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BARAK OBAMA : NI JESUS-CHRIST, NI FIDEL CASTRO

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Message  piporiko Sam 7 Fév 2009 - 16:44


J’ai eu la chance de participer à deux campagnes de Barak Obama dans l’état de Pennsylvanie. J’ai voulu voir de près à qui il ressemble et, surtout, observer le comportement de ceux qui venaient l’écouter, sans oublier mon intention de saisir l’histoire comme témoin oculaire. Il est charmant, plein de vigueur, sûr de lui-même et présente les caractéristiques d’un vainqueur. Par moment, il rappelle la jeunesse et le fougue d’un Thomas Sankara, mais en réalité il n’y a rien de similaire, à part les gestes. Probablement, s’il héritait d’une situation extraordinaire, il pourrait se mettre à la hauteur, en jouant en leader extraordinaire. Bref, pour la société américaine il représente un révolutionnaire du type de Jésus-Christ, pour certains progressistes du monde, un Fidel Castro, pour d’autres un rêveur ou un calculateur.

Etre chef d’état d’un empire

Les Etats-unis sont le sommet d’une structure pyramidale impérialiste, composée d’anciens états colonialistes/esclavagistes de l’Europe et d’autres apprentis sorciers étendant leurs tentacules sur le globe.
L’Amérique a sans doute dérété l’abolition de l’esclavage en 1865, n’empêche que si Barak Obama était né bien des années auparavant il aurait été la propriété d’un maître, quelque part dans l’union, comme esclave. Entre-temps il faut rappeler qu’Haïti avait déjà aboli l’esclavage depuis 1804. Le peuple haïtien était donc déjà 61 ans en avance de la plus grande démocratie du monde.



Le malaise économique favorise le courant réformateur du système qui exige une certaine humanisation

A travers l’histoire, les empires présentent les mêmes caractéristiques. Ils cherchent à étendre incessamment leur autorité et culture sur les autres peuples, ils font la guerre en permanence par nécessité de nouvelles conquêtes, ils punissent dans le sang tout mouvement de rébellion, et façonnent leurs citoyens à se considérer des êtres supérieurs…
Un empire ne peut être détruit sans le bouleversement de sa base culturelle comme ordre dominant. Les contradictions fréquentes donnant lieu à des mécontentements quotidiens sont les signes indispensables d’une potentielle fin de règne. La crise financière actuelle qui frappe les institutions bancaires et de crédit ne suffit pas pour imposer des changements radicaux au sein de l’empire. Par contre, le malaise économique favorise le courant réformateur du système qui exige depuis toujours une certaine humanisation. Tout en prenant soin de sauvegarder les détenteurs traditionnels des moyens de production. Il suffit de jeter un coup d’oeil sur la proposition des 700 milliards de dollars de l’administration Bush pour sauver le système financier, que Barak Obama et John MC Cain ont supportée. Cet accord aide à déceler les limites des deux candidats, en particulier le candidat afro-américain. Donc, l’intérêt de l’empire doit prévaloir, et qui pis est, le président élu n’a promis ni promu de bouleversements sociaux politiques, il s’engage à faire que le 21e siècle soit un autre siècle américain. Ce qui me rappelle étrangement le document stratégique et politique, intitulé « Project for the new american century » de Paul Wolfowitz, Dick Cheyney (le cousin d’Obama), Richard Pearl…Ces messieurs qui viennent piteusement d’échouer au sein de l’administration de George Bush. Un rapprochement qui entre dans la lignée des chefs d’état de l’empire.
Etre chef d’état d’un puissant empire comme les Etats-Unis, n’a rien du hasard. Nous constatons l’émergence d’un homme politique bourré d’audace qui a réussi à convaincre « The establishment » qu’il sera un président comme tous les autres, prêt a défendre les intérêts des puissants.
Cela ne signifie en aucun cas que l’émergence d’un président hors du statu quo ante n’est pas possible. Mais les conditions sociopolitiques indispensables conduisant à cette transformation sont très loin d’être présentes, donc il n’y a aucune menace réelle pour l’empire. Au contraire, la montée d’Obama constitue un élément important pour la stabilité sociale au sein de l’empire. Il incarne l’espoir pour la classe moyenne que l’administration sortante a appauvrie pendant huit ans au profit des riches. Obama joue son rôle de pacificateur, il a déjà invité ceux qui ont perdu leurs maisons à attendre, en promettant un futur reluisant mais tout en soulignant que cela va être dur avant ce changement. Il représente une sécurité essentielle pour le grand capital financier international et national. Déjà, la classe moyenne adhère à sa demande d’attente.
Maintenant, s’il compte délivrer toutes les promesses électorales, aura-t-il le support total des riches pour ce « new deal ». Si sous l’administration de Roosevelt, les riches avaient une patrie d’indentification ou le sentiment d’appartenance, les choses ont beaucoup évolué pendant ces derniers 70 ans. Les riches s’identifient exclusivement à leurs capitaux éparpillés sur tout le globe et non à une bande de terre. C’est l’un des effets probants de l’impérialisme outrancier: le nationalisme s’est affaibli et a été sacrifié au profit de l’intérêt et profit individuels. Voila l’héritage du nouveau président Barak Obama.

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Message  piporiko Sam 7 Fév 2009 - 16:45

Barak Obama a, comme par magie, effacé Hillary Clinton des primaires, pour gagner le ticket du parti démocrate comme candidat à la présidence, pour ensuite faire une bouchée du rival républicain aux élections nationales, le sénateur John MC Cain. Pour réaliser une prouesse pareille dans une société aussi conservatrice que celle des Etats-unis, il faut en soi des qualités singulières dépassant les traditions. Obama est grand orateur, il respecte les règles traditionnelles d’une campagne électorale américaine, affirmant sa personnalité inspiratrice de changement et proche des jeunes. Fils d’un immigré africain et d’une blanche américaine, il a su se frayer un chemin à travers le monde blanc jusqu'à s’imposer et effacer ce « complexe de nègre » qui a souvent tenu à distance les noirs les plus cultivés et intelligents de l’Amérique. Il est irrésistible, beau comme lui seul, et par-dessus tout, il rassure. Sans négliger sa confiance en lui-même.

Si Herbert Marcus était vivant, il verserait aussi des larmes comme Jessy Jackson en ce mémorable jour du 4 novembre 2008, lors de l’adresse victorieuse d’Obama à Chicago. Obama a pu, par un je ne sais quelle magie, réuni en une majorité écrasante tous les libéraux à sa candidature, même ceux qui différaient d’opinion avaient promis de se taire. L’ambiance était semblable à celle du 16 décembre 1990 en Haïti, la seule différence est que le peuple haïtien était plus conscient du risque encouru en votant le prêtre des pauvres à la présidence. L’avenir allait lui donner raison, car sept mois après, les sbires militaires avaient repris le pouvoir pour assassiner cinq mille âmes. Bref, le niveau de conscience du peuple haïtien a toujours été plus élevé que celui du peuple américain.

Ni Christ, ni Fidel

Jésus-Christ et Fidel Castro, deux hommes qui ont marqué l’histoire de l’humanité, l’un plus pragmatique que l’autre, mais symbolisant en eux l’espoir d’un grand humanisme et le désir d’un autre monde plus équitable. Obama n’est ni l’un, ni l’autre, mais mobilise les adeptes de ces deux tendances.
Obama représente la fierté d’un groupe anthropologique qui a subi les calamités de l’esclavage et du lynchage quotidien, hier encore. Son ascendance à la présidence est perçue comme une révolution par les damnés de la terre, qu’ils soient en Amérique ou en Europe. Pour la majorité des Noirs américains, il n’y a plus de plafonds au-dessus de leurs têtes, en ce sens c’est une revanche de l’histoire. Pour d’autres, la surprise est si grande qu’ils n’arrivent pas à le croire et décident de jouer aux imbéciles jusqu'au vingt janvier 2009, date inaugurale du nouveau président. Certainement, la sociologie politique américaine va subir des changements énormes, les jeunes loups (noirs et blancs) qui jusqu'à présent étaient attirés par la fortune, vont réexaminer leur participation dans la politique. Donc, l’ancien monde de la politique américaine est menacé de la possibilité de l’émergence d’une nouvelle classe politique avec des idées nouvelles. Obama symbolise cet espoir.
En 1998, lors de la coupe du monde de football organisée en France, l’Europe avait déjà goûté les délices du triomphe français avec une équipe plurielle, composée majoritairement de noirs. Tous étaient descendus dans la rue pour fêter la victoire de l’équipe nationale sans exclusion de races. Aux Etats-Unis, la liesse du soir du 4 novembre était similaire, ce qui porte à penser sérieusement à un potentiel changement à propos de la vision de l’homme par l’homme. Barak Obama incarne cette vision, ce qui est honorable. Cependant, la domination impériale va au-delà des préjugés traditionnels. Qu’on soit blanc, noir, jaune…l’essentiel dépend du groupe social vers lequel sont favorablement orientées les actions politiques, sociales et économiques d’un chef d’Etat ou d’un régime politique. La force de l’impérialisme est dans sa capacité à se réinventer, s’adapter pour se réimposer plus tard, en poursuivant le seul et unique objectif, l’exploitation.
Jésus-Christ a dit dans l’un de ses cris, « je ne suis pas venu pour unifier, mais pour diviser ». A savoir, qu’il n’y a pas lieu de mélanger de l’huile avec de l’eau. Barak Obama veut réaliser cette entente entre les classes subissant les coups de grisou de l’exploitation et ceux qui le perpétuent. Impossible équation !
Les libéraux ou hommes de gauche de la société américaine ont entonné le refrain Obama comme ceux-là dépourvus de formation politique et idéologique. Ils souffrent passionnément du besoin d’un leader ou d’un mouvement populaire capable de rétablir la balance idéologique éclipsée de l’après guerre froide. En guise de prioriser l’organisation pour arriver à cette fin, ils se mettent plutôt religieusement à l’écoute de l’actualité internationale, afin de pactiser avec des mouvements ou leaders de masse en gestation. En 1990, c’était Jean B. Aristide, pour en arriver éventuellement jusqu’à Hugo Chavez. Ils sont avides d’un héros. Obama est celui du jour ; comme pour un plat on se met à table, sans se soucier de la saveur et du goût, on rit on chante et on se nourrit. Quand le peuple sera déçu de l’orientation politique, économique, sociale et idéologique du gouvernement, on se réunira pour protester comme d’habitude. Mais on aura oublié que le leader n’avait jamais promis de transformation sociale en faveur de la majorité, parce que tout simplement il n’était pas dans la lignée d’un Fidel Castro, cela ne faisait pas partie de son agenda. Si Dieu n’existait pas, il faudrait l’inventer, a-t-on dit. Obama est de cette catégorie, il est le produit d’une soif proche de la luxure, rendant déraisonnable et irréaliste les progressistes du monde entier. Je mets en garde les illusionnistes, les grands aventuriers et les « étapistes » qui peuplent la faune politique. Obama ne va pas résoudre les problèmes des exploités des Etats-Unis ou du monde, déjà il est mal parti en se piégeant d’innombrables fois au cours de sa trop longue campagne électorale.
Barak Obama a été frappé par la longueur de la campagne électorale, d’une part contre Hillary Clinton et d’autre part contre John Mc Cain. Pour tenir ses partisans en haleine, il doit sortir de temps en temps de nouvelles idées de sa caboche. Ainsi, il est astreint à faire des promesses rassurantes aux groupes qui doutent de son allégeance au grand capital financier international ou tout simplement au statu quo ante.

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Message  piporiko Sam 7 Fév 2009 - 16:45

Obama s’est piégé avant même sa prestation de serment :




Perception de faiblesse et de lâcheté ...?

1- Obama n’est plus à l’offensive, l’agenda de changement promis est vite relégué au second plan. Il doit gouverner au profit de l’alliance judéo-chrétienne pour se distancer de l’épithète islamique collé à sa peau. Le poids du lobby juif dans la balance de la politique américaine est unique dans toute l’histoire de l’humanité. Aucun groupe minoritaire n’a jamais influencé les décisions politiques d’une nation autant que les juifs le font aux Etats-Unis. Ils sont présents dans toutes les avenues du pouvoir, exécutif, judiciaire et surtout législatif, en passant par les gouvernements locaux. L’église chrétienne représente le fer de lance de l’offensive juive à la conquête du pouvoir en Amérique. Donc, la politique étrangère d’Obama sera perçue en fonction d’une approche très kissingerienne consistant à défendre l’intérêt d’Israël exclusivement au conflit du Proche-Orient.
2- Au cours du dernier débat télévisé contre son adversaire John Mc Cain, Obama a commis une gaffe lorsqu’il a osé déclarer qu’il entend mettre de l’ordre dans l’économie en redistribuant les richesses nationales. Ce qui avait apporté de l’eau au moulin de son adversaire républicain qui n’a jamais caché son choix idéologique à rendre les riches plus riches. Pour démontrer sa bonne foi, il doit à tout prix exprimer son entêtement à sauvegarder les privilèges des riches pour éviter la perception communiste à son égard. Aux Etats-Unis, dès qu’on parle de distribution de richesse, tous les regards se tournent vers la source de tels propos, y compris même ceux qui n’ont pas un sou.
3- L’administration de Barak Obama est contrainte de faire la guerre. La perception de faiblesse et de lâcheté que les « warmongers » se font des dirigeants démocrates est très active dans les esprits de chaque américain, y compris les plus érudits. L’absence de formation et de complicité militaires constitue pour lui un problème sérieux. Pour effacer cette perception de commandant en chef faible, il poursuivra les guerres en cours et allumera de nouveaux foyers pour faire crépiter les armes. D’ailleurs, un empire n’opère jamais efficacement sans une redoutable armée pour la conquête et la défiance. Bill Clinton, l’ancien président américain, sait exactement de quoi il retourne. N’ayant pas été à l’école militaire, il a dû prouver à son peuple qu’il est un homme fort, il a ses petites guerres à son actif aussi, en dépit de sa position antérieure contre le guerre du Vietnam.
4- L’une des plus agressives attaques contre Obama est son manque d’expérience. Tous les candidats l’ont utilisée contre lui pendant toute la campagne électorale, les gens ordinaires conservant cette même réserve à son endroit. Pour se frayer une sortie, il a puisé dans le même établissement pour se former un gouvernement. C’est le clitonisme sans Bill Clinton (sa femmes est là de toute façon), puisque une grande majorité des cadres de celui-ci compose le cabinet d’Obama de bas en haut. Il a pu masquer cette défaillance technique. Ajouter à cela le fait qu’il ait conservé à son poste l’ancien Secrétaire d’état à la défense, Robert Gate. Pour d’innombrables américains, il semble qu’on deviendrait commandant en chef après s’être formé à une école. Drôle de conception.

Mes souhaits au nouveau président




Bien joué, Papa! Sasha Obama félicite son Père après son discours d´investiture.

L’ascendance d’Obama à la présidence marque un tournant historique majeur dans les relations entre les races aux Etats-Unis et projette une nouvelle approche conceptuelle du futur. Les Européens prennent note. Définitivement il y a quelque chose qui est en marche vers le changement au niveau des races. La nouvelle génération de femmes et d’hommes semble se démarquer de l’héritage ancestral ou familial. L’incompétence n’est plus perçue sous un angle épidermique, l’échec n’est pas innée à une race, mais il est dans l’homme, ainsi se perpétue l’histoire. C’est une avancée spectaculaire, cependant cela ne suffit ni pour soulager les souffrances des peuples, ni pour mettre fin aux multiples convulsions du monde. Ce qu’il faut abolir c’est le type de rapport entre les hommes, en commençant par mettre fin au système d’exploitation de l’homme par l’homme. Obama, premier noir à la tête de la plus grande puissance du monde, sera au service des riches comme les autres avant lui. Le vrai pouvoir est entre les mains de ceux qu’on ne voit pas, mais qui dictent leurs lois aux citoyens du monde. Je rappelle que quatre (4) anciens présidents américains ont été victimes d’assassinat dans l’histoire, Abraham Lincoln en 1865 ; James Garfield en 1881 ; William Mckinley en 1901 ; John F Kennedy en 1963. Mes souhaits les plus sincères de réussite au nouveau président des Etats-Unis d’Amérique, Sir Barak Hussein Obama.

Joel Léon

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