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Ayiti nan ban dèryè pou koripsyon, dwèt long siperyè, shat mimi, gwo makou

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Message  Rico Mar 23 Sep 2008 - 18:11

La corruption tue avertit l'ONG Transparency international
23 septembre 2008 - AFP

La corruption dans les pays pauvres est une véritable "catastrophe humanitaire" qui tue, avertit l'ONG Transparency International (TI), dont le rapport 2008 publié à Berlin montre du doigt l'Irak, la Somalie, la Birmanie ou encore Haïti.

"Dans les pays les plus pauvres, la corruption peut être une question de vie ou de mort, par exemple quand de l'argent pour des hôpitaux ou de l'eau potable est en jeu", a mis en garde la présidente de l'ONG, Huguette Labelle, lors d'une conférence de presse.

Mais le phénomène n'épargne pas les démocraties occidentales développées, a-t-elle souligné.

Depuis 1995, l'ONG publie chaque année un indice de perceptions de la corruption (CPD) classant 180 pays selon l'analyse d'un groupe international d'hommes d'affaires, d'experts et d'universitaires.

"La persistance des hauts niveaux de corruption et de pauvreté touchant de nombreux pays dans le monde est comparable à une catastrophe humanitaire permanente et ne saurait être tolérée", a relevé Mme Labelle.

L'indice va de 10 pour un État perçu comme "propre" à zéro pour un État perçu comme "corrompu".

Les meilleurs de la classe des pays "propres" sont le Danemark, la Suède et la Nouvelle-Zélande, avec chacun un indice de 9,3 points, suivis de Singapour, avec 9,2.

Les reculs les plus sensibles sont enregistrés par la Bulgarie, le Burundi, les Maldives, la Norvège et le Royaume-Uni. Des progrès significatifs ont été réalisés par l'Albanie, Chypre, la Géorgie, l'île Maurice, le Nigeria, Oman, le Qatar, la Corée du Sud, Tonga et la Turquie, selon l'ONG.

"Nous n'avons aucune raison d'être moins inquiets de la situation dans les pays privilégiés", a souligné Mme Labelle. "Les coûts de la corruption y sont également élevés (...) directement aux dépens des citoyens et de la confiance dans le gouvernement et le monde des affaires", a-t-elle ajouté.

TI invite en outre avec insistance les pays aisés à faire davantage pour éviter que leurs entreprises ne cherchent à corrompre les dirigeants étrangers ou que leurs banques ne ferment les yeux sur la provenance des fonds.

Cette attitude "mine la crédibilité des pays aisés lorsqu'ils appellent à lutter contre la corruption dans les pays pauvres", a lancé Mme Labelle.

Les pays pauvres sont souvent pénalisés par une justice corrompue et un système parlementaire inefficace. Les pays aisés souffrent quant à eux d'une régulation insuffisante du secteur privé et d'un manque de contrôle des institutions et des transactions financières, selon TI.

"Lutter contre la corruption nécessite un contrôle fort via des parlements, des forces d'exécution de la loi, des médias indépendants et une société civile dynamique", selon Mme Labelle.

"Lorsque ces institutions sont faibles, la spirale de la corruption échappe à tout contrôle avec d'horribles conséquences pour le peuple, et plus généralement pour la justice et le respect des égalités", a-t-elle relevé.

Dans les pays pauvres, la corruption menace la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) que se sont fixées les Nations unies d'ici 2015, car elle risque d'alourdir la facture de 35 milliards d'euros, selon des calculs de l'organisation.

L'Union africaine estime que la corruption coûte 148 milliards de dollars au continent chaque année, ce qui correspond aux PIB cumulés du Kenya, de la Tanzanie et du Cameroun.

L'ONG espère que son constat encouragera les pays donateurs --qui se réunissent le 25 septembre à New York en marge de l'Assemblée générale de l'ONU-- à doubler leur aide pour renforcer les institutions dans les pays pauvres.

Les quinze premiers et les quinze derniers pays au classement international 2008 du degré de perception de corruption:

1. Danemark 9,3
. Suède 9,3
. Nouvelle-Zélande 9,3

4. Singapour 9,2

5. Finlande 9,0
. Suisse 9,0

7. Islande 8,9
. Pays-Bas 8,9

9. Australie 8,7
. Canada 8,7

11. Luxembourg 8,3

12. Autriche 8,1
. Hong Kong 8,1

14. Allemagne 7,9
. Norvège 7,9


166. Ouzbékistan 1,8
. Turkménistan 1,8
. Zimbabwe 1,8
. Cambodge 1,8
. Kirghizistan 1,8

171. République démocratique du Congo 1,7
. Guinée équatoriale 1,7

173. Guinée 1,6
. Tchad 1,6
. Soudan 1,6

176. Afghanistan 1,5

177. Haïti 1,4

178. Irak 1,3
179. Birmanie 1,3

180. Somalie 1,0

Ayiti nan ban dèryè pou koripsyon, dwèt long siperyè, shat mimi,  gwo makou Premye23082008Ki koze sa antouka ti peyi m pa nan bounda klasman, devan Irak, Bimani ak Somali. Men mwayenn 1, 4 fè mal anpil rico. Papa bon Dye delivre ti peyi sa anba move zengredyan kap sal repitasyon nou. Mwen menm bouki pito m mande rico pou kenbe dignite m. Zafè foure zago, dwèt long siperyè nan saki pa pou mwen li pa bon.
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Message  Sasaye Mar 23 Sep 2008 - 18:36

Epitou, mwen ta renmen konnen sou ki kritè IT baze l pou vini ak koklizyon sayo.
Nou konnen gen kiripsyon an Ayiti, men kijan yo figire 1,4 la?

Kijan yo figire 8,7 Kanada a?

Se yon ONG IT ye. Ki kote enterè pa yo chita?
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Message  piporiko Mar 23 Sep 2008 - 21:56

Qui se cache derrière la très opaque Transparency International ?(reseau voltaire)





La presse internationale commente le dernier rapport de Transparency International sur la corruption dans le monde. Elle accepte les conclusions de ce documents sans se poser de questions sur ses auteurs, leur méthodologie et leur finalité.

Transparency International se présente comme « une organisation de la société civile globale conduisant la lutte contre la corruption ». En d’autres termes, sa fonction est d’ouvrir de nouveaux marchés aux entreprises multinationales en accusant de corruption les gouvernements qui leur résistent et, en définitive, de favoriser la globalisation économique.

Bien qu’elle s’affirme organisation non-gouvernementale, Transparency International est un pseudopode de la National Endowment for Democracy (NED), la principale agence d’intervention légale des gouvernement états-unien et britannique. Rien d’étonnant donc à ce que ses principaux dirigeants soient liés à la CIA états-unienne et au MI6 britannique.

Transparency International a été créée par Peter Eigen, un juriste allemand qui travailla pendant 25 ans à la Banque mondiale avant de devenir consultant à la Fondation Ford, paravent philanthropique de la CIA. Aujourd’hui, M. Eigen a rejoint la Carnegie Endowment for International Peace, autre paravent de la CIA. Surtout, il est devenu l’un des administrateurs de Crown Agents (littéralement les Agents de la Couronne), un ancien service de la Couronne britannique, privatisé en 1997, chargé de l’assistance des gouvernements étrangers dans les processus de privatisation. C’est à ce titre que Peter Eigen a joué un rôle essentiel dans le processus de privatisation de l’économie irakienne sous occupation anglo-saxonne, Crown Agents étant alors sous-traitant de l’USAID.
M. Eigen est l’époux de Gesine Schwan, l’universitaire allemande spécialisée dans la dénonciation de l’anti-américanisme et candidate malheureuse du SPD à la présidence de la République.

La canadienne Huguerre Labelle a succédé à M. Eigen à la présidence de l’organisation. Mme Labelle est elle-même l’ex-président de l’Agence canadienne pour le développement international, c’est-à-dire l’homologue canadienne de l’USAID.

M. Eigen a composé un Conseil Consultatif qui sert de caution à l’organisation. On y trouve côte-côte ses amis de Crown Agents et de la Fondation Carnegie, les anciens présidents d’Allemagne et des États-Unis Richard von Weizsäcker et Jimmy Carter, le directeur général de l’Organisation mondiale du commerce Pascal Lamy, etc…

Transparency International dispose de branches dans une centaine de pays. La plus importante étant bien sûr la branche états-unienne. Elle a été co-fondée par deux personnalités au profil remarquable :
Frank Vogt, un autre ancien de la Banque mondiale, est un chantre de la globalisation. Il est aujourd’hui employé par l’American Entreprise Institute aux côtés de son ami Paul Wolfowitz, ancien directeur de la Banque mondiale.
Michael J. Hershman, un ancien officier des services de renseignement militaire, a été le n°2 de l’USAID et dirige aujourd’hui l’unité anti-terroriste de la Chambre de commerce des États-Unis.

La branche française est présidée par Daniel Lebègue, ancien vice-président de la BNP. Au conseil d’administration, on trouve l’ancien secrétaire général de l’OCDE, Jean-Claude Paye ; tandis qu’au haut-conseil, on trouve l’ancien président du Fonds monétaire international, Jacques de Larosière, aux côtés de Pierre Rosanvallon, ancien secrétaire général de la Fondation Saint-Simon.

Transparency International est le plus discret possible sur ses financements. C’est bien normal, car sesprincipaux bailleurs ne sont autre que la National Endowment for Democracy (NED) et l’USAID, suivis par la Fondation Soros et la Fondation Ford, et une kyrielle de multinationales (BP-Amoco, Exxon, Rio Tinto, Shell...) dont l’intégrité sont légendaires.

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