Haiti: Hélas!après plus de deux cents ans d'independance

Arché Jean a écrit:Apres deux cents ans d'indépendance Haiti continue à etre le depotoir de l'hemisphere occidentale. Chaque jour un nouveau evenment fait son apparution, et pourtant ses fils et filles pautaugent encore la boue de la malversation economique, sociale et politique. Des luttes vers la course au aux enrichissements personels et tractations politiques de toute sorte sont à la une en Haiti. Jusques à quand ce pays sortira-t-il de ce marasque dans lequel ses fils et ses filles l'ont plongé. Est-ce pour aujourd'hui, demain ou 100 ans plus tard?

Dr. Arche Jean
Boston Massachusetts

1. Dans quels secteurs devrons-nous commencer afin de pouvoir poser les premiers pas vers ce développement tant revé?
   
2. Comment RD, théoriquement dans le meme environnement que la République d'Haiti, a pu trouver les clés du dévelopement?
   
3. Comment Cuba, malgré un lourd embargo commercial, a pu quand meme fait de bons pas?
   
4. Le problème est-il en l'homme "haitien"?
   
5. En dépit des millards de dollars de transferts de la diaspora, la situation économique reste toujours catastrophique; quel devrait etre le role de la diaspora dans ce processus de développement?
   
   

lanssslo a écrit:En réponse à ce bref exposé du Dr, je rappellerais qu'Oswaldo Bobo avait fait une telle prédiction au début du 20ème siècle. Au fait, il n'y a rien de nouveau dans ce qui se passe actuellement dans le pays. A ma connaissance et grâce aux nombreuses informations recueillies en écoutant des interlocuteurs plus expérimentés que moi-même, Haïti a presque toujours été un pays ingouvernable à part quelques périodes d'accalmie apparente.

Ce pays n'aurait pas dû exister aux yeux des puissances internationales "zanmi". D'ailleurs, de nos jours, certains individus n'en reviennent pas que ce pays est gouverné par des nègres.

Et nos personnalités politiques continuent à alimenter ce préjugé selon lequel les nègres ne peuvent pas se gouverner eux-mêmes.

1806, date de l'assassinat de Jean-Jacques Dessalines, le père de la patrie, par ses pairs. 1916, assassinat et décapitation de Charlemagne Péralte, le principal résistant à l'envahisseur, par les Yankees grâce à la collaboration de ses propres frères. 2004, année du bicentenaire national, date de la déportation du président élu, Jean Bertrand Aristide, par les puissances occidentales avec la complicité des parlementaires et d'hommes politiques traîtres à leur pays. Un affront impardonnable qui entre dans la série d'humiliations prévues pour entraver les efforts d'avancement de notre nation.

Quoi conclure? Les Haïtiens sont un peuple rebelle qui doit croupir éternellement dans la misère. Ainsi a décidé le maître du monde. Appelez-le Dieu ou Satan, je ne sais pas comment les dissocier, ces deux-là. Lui seul peut détruire et rebâtir, n'est-ce pas? Cependant, si vous observez bien, chaque fois qu'un pays comme Haïti perd son leader nationaliste à cause de la cupidité et de la lâcheté de ses propres concitoyens, il régresse d'un siècle.

lanssslo a écrit:

Je ne connais pas un pays, un projet qui n'ait pas un directeur. Tout le monde est indispensable sur lequel ce chef doit compter pour appliquer des réformes institutionnelles et consolider l'Etat. (Tiens, je ne suis plus le libertaire que je croyais)

Rappelez-vous, une fois de plus, que le pays est en train de se débattre. Et dans notre cas, nos chefs ont toujours pris beaucoup de place, leurs disparitions laissent carrément un grand vide. Je me suis déjà plaint de cette tendance à idolâtrer un individu, à placer tant d'espoir dans un simple homme, mais je ne vais pas commencer à accuser une population qui reste à éduquer, qui manque de maturité politique qui les habiliterait à faire des choix plus judicieux... à l'avenir. Car, actuellement, le choix des candidats est très limité. La vénalité de nos politiciens prime sur l'intérêt du pays et de la population générale. Alors, on se contente des "moins pires", comme on dit.

charles a écrit:chaque fois qu'un pays comme Haïti
perd son leader nationaliste à cause de la cupidité et de la lâcheté de
ses propres concitoyens, il régresse d'un siècle.

Est-il possible qu'on parle encore de ce bonhomme? Ou etait le nationalisme quand il reclamait l'embargo contre son propre pays? Cet homme aurait du etre juge pour trahison et trouve coupable. Banm zorey mwen ak nom saa, se li ak zacolyt li yo, Cedras et co ki mete nou nan sa nou ye jodia.