L'administration publique electronique: reduire le racket
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L'administration publique electronique: reduire le racket
Un outil pour combattre le réseau des racketteurs dans l'administration publique
Le Nouvelliste, 14 decembre 2006
L'administration électronique permet de réduire le coût, les distances et le temps et de supprimer des intermédiaires, du clientélisme et du favoritisme. Elle diminue les conflits d'interface et les rapports personnels ainsi que les conflits d'intérêt par l'automatisation des transactions ; Elle permet d'accéder en ligne de façon continue aux prestations de l'administration en mettant à la disposition des contribuables des formulaires en ligne (téléprocédures) pour la collecte des CFPB, l'extrait des archives, les permis de conduire, de construire, les cartes d'identité, les actes d'état civil, les cartes de véhicules, la déclaration et le recouvrement des taxes, paiement des factures de services publics(ED'H,Téléco, Camep, DGI), à travers de sites portails et juridiques.
Vers une administration haïtienne électronique et citoyenne
Les administrations, comme l'ensemble des organisations, doivent, en permanence, s'adapter à l'évolution des besoins des citoyens et des entreprises, mettre en oeuvre les nouvelles possibilités techniques disponibles, gérer au mieux les capacités financières mobilisées. Cette adaptation continue est au coeur même du rôle de l'État. Si elle se fait régulièrement, efficacement, la légitimité d'action des services publics est confortée. Si elle prend du retard, le décalage entre les attentes légitimes des citoyens et le fonctionnement des administrations affaiblit les services publics.
C'est dans cette adaptation continue des processus administratifs, dans leur optimisation en fonction des possibilités techniques, des moyens humains, du consensus social, que réside la clef de ce que l'on appelle « la réforme de l'État ». Elle peut prendre ailleurs d'autres noms, et l'on pourrait peut-être la baptiser ré-ingéniérie des processus administratifs. Ce sont en effet les processus, et non les structures, qui intéressent les citoyens : que leur importe que ce soit telle direction, tel ministère, telle collectivité, qui rend un service public, si ce service est utile et efficace et si le processus qui le gère est démocratique et transparent ? En conduisant notre analyse à partir des processus administratifs, nous voulons échapper à la sempiternelle querelle entre structures, incompréhensible pour qui n'est pas du sérail, néfaste pour qui y appartient.
En ce sens, les technologies de l'information et de la communication (TIC) sont indissociables de l'effort global de transformation de l'appareil gouvernemental. L'État en réseau doit s'organiser en fonction des besoins des citoyens et non en fonction des structures administratives héritées du passé, et qui doivent elles-mêmes savoir évoluer en fonction des priorités du moment - et non pas être tenues pour figées et irrévocables. L'administration doit arriver à assumer elle-même sa propre complexité en ne faisant pas supporter celle-ci par ses usagers. Les technologies de l'information et de la communication doivent permettre aux citoyens et aux entreprises d'être plus autonomes dans la satisfaction de leurs besoins en simplifiant les procédures et en réduisant les délais et les coûts associés aux échanges d'informations et à la fourniture de services.
Suite de l'article: http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=37681&PubDate=2006-12-14
Le Nouvelliste, 14 decembre 2006
L'administration électronique permet de réduire le coût, les distances et le temps et de supprimer des intermédiaires, du clientélisme et du favoritisme. Elle diminue les conflits d'interface et les rapports personnels ainsi que les conflits d'intérêt par l'automatisation des transactions ; Elle permet d'accéder en ligne de façon continue aux prestations de l'administration en mettant à la disposition des contribuables des formulaires en ligne (téléprocédures) pour la collecte des CFPB, l'extrait des archives, les permis de conduire, de construire, les cartes d'identité, les actes d'état civil, les cartes de véhicules, la déclaration et le recouvrement des taxes, paiement des factures de services publics(ED'H,Téléco, Camep, DGI), à travers de sites portails et juridiques.
Vers une administration haïtienne électronique et citoyenne
Les administrations, comme l'ensemble des organisations, doivent, en permanence, s'adapter à l'évolution des besoins des citoyens et des entreprises, mettre en oeuvre les nouvelles possibilités techniques disponibles, gérer au mieux les capacités financières mobilisées. Cette adaptation continue est au coeur même du rôle de l'État. Si elle se fait régulièrement, efficacement, la légitimité d'action des services publics est confortée. Si elle prend du retard, le décalage entre les attentes légitimes des citoyens et le fonctionnement des administrations affaiblit les services publics.
C'est dans cette adaptation continue des processus administratifs, dans leur optimisation en fonction des possibilités techniques, des moyens humains, du consensus social, que réside la clef de ce que l'on appelle « la réforme de l'État ». Elle peut prendre ailleurs d'autres noms, et l'on pourrait peut-être la baptiser ré-ingéniérie des processus administratifs. Ce sont en effet les processus, et non les structures, qui intéressent les citoyens : que leur importe que ce soit telle direction, tel ministère, telle collectivité, qui rend un service public, si ce service est utile et efficace et si le processus qui le gère est démocratique et transparent ? En conduisant notre analyse à partir des processus administratifs, nous voulons échapper à la sempiternelle querelle entre structures, incompréhensible pour qui n'est pas du sérail, néfaste pour qui y appartient.
En ce sens, les technologies de l'information et de la communication (TIC) sont indissociables de l'effort global de transformation de l'appareil gouvernemental. L'État en réseau doit s'organiser en fonction des besoins des citoyens et non en fonction des structures administratives héritées du passé, et qui doivent elles-mêmes savoir évoluer en fonction des priorités du moment - et non pas être tenues pour figées et irrévocables. L'administration doit arriver à assumer elle-même sa propre complexité en ne faisant pas supporter celle-ci par ses usagers. Les technologies de l'information et de la communication doivent permettre aux citoyens et aux entreprises d'être plus autonomes dans la satisfaction de leurs besoins en simplifiant les procédures et en réduisant les délais et les coûts associés aux échanges d'informations et à la fourniture de services.
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