Premiere victime du lobby juif sous Obama
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Premiere victime du lobby juif sous Obama
Déclaration de Charles Freeman après son désistement d’un poste aux Renseignements US
Par Charles Freeman
Charles Freeman, un diplomate chevronné qui devait devenir le principal analyste des services de renseignements américains s’est désisté mardi. Il a publié une déclaration accusant le "Lobby Israélien" de "diffamation".
Voici le texte de sa déclaration.
A ceux qui m'ont soutenu et encouragé pendant la polémique de ces deux dernières semaines, vous avez ma gratitude et mon respect.
Vous avez vu maintenant la déclaration du directeur du Renseignement national, Dennis Blair, disant que je suis revenu sur ma précédente acceptation de son invitation à la présidence de la National Intelligence Council.
J’en ai conclu que le déluge de déformations calomnieuses de mes antécédents ne cesserait pas avec ma prise de fonction. Au lieu de cela, les efforts déployés pour me salir et détruire ma crédibilité continueraient.
Je ne crois pas que le National Intelligence Council peut fonctionner de manière efficace si son président fait constamment l'objet d’attaques venant de personnes peu scrupuleuses avec un fervent attachement aux opinions d'une faction politique dans un pays étranger. J'ai accepté de présider le NIC pour le renforcer et le protéger contre toute politisation, et non pas pour le soumettre aux efforts déployés par un groupe d'intérêt spécial désirant imposer leur contrôle à travers une longue campagne politique.
Comme ceux qui me connaissent le savent bien, j'ai beaucoup aimé la vie depuis que je me suis retiré du gouvernement. Rien n'est plus éloigné de ma pensée que le retour au service public.
Lorsque l'amiral Blair m'a demandé de présider le NIC, j'ai répondu que je comprenais qu'il "me demandait de donner ma liberté d'expression, mes loisirs, la plus grande partie de mes revenus, de me soumettre à la coloscopie mentale d'un polygraphe, et de reprendre un travail quotidien avec de longues heures de travail et une ration quotidienne de mauvais traitements politiques".
J'ai ajouté que je me demandais «s'il n’y avait pas une sorte d’inconvénient à cette offre." J'étais conscient du fait que personne n'est indispensable, je ne suis pas une exception.
Il m’a fallu des semaines de réflexion avant de conclure qu’étant donné la situation difficile sans précédent dans laquelle se trouve actuellement notre pays à l'étranger et au niveau interne, je n'avais pas d'autre choix que d'accepter l'appel au retour dans le service public.
J'ai alors démissionné de tous les postes que j'avais et de toutes les activités dans lesquelles j'étais engagé. J'attends maintenant avec impatience de revenir à la vie privée, libre de toutes mes obligations antérieures.
Je ne suis pas assez prétentieux pour croire que cette polémique me concernait directement et non des questions de politique publique. Ces questions n’ont pas grand-chose à voir avec le NIC et ne sont pas au cœur de ce que j’espérais faire pour contribuer à la qualité de l'analyse mise à la disposition du président Obama et de son administration.
Pourtant, je suis attristé par ce qu’ont révélé au sujet de l'état de notre société civile la polémique et les critiques publiques au vitriol de ceux qui se sont consacrés à l’entretenir. Il est évident que nous, les Américains ne pouvons plus avoir une sérieuse discussion publique ou un jugement indépendant sur les questions de grande importance pour notre pays, tout comme nos alliés et amis.
Les diffamations me concernant et leurs pistes d’emails facilement traçables montrent de façon certaine qu'il y a un lobby puissant déterminé à empêcher que soit diffusé toute opinion autre que la sienne, et encore moins de laisser les Américains comprendre les tendances et les événements au Moyen-Orient.
La stratégie du Lobby Israélien touche le fond du déshonneur et de l'indécence et comprend la diffamation, les citations sélectives inexactes, la déformation volontaire d’un dossier, la fabrication de mensonges, et un total mépris de la vérité. L'objectif de ce lobby est le contrôle du processus politique par l'exercice d'un droit de veto sur la nomination des personnes qui contestent le bien-fondé de son point de vue, la substitution d’une justesse politique de l'analyse, et l'exclusion de toutes les options pour la prise de décisions par les Américains et notre gouvernement autres que celles qu'il favorise.
C’est particulièrement ironique d’être accusé d'égards déplacés pour des opinions au sujet de sociétés et de gouvernements étrangers par un groupe ayant aussi clairement l'intention de faire appliquer une adhésion à la politique d'un gouvernement étranger - dans ce cas, le gouvernement d'Israël.
Je pense que l'incapacité de l'opinion publique américaine à débattre, ou du gouvernement à examiner toute option de politique américaine au Moyen-Orient opposée à la faction au pouvoir en Israël a permis à cette faction d'adopter et de maintenir des politiques qui à terme menacent l'existence de l'État d'Israël. Il est interdit à qui que ce soit aux États-Unis de le dire. Ce n'est pas seulement une tragédie pour les Israéliens et leurs voisins au Moyen-Orient, mais cela nuit de plus en plus à la sécurité nationale des États-Unis.
L’agitation scandaleuse qui a fait suite à la fuite concernant ma nomination imminente sera considérée par beaucoup comme soulevant de graves questions quant au fait de savoir si l'administration Obama sera en mesure de prendre ses propres décisions sur le Moyen-Orient et les questions liées. Je regrette que ma volonté de servir dans la nouvelle administration ait fini par jeter le doute sur sa capacité à examiner, sans parler de décider quelles politiques pourraient le mieux servir les intérêts des États-Unis au lieu de ceux d'un Lobby ayant l'intention de faire respecter la volonté et des intérêts d'un gouvernement étranger.
Devant le tribunal de l'opinion publique, contrairement à une cour de justice, on est coupable jusqu'à preuve du contraire. Les allocutions d’où des citations ont été tirées hors de leur contexte sont disponibles pour tous ceux qui sont intéressés par la lecture de la vérité. L'injustice des accusations portées contre moi est évidente pour ceux qui ont l'esprit ouvert. Ceux qui ont cherché à attaquer ma personne ne sont pas intéressés par les réfutations que je ou quelqu'un d'autre pourrait faire.
Néanmoins, pour le dossier : je n'ai jamais cherché à être payé ou accepté le paiement d’un gouvernement étranger, que ce soit l'Arabie Saoudite ou la Chine, contre tout service, je n'ai jamais parlé au nom d'un gouvernement étranger, de ses intérêts, ou de ses politiques. Je n'ai jamais fait pression sur n'importe quelle agence de notre gouvernement pour une raison quelconque, étrangère ou nationale.
Je suis moi-même, personne d'autre, et à mon retour dans la vie privée, je servirai une fois de plus – et à mon grand plaisir – personne d’autre que moi. Je vais continuer à m’exprimer comme je le voudrai sur des sujets qui me préoccupent, moi ainsi que d'autres Américains.
Je garde mon respect et ma confiance dans le président Obama et DNI Blair. Notre pays doit maintenant faire face à de terribles défis à l'étranger comme au niveau national. Comme tous les Américains patriotes, je continue de prier pour que notre président puisse nous aider à les surmonter.
Source : http://online.wsj.com/
Traduction : MG pour ISM
Par Charles Freeman
Charles Freeman, un diplomate chevronné qui devait devenir le principal analyste des services de renseignements américains s’est désisté mardi. Il a publié une déclaration accusant le "Lobby Israélien" de "diffamation".
Voici le texte de sa déclaration.
A ceux qui m'ont soutenu et encouragé pendant la polémique de ces deux dernières semaines, vous avez ma gratitude et mon respect.
Vous avez vu maintenant la déclaration du directeur du Renseignement national, Dennis Blair, disant que je suis revenu sur ma précédente acceptation de son invitation à la présidence de la National Intelligence Council.
J’en ai conclu que le déluge de déformations calomnieuses de mes antécédents ne cesserait pas avec ma prise de fonction. Au lieu de cela, les efforts déployés pour me salir et détruire ma crédibilité continueraient.
Je ne crois pas que le National Intelligence Council peut fonctionner de manière efficace si son président fait constamment l'objet d’attaques venant de personnes peu scrupuleuses avec un fervent attachement aux opinions d'une faction politique dans un pays étranger. J'ai accepté de présider le NIC pour le renforcer et le protéger contre toute politisation, et non pas pour le soumettre aux efforts déployés par un groupe d'intérêt spécial désirant imposer leur contrôle à travers une longue campagne politique.
Comme ceux qui me connaissent le savent bien, j'ai beaucoup aimé la vie depuis que je me suis retiré du gouvernement. Rien n'est plus éloigné de ma pensée que le retour au service public.
Lorsque l'amiral Blair m'a demandé de présider le NIC, j'ai répondu que je comprenais qu'il "me demandait de donner ma liberté d'expression, mes loisirs, la plus grande partie de mes revenus, de me soumettre à la coloscopie mentale d'un polygraphe, et de reprendre un travail quotidien avec de longues heures de travail et une ration quotidienne de mauvais traitements politiques".
J'ai ajouté que je me demandais «s'il n’y avait pas une sorte d’inconvénient à cette offre." J'étais conscient du fait que personne n'est indispensable, je ne suis pas une exception.
Il m’a fallu des semaines de réflexion avant de conclure qu’étant donné la situation difficile sans précédent dans laquelle se trouve actuellement notre pays à l'étranger et au niveau interne, je n'avais pas d'autre choix que d'accepter l'appel au retour dans le service public.
J'ai alors démissionné de tous les postes que j'avais et de toutes les activités dans lesquelles j'étais engagé. J'attends maintenant avec impatience de revenir à la vie privée, libre de toutes mes obligations antérieures.
Je ne suis pas assez prétentieux pour croire que cette polémique me concernait directement et non des questions de politique publique. Ces questions n’ont pas grand-chose à voir avec le NIC et ne sont pas au cœur de ce que j’espérais faire pour contribuer à la qualité de l'analyse mise à la disposition du président Obama et de son administration.
Pourtant, je suis attristé par ce qu’ont révélé au sujet de l'état de notre société civile la polémique et les critiques publiques au vitriol de ceux qui se sont consacrés à l’entretenir. Il est évident que nous, les Américains ne pouvons plus avoir une sérieuse discussion publique ou un jugement indépendant sur les questions de grande importance pour notre pays, tout comme nos alliés et amis.
Les diffamations me concernant et leurs pistes d’emails facilement traçables montrent de façon certaine qu'il y a un lobby puissant déterminé à empêcher que soit diffusé toute opinion autre que la sienne, et encore moins de laisser les Américains comprendre les tendances et les événements au Moyen-Orient.
La stratégie du Lobby Israélien touche le fond du déshonneur et de l'indécence et comprend la diffamation, les citations sélectives inexactes, la déformation volontaire d’un dossier, la fabrication de mensonges, et un total mépris de la vérité. L'objectif de ce lobby est le contrôle du processus politique par l'exercice d'un droit de veto sur la nomination des personnes qui contestent le bien-fondé de son point de vue, la substitution d’une justesse politique de l'analyse, et l'exclusion de toutes les options pour la prise de décisions par les Américains et notre gouvernement autres que celles qu'il favorise.
C’est particulièrement ironique d’être accusé d'égards déplacés pour des opinions au sujet de sociétés et de gouvernements étrangers par un groupe ayant aussi clairement l'intention de faire appliquer une adhésion à la politique d'un gouvernement étranger - dans ce cas, le gouvernement d'Israël.
Je pense que l'incapacité de l'opinion publique américaine à débattre, ou du gouvernement à examiner toute option de politique américaine au Moyen-Orient opposée à la faction au pouvoir en Israël a permis à cette faction d'adopter et de maintenir des politiques qui à terme menacent l'existence de l'État d'Israël. Il est interdit à qui que ce soit aux États-Unis de le dire. Ce n'est pas seulement une tragédie pour les Israéliens et leurs voisins au Moyen-Orient, mais cela nuit de plus en plus à la sécurité nationale des États-Unis.
L’agitation scandaleuse qui a fait suite à la fuite concernant ma nomination imminente sera considérée par beaucoup comme soulevant de graves questions quant au fait de savoir si l'administration Obama sera en mesure de prendre ses propres décisions sur le Moyen-Orient et les questions liées. Je regrette que ma volonté de servir dans la nouvelle administration ait fini par jeter le doute sur sa capacité à examiner, sans parler de décider quelles politiques pourraient le mieux servir les intérêts des États-Unis au lieu de ceux d'un Lobby ayant l'intention de faire respecter la volonté et des intérêts d'un gouvernement étranger.
Devant le tribunal de l'opinion publique, contrairement à une cour de justice, on est coupable jusqu'à preuve du contraire. Les allocutions d’où des citations ont été tirées hors de leur contexte sont disponibles pour tous ceux qui sont intéressés par la lecture de la vérité. L'injustice des accusations portées contre moi est évidente pour ceux qui ont l'esprit ouvert. Ceux qui ont cherché à attaquer ma personne ne sont pas intéressés par les réfutations que je ou quelqu'un d'autre pourrait faire.
Néanmoins, pour le dossier : je n'ai jamais cherché à être payé ou accepté le paiement d’un gouvernement étranger, que ce soit l'Arabie Saoudite ou la Chine, contre tout service, je n'ai jamais parlé au nom d'un gouvernement étranger, de ses intérêts, ou de ses politiques. Je n'ai jamais fait pression sur n'importe quelle agence de notre gouvernement pour une raison quelconque, étrangère ou nationale.
Je suis moi-même, personne d'autre, et à mon retour dans la vie privée, je servirai une fois de plus – et à mon grand plaisir – personne d’autre que moi. Je vais continuer à m’exprimer comme je le voudrai sur des sujets qui me préoccupent, moi ainsi que d'autres Américains.
Je garde mon respect et ma confiance dans le président Obama et DNI Blair. Notre pays doit maintenant faire face à de terribles défis à l'étranger comme au niveau national. Comme tous les Américains patriotes, je continue de prier pour que notre président puisse nous aider à les surmonter.
Source : http://online.wsj.com/
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Jeu de rôle: L'impulsif
Re: Premiere victime du lobby juif sous Obama
Un diplomate américain se désiste d'un poste aux renseignements après avoir critiqué Israël
par Oliver Burkeman
Mondialisation.ca, Le 12 mars 2009
The Guardian
Envoyer cet article à un(e) ami(e)
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Un diplomate américain chevronné s'est désisté du poste de haut responsable des services de renseignements de Barack Obama suite à ses critiques véhémentes de la politique du gouvernement israélien.
Charles Freeman, ancien ambassadeur américain en Arabie Saoudite, a démissionné avant de commencer son travail comme président du National Intelligence Council, en accusant ses détracteurs de diffamations, de calomnies et de "mépris total pour la vérité».
Le "lobby israélien", affirme-t’il, a étouffé toute discussion sur les options de la politique américaine au Moyen-Orient, à part celles approuvées par «la faction au pouvoir dans la politique israélienne»- une situation qui pourrait à terme menacer l'existence de l'Etat d'Israël".
Le travail de Freeman aurait impliqué la production des National Intelligence Estimates, des documents faisant autorité destinés à fournir au président et aux hauts responsables une vue d'ensemble sur les questions cruciales de sécurité.
Mais de nombreux membres du Congrès ont mis en doute la capacité de Freeman à exécuter la tâche avec objectivité, en citant son opinion : «Tout pendant que la violence israélienne à l’égard des Palestiniens ne cessera pas, il est tout à fait irréaliste de s'attendre à ce que les Palestiniens abandonnent leur résistance violente". Ils ont également remis en question ses liens d'affaires avec l'Arabie Saoudite et son opinion sur la Chine.
"Ses déclarations contre Israël dépassaient les bornes et étaient fortement en décalage avec l'administration», a déclaré le sénateur démocrate de New York, Chuck Schumer. "J'ai demandé à plusieurs reprises à la Maison Blanche de le renvoyer et je suis heureux de voir qu’ils ont fait le bon choix."
Contrairement à la série des personnalités éminentes nommées par Obama qui ont démissionné ces dernières semaines, Freeman n'avait pas à être approuvé par le Congrès. Mais son départ – dans les heures qui ont suivi, le directeur du renseignement national, Dennis Blair, l’a défendu devant un comité du Sénat - embarrassera la Maison Blanche, et indique à quel point le président hésite à s'écarter de la politique actuelle de Washington envers Israël et les Palestiniens.
Les critiques de Freeman ont fait remarquer qu’il était président d'un groupe de réflexion sur le Moyen-Orient financé en partie par le régime saoudien, et qu’il travaillait comme conseiller dans une compagnie pétrolière appartenant au gouvernement chinois.
Dans un envoi sur une liste d’email sur la politique étrangère, attribué à Freeman, il semble qu’il ait soutenu les actions de Pékin lors du massacre de la Place Tiananmen en 1989, en affirmant que la force aurait dû être utilisée plus tôt.
"Je ne crois pas qu'il soit acceptable pour un pays de permettre que le cœur de sa capitale nationale soit occupée par des dissidents ayant l’intention de perturber les fonctions normales du gouvernement, quelque soit l’appel aux étrangers de leur propagande", peut-on lire sur l’email.
Mais, dans un message sur le site de la revue Foreign Policy, Freeman a déclaré qu'il était paradoxal d'être accusé d'égards déplacés pour des gouvernements étrangers "par un groupe ayant aussi clairement l'intention de faire appliquer une adhésion à la politique d'un gouvernement étranger". Il n'a jamais demandé de l'argent ou n’a jamais été payé par une puissance étrangère, dit-il.
«C'est un pays où l'on peut dire tout ce que l’on veut sur le président, ou sur n’importe quelle autre politique, et il est vraiment important que les gens comprennent que c’est le seul sujet que vous ne pouvez pas aborder ouvertement», a déclaré MJ Rosenberg, de l'Israel Policy Forum .
"Je pense que si les gens pensent à tort que la communauté juive dans son ensemble est à l'origine de ces efforts visant à étouffer toute dissidence sur cette question, c'est dangereux."
Article original : http://www.guardian.co.uk/
Traduction : MG our ISM.
par Oliver Burkeman
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Un diplomate américain chevronné s'est désisté du poste de haut responsable des services de renseignements de Barack Obama suite à ses critiques véhémentes de la politique du gouvernement israélien.
Charles Freeman, ancien ambassadeur américain en Arabie Saoudite, a démissionné avant de commencer son travail comme président du National Intelligence Council, en accusant ses détracteurs de diffamations, de calomnies et de "mépris total pour la vérité».
Le "lobby israélien", affirme-t’il, a étouffé toute discussion sur les options de la politique américaine au Moyen-Orient, à part celles approuvées par «la faction au pouvoir dans la politique israélienne»- une situation qui pourrait à terme menacer l'existence de l'Etat d'Israël".
Le travail de Freeman aurait impliqué la production des National Intelligence Estimates, des documents faisant autorité destinés à fournir au président et aux hauts responsables une vue d'ensemble sur les questions cruciales de sécurité.
Mais de nombreux membres du Congrès ont mis en doute la capacité de Freeman à exécuter la tâche avec objectivité, en citant son opinion : «Tout pendant que la violence israélienne à l’égard des Palestiniens ne cessera pas, il est tout à fait irréaliste de s'attendre à ce que les Palestiniens abandonnent leur résistance violente". Ils ont également remis en question ses liens d'affaires avec l'Arabie Saoudite et son opinion sur la Chine.
"Ses déclarations contre Israël dépassaient les bornes et étaient fortement en décalage avec l'administration», a déclaré le sénateur démocrate de New York, Chuck Schumer. "J'ai demandé à plusieurs reprises à la Maison Blanche de le renvoyer et je suis heureux de voir qu’ils ont fait le bon choix."
Contrairement à la série des personnalités éminentes nommées par Obama qui ont démissionné ces dernières semaines, Freeman n'avait pas à être approuvé par le Congrès. Mais son départ – dans les heures qui ont suivi, le directeur du renseignement national, Dennis Blair, l’a défendu devant un comité du Sénat - embarrassera la Maison Blanche, et indique à quel point le président hésite à s'écarter de la politique actuelle de Washington envers Israël et les Palestiniens.
Les critiques de Freeman ont fait remarquer qu’il était président d'un groupe de réflexion sur le Moyen-Orient financé en partie par le régime saoudien, et qu’il travaillait comme conseiller dans une compagnie pétrolière appartenant au gouvernement chinois.
Dans un envoi sur une liste d’email sur la politique étrangère, attribué à Freeman, il semble qu’il ait soutenu les actions de Pékin lors du massacre de la Place Tiananmen en 1989, en affirmant que la force aurait dû être utilisée plus tôt.
"Je ne crois pas qu'il soit acceptable pour un pays de permettre que le cœur de sa capitale nationale soit occupée par des dissidents ayant l’intention de perturber les fonctions normales du gouvernement, quelque soit l’appel aux étrangers de leur propagande", peut-on lire sur l’email.
Mais, dans un message sur le site de la revue Foreign Policy, Freeman a déclaré qu'il était paradoxal d'être accusé d'égards déplacés pour des gouvernements étrangers "par un groupe ayant aussi clairement l'intention de faire appliquer une adhésion à la politique d'un gouvernement étranger". Il n'a jamais demandé de l'argent ou n’a jamais été payé par une puissance étrangère, dit-il.
«C'est un pays où l'on peut dire tout ce que l’on veut sur le président, ou sur n’importe quelle autre politique, et il est vraiment important que les gens comprennent que c’est le seul sujet que vous ne pouvez pas aborder ouvertement», a déclaré MJ Rosenberg, de l'Israel Policy Forum .
"Je pense que si les gens pensent à tort que la communauté juive dans son ensemble est à l'origine de ces efforts visant à étouffer toute dissidence sur cette question, c'est dangereux."
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Re: Premiere victime du lobby juif sous Obama
Obama perd une bataille au Proche-Orient
L’administration Obama avait choisi le diplomate Charles W. Freeman pour occuper le poste de président du National Intelligence Council, qui émet des avis à la Maison Blanche sur les questions de sécurité. Il vient de renoncer à ce poste en accusant les lobbies pro-israéliens d’avoir mené une violente campagne contre lui.
Le New York Times a donné cette nouvelle le lundi 10 mars. Le retrait de Charles Freeman a été connu quelques heures après que Dennis Blair, conseiller personnel de Barack Obama et directeur du renseignement, l’eut énergiquement défendu en disant que ses accusateurs avaient déformé ses propos sur Israël et en expliquant qu’ils avaient été sortis du contexte.
Dans un message publié mardi sur le site du Foreign Policy magazine, Freeman a blâmé les lobbies pro-israéliens. « La tactique de ces lobbies, a-t-il dit, touche le fond du déshonneur et de l’indécence. Elle procède de l’assassinat de la personnalité, de la citation inexacte et sélective, de la distorsion volontaire de l’enregistrement, de la fabrication de mensonges, et d’un total mépris de la vérité. »
Joshua Block, porte-parole de l’AIPAC (American Israel Public Affairs Committee), le principal lobby pro-israélien, a déclaré mardi que son organisation n’avait pas pris formellement position sur le choix de Charles Freeman et n’avait pas fait pression sur les membres du Congrès pour qu’ils s’opposent à ce choix.
Il y a quelques années, alors qu’il était ambassadeur en Arabie Saoudite, Freeman avait mis en question le soutien inébranlable de Washington à Israël, ce qui ne pouvait manquer d’irriter l’AIPAC. Il fut aussi pendant quatre ans administrateur de la China National Offshore Oil Corporation et directeur du Middle East Policy Council, ce qui suffisait sans doute pour que certains membres du Congrès, trompés par les lobbies pro-israélien, le soupçonnent de connivence avec les dirigeants de la Chine et de l’Arabie Saoudite.
Quand il a appris le retrait de Freeman, Dennis Blair a accepté cette décision avec regret. Il a déclaré au Comité des Armées du Sénat que les fortes vues et l’esprit inventif de Charles Freeman seraient toujours des éléments importants pour émettre des jugements sains en matière de renseignement, plutôt que des « bêtises précuisinées ».
Al Jazeera a publié une autre déclaration de Freeman ce mardi : « Il est facile de voir d’où viennent les e-mails diffamatoires qui me concernent. Ceci montre qu’un puissant lobby est déterminé à empêcher d’émettre tout autre point de vue que le sien. Le but de ce lobby est de contrôler le processus politique. Pour cela il exerce un veto sur la nomination de personnes qui contestent la validité de ses points de vue, il remplace l’analyse politique par ce qu’il juge politiquement correct, et pour préparer les décisions de notre gouvernement il exclut toutes les options autres que celles qui ont sa faveur. »
Max Blumenthal, un journaliste américain, déclare que le retrait de Freeman est « une défaite catastrophique pour l’administration Obama ». C’est son premier échec dans le combat qu’il mène pour la politique au Moyen Orient. Dans un article publié le 11 mars, il révèle que la campagne contre Freeman a été conduite par Steven Rosen, l’ancien directeur de l’AIPAC, qui doit comparaître devant un tribunal en avril pour espionnage au profit d’Israël. Cette affaire aura des conséquences sur la politique de l’administration Obama envers Israël, malgré le discrédit qui vient de frapper Rosen. À Washington, on pense qu’il est toujours possible que Freeman revienne sur sa décision, mais sa tâche serait plus difficile
Selon Blumenthal, c’est la frustration de l’AIPAC à l’égard des services de renseignement qui permet d’expliquer cette opposition à Freeman. S’il était président du National Intelligence Council, Freeman superviserait l’analyse officielle de la situation mondiale par le gouvernement américain, produit d’un consensus autour des évaluations faites par les 16 agences américaines de renseignement. Quand le NIE a découvert en décembre 2007 que Téhéran avait arrêté à l’automne 2003 son programme de développement de l’arme nucléaire, et que l’Iran était « moins déterminé à développer l’arme nucléaire que nous le jugeons depuis 2005 », les avocats d’une attaque préventive sur des sites nucléaires iraniens ont réagi avec colère et désarroi. « Il est clair que Freeman ne risque pas d’être influencé par le lobby, ils n’aiment pas les gens comme lui » a déclaré Jim Lobe, chef du bureau de l’agence Inter Press Service à Washington.
L’administration Obama avait choisi le diplomate Charles W. Freeman pour occuper le poste de président du National Intelligence Council, qui émet des avis à la Maison Blanche sur les questions de sécurité. Il vient de renoncer à ce poste en accusant les lobbies pro-israéliens d’avoir mené une violente campagne contre lui.
Le New York Times a donné cette nouvelle le lundi 10 mars. Le retrait de Charles Freeman a été connu quelques heures après que Dennis Blair, conseiller personnel de Barack Obama et directeur du renseignement, l’eut énergiquement défendu en disant que ses accusateurs avaient déformé ses propos sur Israël et en expliquant qu’ils avaient été sortis du contexte.
Dans un message publié mardi sur le site du Foreign Policy magazine, Freeman a blâmé les lobbies pro-israéliens. « La tactique de ces lobbies, a-t-il dit, touche le fond du déshonneur et de l’indécence. Elle procède de l’assassinat de la personnalité, de la citation inexacte et sélective, de la distorsion volontaire de l’enregistrement, de la fabrication de mensonges, et d’un total mépris de la vérité. »
Joshua Block, porte-parole de l’AIPAC (American Israel Public Affairs Committee), le principal lobby pro-israélien, a déclaré mardi que son organisation n’avait pas pris formellement position sur le choix de Charles Freeman et n’avait pas fait pression sur les membres du Congrès pour qu’ils s’opposent à ce choix.
Il y a quelques années, alors qu’il était ambassadeur en Arabie Saoudite, Freeman avait mis en question le soutien inébranlable de Washington à Israël, ce qui ne pouvait manquer d’irriter l’AIPAC. Il fut aussi pendant quatre ans administrateur de la China National Offshore Oil Corporation et directeur du Middle East Policy Council, ce qui suffisait sans doute pour que certains membres du Congrès, trompés par les lobbies pro-israélien, le soupçonnent de connivence avec les dirigeants de la Chine et de l’Arabie Saoudite.
Quand il a appris le retrait de Freeman, Dennis Blair a accepté cette décision avec regret. Il a déclaré au Comité des Armées du Sénat que les fortes vues et l’esprit inventif de Charles Freeman seraient toujours des éléments importants pour émettre des jugements sains en matière de renseignement, plutôt que des « bêtises précuisinées ».
Al Jazeera a publié une autre déclaration de Freeman ce mardi : « Il est facile de voir d’où viennent les e-mails diffamatoires qui me concernent. Ceci montre qu’un puissant lobby est déterminé à empêcher d’émettre tout autre point de vue que le sien. Le but de ce lobby est de contrôler le processus politique. Pour cela il exerce un veto sur la nomination de personnes qui contestent la validité de ses points de vue, il remplace l’analyse politique par ce qu’il juge politiquement correct, et pour préparer les décisions de notre gouvernement il exclut toutes les options autres que celles qui ont sa faveur. »
Max Blumenthal, un journaliste américain, déclare que le retrait de Freeman est « une défaite catastrophique pour l’administration Obama ». C’est son premier échec dans le combat qu’il mène pour la politique au Moyen Orient. Dans un article publié le 11 mars, il révèle que la campagne contre Freeman a été conduite par Steven Rosen, l’ancien directeur de l’AIPAC, qui doit comparaître devant un tribunal en avril pour espionnage au profit d’Israël. Cette affaire aura des conséquences sur la politique de l’administration Obama envers Israël, malgré le discrédit qui vient de frapper Rosen. À Washington, on pense qu’il est toujours possible que Freeman revienne sur sa décision, mais sa tâche serait plus difficile
Selon Blumenthal, c’est la frustration de l’AIPAC à l’égard des services de renseignement qui permet d’expliquer cette opposition à Freeman. S’il était président du National Intelligence Council, Freeman superviserait l’analyse officielle de la situation mondiale par le gouvernement américain, produit d’un consensus autour des évaluations faites par les 16 agences américaines de renseignement. Quand le NIE a découvert en décembre 2007 que Téhéran avait arrêté à l’automne 2003 son programme de développement de l’arme nucléaire, et que l’Iran était « moins déterminé à développer l’arme nucléaire que nous le jugeons depuis 2005 », les avocats d’une attaque préventive sur des sites nucléaires iraniens ont réagi avec colère et désarroi. « Il est clair que Freeman ne risque pas d’être influencé par le lobby, ils n’aiment pas les gens comme lui » a déclaré Jim Lobe, chef du bureau de l’agence Inter Press Service à Washington.
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Re: Premiere victime du lobby juif sous Obama
Cela n'est pas une surprise car nous savons tres bien qui a des forces qui dirigent le Monde, d'une facon ou d'une autre. Tous les pays font des Lobby a Washington, le lobbyisme devient un bras puissant de la diplomatie bien que je n'appuie pas cette pratique.
Pour ainsi dire, certains etats disposent plus de ressources pour le Lobby, l'essentiel c'est d'aboutir au resultat escompte.
Pour ainsi dire, certains etats disposent plus de ressources pour le Lobby, l'essentiel c'est d'aboutir au resultat escompte.
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