui ont trois a quatre enfants pour nourrir ;au contraire nous les exploitons sexuellement.Avouez que nous sommes des mechants.