Haiti en Marche: Cap sur Camp Perrin la belle
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Haiti en Marche: Cap sur Camp Perrin la belle
TOURISME </B>
Cap sur Camp Perrin la belle
Le courant de Saut-Mathurine à volonté
CAMP PERRIN, 15 Août - De l'électricité vingt quatre heures par jour, c'est Camp Perrin, petite ville très accorte à une heure en voiture (un quart d'heure quand la route sera construite) des Cayes, le chef lieu du Département du Sud.
La ville est alimentée par la centrale hydro-électrique de Saut-Mathurine, dans les montagnes boisées dominant la région.
Saut-Mathurine est l'un des plus beaux spectacles naturels du pays. Il est heureux que la construction de la centrale l'ait respecté. Le paysage reste idyllique.
Et l'on continue d'y accourir de partout, y compris nos compatriotes vivant à l'étranger.
La centrale est en plein fonctionnement. C'est la 15 Août, l'Assomption, fête patronale de la ville des Cayes. Malgré la menace que fait peser une tempête tropicale, l'on arrive en foule pour le traditionnel festival de plage à Gelée.
C'est la centrale de Saut-Mathurine qui pour une bonne part alimente aussi les Cayes en ce jour faste. Les prix élevés du fuel ont failli récemment forcer les Cayens à fermer boutique.
Aussi plus que jamais la seule solution pour un pays comme Haïti, c'est l'hydro-électrique. C'est davantage de Saut-Mathurine !
Simple comme bonjour...
Qu'est-ce que l'hydro-électrique ? C'est de l'électricité produite avec de l'eau.
On l'appelle aussi la houille blanche. Comme on dénomme aujourd'hui " carburant vert " l'énergie de source végétale ou bio-diesel.
A voir marcher la centrale de Saut-Mathurine, c'est ce qui existe de plus économique et propre comme source d'énergie.
Un barrage est construit un peu plus haut que la chute. Le barrage détourne une partie de l'eau qui est dirigée via des conduits souterrains vers la centrale en contre-bas.
La centrale se compose d'une part de la salle des machines ou turbines, et d'autre part de la section électronique pour le dispatching ou distribution du courant vers différentes destinations.
Tout cela a l'air simple comme bonjour. L'eau actionne les moteurs des turbines produisant l'électricité puis la même eau est rejetée par d'énormes gargouilles dans la rivière juste à côté continuant sa course vers la plaine.
Rien ne se perd. Ou si c'est le cas, si l'eau va grossir les torrents (ou La Ravine) au lieu d'arroser les terres, ce n'est pas la faute à la centrale.
C'est tout gagné. Le paysage reste aussi magnifique qu'autrefois. Le produit est propre, aussi bien que l'installation. Pas de trace de graisse, ni de mazout.
Un ingénieux mécanicien...
Alors pourquoi la centrale de Saut-Mathurine avait-elle cessé de fonctionner pendant longtemps ?
Toujours notre incurie proverbiale.
Bâtie en 1983, sous le gouvernement de Jean-Claude Duvalier, ses premières turbines sont venues de France.
Mais celles qui ont suivi plus tard portent une marque américaine.
Entre les deux, il a pu y avoir certaines interférences moins soucieuses de l'intérêt général que de gros intérêts particuliers.
On nous explique que le maintien d'un tel établissement nécessite moins de super-cadres qu'un ingénieux mécanicien et tout ce qu'il doit avoir sous la main pour la fabrication sur place de toutes sortes de pièces de rechange des plus ordinaires.
Mais la négligence haïtienne n'a pas de limites.
Toujours est-il que la centrale a été remise en état par des experts canadiens et qu'elle paraît à nouveau flambant neuve. Capacité : 1,6 MW.
De plus elle est passée à l'ère automatique. Auparavant les manœuvres étaient manuelles.
L'eau coule de source, oui mais...
Par contre ce qui est indispensable pour assurer la viabilité d'une centrale hydro, c'est le renouvellement de sa ressource principale : l'eau.
L'eau coule de source, pense-t-on devant le merveilleux spectacle du Saut-Mathurine.
Mais c'est une illusion. L'eau est alimentée par les milliers d'arbres qui protègent les sources là-haut dans la montagne et dont la disparition provoque l'érosion, véritable catastrophe multiple.
D'un côté, l'érosion envoie le sol et les fatras végétaux et minéraux remplir le barrage (sédimentation) faisant baisser le niveau de l'eau convoyée dans les moteurs de la centrale... qui finiront par s'arrêter.
D'un autre côté, le déboisement et l'érosion provoquent l'assèchement des sources.
Outre quantité d'autres conséquences que nous connaissons bien puisque c'est le mal principal de notre pays.
Les malheurs de Péligre...
Littéralement ce qu'il est advenu à la centrale hydro-électrique de Péligre, immense projet capable en son temps (inaugurée en 1971 avec une capacité moyenne de 45 MW) de desservir la capitale haïtienne et au moins trois départements géographiques (l'Ouest, le Centre et l'Artibonite).
Mais moins de dix ans plus tard, Péligre commençait à battre de l'aile. Et en 1986, à la chute du régime Duvalier, le mal était consommé.
Aujourd'hui la majorité du pays est alimentée par des centrales thermiques qui, avec le coût actuel du carburant, met l'électricité pratiquement au rang des produits au-dessus de nos moyens.
Des précautions semblent avoir été prises pour protéger Saut-Mathurine du même désastre.
D'abord l'obligation reconnue de conserver sa valeur touristique et de patrimoine naturel national.
Le site a été érigé au rang de parc national, délimité et placé sous une surveillance constante.
Ensuite la première impression que les ressources forestières sont restées intactes comme au premier jour.
Actuellement la chute (ou Saut) ne débite que la moitié de son volume, mais il suffit de fermer le barrage pour qu'elle retrouve toute sa force.
Alerte, une petite fumée...
Mais attention, pour peu qu'on ait l'œil exercé, on aperçoit là-haut, tout là-haut, jusqu'en haut, une petite fumée. Devinez ce que c'est : des fabricants de charbon de bois. On coupe donc des arbres. Et exactement là d'où s'échappent les eaux du Saut-Mathurine, ou bassin versant.
Et cela ne tarde pas à se matérialiser. En rentrant à Camp Perrin, nous doublons un camion de livraison d'eau mais avec un étrange chargement installé directement au-dessus de la citerne. Devinez : des sacs de charbon de bois. Plus loin nous voyons aussi un grand lot de planches au bord de la route.
Malgré toutes les précautions prises, on pille Saut-Mathurine non seulement de son eau, mais aussi de ses arbres pour en faire du charbon et des planches.
La surveillance n'est donc pas suffisante.
Camp Perrin la belle...
Cependant sur la route du retour à Camp Perrin la belle, on est frappé de ne pas rencontrer un seul mendiant.
Les maisons paysannes n'ont rien des masures qui sont courantes lorsqu'on parcourt d'autres régions du pays.
Beaucoup sont situées au fond de vastes jardins. Une région apparemment riche en productions vivrières.
Bientôt le coup d'envoi de la construction de la route Cayes - Jérémie par Camp Perrin et Pestel, reliant le Sud à la Grande Anse. Les travaux devront se terminer en 2009.
Cette route est vitale car elle donnera accès à l'un des greniers du pays.
D'autre part, le tourisme régional sera aussi gagnant. Il suffit de voir toutes les possibilités et les originalités existant dans la ville de Camp Perrin qui est en train de retrouver ses fastes d'antan de coin de villégiature préféré des Haïtiens.
Rues adoquinées (pavées). Maisons style gingerbread au fond de grandes cours très cossues et croulant de verdure - dont plusieurs sont transformées en pavillons pour touristes (Family House, L'Escale, Cap Inn, Auberge Distribution, et sur la route menant à Camp Perrin, Le Recul). Pas besoin d'aller bien loin pour la clientèle, ce sont les natifs de Camp Perrin eux-mêmes et leurs amis de tous les coins de la diaspora.
La table est toujours bien mise...
Comme distractions, la visite à Saut-Mathurine, le bain à La Distribution ou à La Prise. Le Canal d'Avezac qui remonte à l'époque coloniale.
La promenade dans les jardins profonds du centre catholique de Mazenod est aussi un must, pourvu qu'on soit invité.
Camp Perrin peut se flatter aussi d'être la commune du département (Sud) détenant le plus fort taux de scolarisation (76 écoles).
Et une conscience civique poussée. Ce sont les habitants (et habitantes) eux-mêmes qui assurent une telle propreté des rues.
La table est toujours bien mise. Et grâce à notre hôtesse, Mme Rose Ila (Man Toule) Remarais, nous avons vécu le passage de la tempête tropicale (" Fay ") comme un doux moment.
Et puis, du courant 24 heures sur 24.
Cap sur Camp Perrin la belle
Le courant de Saut-Mathurine à volonté
CAMP PERRIN, 15 Août - De l'électricité vingt quatre heures par jour, c'est Camp Perrin, petite ville très accorte à une heure en voiture (un quart d'heure quand la route sera construite) des Cayes, le chef lieu du Département du Sud.
La ville est alimentée par la centrale hydro-électrique de Saut-Mathurine, dans les montagnes boisées dominant la région.
Saut-Mathurine est l'un des plus beaux spectacles naturels du pays. Il est heureux que la construction de la centrale l'ait respecté. Le paysage reste idyllique.
Et l'on continue d'y accourir de partout, y compris nos compatriotes vivant à l'étranger.
La centrale est en plein fonctionnement. C'est la 15 Août, l'Assomption, fête patronale de la ville des Cayes. Malgré la menace que fait peser une tempête tropicale, l'on arrive en foule pour le traditionnel festival de plage à Gelée.
C'est la centrale de Saut-Mathurine qui pour une bonne part alimente aussi les Cayes en ce jour faste. Les prix élevés du fuel ont failli récemment forcer les Cayens à fermer boutique.
Aussi plus que jamais la seule solution pour un pays comme Haïti, c'est l'hydro-électrique. C'est davantage de Saut-Mathurine !
Simple comme bonjour...
Qu'est-ce que l'hydro-électrique ? C'est de l'électricité produite avec de l'eau.
On l'appelle aussi la houille blanche. Comme on dénomme aujourd'hui " carburant vert " l'énergie de source végétale ou bio-diesel.
A voir marcher la centrale de Saut-Mathurine, c'est ce qui existe de plus économique et propre comme source d'énergie.
Un barrage est construit un peu plus haut que la chute. Le barrage détourne une partie de l'eau qui est dirigée via des conduits souterrains vers la centrale en contre-bas.
La centrale se compose d'une part de la salle des machines ou turbines, et d'autre part de la section électronique pour le dispatching ou distribution du courant vers différentes destinations.
Tout cela a l'air simple comme bonjour. L'eau actionne les moteurs des turbines produisant l'électricité puis la même eau est rejetée par d'énormes gargouilles dans la rivière juste à côté continuant sa course vers la plaine.
Rien ne se perd. Ou si c'est le cas, si l'eau va grossir les torrents (ou La Ravine) au lieu d'arroser les terres, ce n'est pas la faute à la centrale.
C'est tout gagné. Le paysage reste aussi magnifique qu'autrefois. Le produit est propre, aussi bien que l'installation. Pas de trace de graisse, ni de mazout.
Un ingénieux mécanicien...
Alors pourquoi la centrale de Saut-Mathurine avait-elle cessé de fonctionner pendant longtemps ?
Toujours notre incurie proverbiale.
Bâtie en 1983, sous le gouvernement de Jean-Claude Duvalier, ses premières turbines sont venues de France.
Mais celles qui ont suivi plus tard portent une marque américaine.
Entre les deux, il a pu y avoir certaines interférences moins soucieuses de l'intérêt général que de gros intérêts particuliers.
On nous explique que le maintien d'un tel établissement nécessite moins de super-cadres qu'un ingénieux mécanicien et tout ce qu'il doit avoir sous la main pour la fabrication sur place de toutes sortes de pièces de rechange des plus ordinaires.
Mais la négligence haïtienne n'a pas de limites.
Toujours est-il que la centrale a été remise en état par des experts canadiens et qu'elle paraît à nouveau flambant neuve. Capacité : 1,6 MW.
De plus elle est passée à l'ère automatique. Auparavant les manœuvres étaient manuelles.
L'eau coule de source, oui mais...
Par contre ce qui est indispensable pour assurer la viabilité d'une centrale hydro, c'est le renouvellement de sa ressource principale : l'eau.
L'eau coule de source, pense-t-on devant le merveilleux spectacle du Saut-Mathurine.
Mais c'est une illusion. L'eau est alimentée par les milliers d'arbres qui protègent les sources là-haut dans la montagne et dont la disparition provoque l'érosion, véritable catastrophe multiple.
D'un côté, l'érosion envoie le sol et les fatras végétaux et minéraux remplir le barrage (sédimentation) faisant baisser le niveau de l'eau convoyée dans les moteurs de la centrale... qui finiront par s'arrêter.
D'un autre côté, le déboisement et l'érosion provoquent l'assèchement des sources.
Outre quantité d'autres conséquences que nous connaissons bien puisque c'est le mal principal de notre pays.
Les malheurs de Péligre...
Littéralement ce qu'il est advenu à la centrale hydro-électrique de Péligre, immense projet capable en son temps (inaugurée en 1971 avec une capacité moyenne de 45 MW) de desservir la capitale haïtienne et au moins trois départements géographiques (l'Ouest, le Centre et l'Artibonite).
Mais moins de dix ans plus tard, Péligre commençait à battre de l'aile. Et en 1986, à la chute du régime Duvalier, le mal était consommé.
Aujourd'hui la majorité du pays est alimentée par des centrales thermiques qui, avec le coût actuel du carburant, met l'électricité pratiquement au rang des produits au-dessus de nos moyens.
Des précautions semblent avoir été prises pour protéger Saut-Mathurine du même désastre.
D'abord l'obligation reconnue de conserver sa valeur touristique et de patrimoine naturel national.
Le site a été érigé au rang de parc national, délimité et placé sous une surveillance constante.
Ensuite la première impression que les ressources forestières sont restées intactes comme au premier jour.
Actuellement la chute (ou Saut) ne débite que la moitié de son volume, mais il suffit de fermer le barrage pour qu'elle retrouve toute sa force.
Alerte, une petite fumée...
Mais attention, pour peu qu'on ait l'œil exercé, on aperçoit là-haut, tout là-haut, jusqu'en haut, une petite fumée. Devinez ce que c'est : des fabricants de charbon de bois. On coupe donc des arbres. Et exactement là d'où s'échappent les eaux du Saut-Mathurine, ou bassin versant.
Et cela ne tarde pas à se matérialiser. En rentrant à Camp Perrin, nous doublons un camion de livraison d'eau mais avec un étrange chargement installé directement au-dessus de la citerne. Devinez : des sacs de charbon de bois. Plus loin nous voyons aussi un grand lot de planches au bord de la route.
Malgré toutes les précautions prises, on pille Saut-Mathurine non seulement de son eau, mais aussi de ses arbres pour en faire du charbon et des planches.
La surveillance n'est donc pas suffisante.
Camp Perrin la belle...
Cependant sur la route du retour à Camp Perrin la belle, on est frappé de ne pas rencontrer un seul mendiant.
Les maisons paysannes n'ont rien des masures qui sont courantes lorsqu'on parcourt d'autres régions du pays.
Beaucoup sont situées au fond de vastes jardins. Une région apparemment riche en productions vivrières.
Bientôt le coup d'envoi de la construction de la route Cayes - Jérémie par Camp Perrin et Pestel, reliant le Sud à la Grande Anse. Les travaux devront se terminer en 2009.
Cette route est vitale car elle donnera accès à l'un des greniers du pays.
D'autre part, le tourisme régional sera aussi gagnant. Il suffit de voir toutes les possibilités et les originalités existant dans la ville de Camp Perrin qui est en train de retrouver ses fastes d'antan de coin de villégiature préféré des Haïtiens.
Rues adoquinées (pavées). Maisons style gingerbread au fond de grandes cours très cossues et croulant de verdure - dont plusieurs sont transformées en pavillons pour touristes (Family House, L'Escale, Cap Inn, Auberge Distribution, et sur la route menant à Camp Perrin, Le Recul). Pas besoin d'aller bien loin pour la clientèle, ce sont les natifs de Camp Perrin eux-mêmes et leurs amis de tous les coins de la diaspora.
La table est toujours bien mise...
Comme distractions, la visite à Saut-Mathurine, le bain à La Distribution ou à La Prise. Le Canal d'Avezac qui remonte à l'époque coloniale.
La promenade dans les jardins profonds du centre catholique de Mazenod est aussi un must, pourvu qu'on soit invité.
Camp Perrin peut se flatter aussi d'être la commune du département (Sud) détenant le plus fort taux de scolarisation (76 écoles).
Et une conscience civique poussée. Ce sont les habitants (et habitantes) eux-mêmes qui assurent une telle propreté des rues.
La table est toujours bien mise. Et grâce à notre hôtesse, Mme Rose Ila (Man Toule) Remarais, nous avons vécu le passage de la tempête tropicale (" Fay ") comme un doux moment.
Et puis, du courant 24 heures sur 24.
Marcus, 15 Août 2008
gwotoro- Super Star
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Nombre de messages : 3974
Localisation : Canada
Date d'inscription : 20/08/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: le balancier
Re: Haiti en Marche: Cap sur Camp Perrin la belle
Il ne suffit pas seulement d'avoir un ingenieur mecanicien pour assurer le maintien et le bon fonctionnement d'une centrale electrique.il faut aussi des tourneurs mecaniques pour construire les pièces de rechange pour les turbines.Combien de tourneurs mecaniques avons-nous en haiti.Combien d'ecoles professionnelles avons-nous pour preparer ces cadres?
pourquoi n'apprend-t-on pas à nos ferblantiers de construire des rechaux solaires et meme electriques ainsi nos paysans cesseront de couper les arbres.Non on prefère apprendre à nos jeunes gens l'etude de la litterature francaise pour qu'ils deviennent de beaux parleurs pretentieux.Entre temps l'erosion empeche a la terre de produire les aliments dont nous avons besoin et nous contemplons cette catastrophe en luttant pour les postes ministeriels.
pourquoi n'apprend-t-on pas à nos ferblantiers de construire des rechaux solaires et meme electriques ainsi nos paysans cesseront de couper les arbres.Non on prefère apprendre à nos jeunes gens l'etude de la litterature francaise pour qu'ils deviennent de beaux parleurs pretentieux.Entre temps l'erosion empeche a la terre de produire les aliments dont nous avons besoin et nous contemplons cette catastrophe en luttant pour les postes ministeriels.
Rodlam Sans Malice- Super Star
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Nombre de messages : 11114
Localisation : USA
Loisirs : Lecture et Internet
Date d'inscription : 21/08/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: Stock market
Re: Haiti en Marche: Cap sur Camp Perrin la belle
Des étrangers avaient créé l'Atelier Ecole de Mecanique Agricole à Camp Perrin, avec fraises, presses et tous les équipements que vous pouvez imaginer mais je pense qu'ils ont fermé après qu'un de leur membre ait été assassiné pendant un cambriolage.Rodlam Sans Malice a écrit:Il ne suffit pas seulement d'avoir un ingenieur mecanicien pour assurer le maintien et le bon fonctionnement d'une centrale electrique.il faut aussi des tourneurs mecaniques pour construire les pièces de rechange pour les turbines.Combien de tourneurs mecaniques avons-nous en haiti.Combien d'ecoles professionnelles avons-nous pour preparer ces cadres?
Jude- Super Star
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Localisation : Frans
Loisirs : Financial Exchanges - Geopolitic
Date d'inscription : 21/08/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: Le progressiste !
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