Apres le CCI,le gouvernement s’engage à réduire la pauvreté
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Apres le CCI,le gouvernement s’engage à réduire la pauvreté
Le gouvernement s’engage à réduire la pauvreté
Author: HPN
posted on: Fri, 16 Mar 2007
Le chef du gouvernement, Jacques Edouard Alexis, a présenté ce vendredi, le document de stratégie nationale pour la croissance et pour la réduction de la pauvreté (DSNCRP).
Le Document de Stratégie Nationale pour la Croissance et pour la Réduction de la Pauvreté est un programme d’actions sur trois années élaboré de manière participative. Sa logique suppose une augmentation de l’aide budgétaire, impliquant un renforcement des capacités en matière de bonne gouvernance. Ce projet qui vise à remplacer le CCI, devrait entrer en vigueur dès septembre 2007.
Selon Jacques Edouard Alexis, ce projet se distingue des autres en ce sens qu’il est élaboré avec la participation des différents secteurs de la vie nationale. « Un nombre important de projets de développement ont été agencés sans pourtant tenir compte des aspirations de la nation » a-t-il déclaré.
Par ailleurs, le ministre de la planification et de la coopération externe, Jean Max Bellerive, a annoncé que l’objectif du programme est de remplacer le Cadre de Coopération Intérimaire (CCI). Il doit entrer en vigueur dès le prochain exercice fiscal, soit en octobre 2007.
Toutefois, avant son application, il devra être visionné et accepté par les différents acteurs tels le Conseil des Ministres, la Banque Mondiale et d’autres éventuels bailleurs de fonds, a conclut M. Bellerive.
Author: HPN
posted on: Fri, 16 Mar 2007
Le chef du gouvernement, Jacques Edouard Alexis, a présenté ce vendredi, le document de stratégie nationale pour la croissance et pour la réduction de la pauvreté (DSNCRP).
Le Document de Stratégie Nationale pour la Croissance et pour la Réduction de la Pauvreté est un programme d’actions sur trois années élaboré de manière participative. Sa logique suppose une augmentation de l’aide budgétaire, impliquant un renforcement des capacités en matière de bonne gouvernance. Ce projet qui vise à remplacer le CCI, devrait entrer en vigueur dès septembre 2007.
Selon Jacques Edouard Alexis, ce projet se distingue des autres en ce sens qu’il est élaboré avec la participation des différents secteurs de la vie nationale. « Un nombre important de projets de développement ont été agencés sans pourtant tenir compte des aspirations de la nation » a-t-il déclaré.
Par ailleurs, le ministre de la planification et de la coopération externe, Jean Max Bellerive, a annoncé que l’objectif du programme est de remplacer le Cadre de Coopération Intérimaire (CCI). Il doit entrer en vigueur dès le prochain exercice fiscal, soit en octobre 2007.
Toutefois, avant son application, il devra être visionné et accepté par les différents acteurs tels le Conseil des Ministres, la Banque Mondiale et d’autres éventuels bailleurs de fonds, a conclut M. Bellerive.
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Jeu de rôle: le balancier
Re: Apres le CCI,le gouvernement s’engage à réduire la pauvreté
Haïti : Plan de stratégie nationale pour une distribution équitable de richesses, après le CCI
P-au-P, 19 Mars 07 [AlterPresse] --- Neuf mois après son installation [le 9 juin 2006], le gouvernement d’Haïti pense aujourd’hui élaborer une stratégie nationale pour la croissance et la réduction de la pauvreté, en remplacement du Cadre de Coopération Intérimaire (CCI) du gouvernement de transition de Boniface Alexandre / Gérard Latortue [mars 2004 – juin 2006], relève l’agence en ligne AlterPresse.
Une commission, chargée de travailler sur la production du « Document de stratégie nationale pour la croissance et pour la réduction de la pauvreté » (DSNCRP), en remplacement du CCI, est établie « pour aider la nation à préparer sa stratégie pour, non seulement, réduire la pauvreté, mais également pour la création de richesses », indique le Premier Ministre Jacques Édouard Alexis, en annonçant, le 16 mars 2007 devant la Presse, la mise en place de ladite commission, formée de représentants de divers secteurs et présidée par le chef du gouvernement.
Avec ou sans l’adhésion de la communauté internationale, les stratégies considérées dans le document, à produire par la commission avec l’apport d’experts engagés, seront mises en chantier.
L’heure est arrivée pour le peuple haïtien de réfléchir à ses stratégies de développement en vue d’une distribution des richesses du pays de manière équitable, se défend le gouvernement d’Haïti.
« C’est notre propre stratégie. Nous allons voir comment nous pourrons assurer la croissance dans le pays, comment nous pourrons sortir de la pauvreté », affirme le ministre de la planification et de la coopération externe (MPCE), Jean Max Bellerive, membre de la commission. « Ce document sera le résultat de consultations que nous aurons à faire, des experts seront à pied d’œuvre en vue d’aboutir à une vision cohérente à partir de nos consultations. La participation de tous les secteurs sera importante dans l’élaboration de ce document », ajoute Bellerive.
Jacques Édouard Alexis et Jean Max Bellerive assurent de la détermination du gouvernement d’Haïti à ne pas accepter une formule de développement toute faite, mais une proposition issue d’une approche participative dans la rédaction du Document de stratégie nationale pour la croissance et pour la réduction de la pauvreté. « Il s’agira d’une proposition nationale qui prendra en compte les propositions de divers secteurs du pays. Ce ne sera pas une proposition sortie de l’extérieur », ressasse le Premier ministre haïtien.
Pour Jacques Édouard Alexis, les donateurs internationaux, qui reconnaissent leur échec dans la politique d’ajustement structurel, sont bien obligés de prendre en compte les préoccupations des populations plaidant pour leur développement endogène.
« Dans l’ensemble, ces stratégies ne donnent pas de résultat, tous les peuples en ont pris conscience », insiste Jacques Édouard Alexis. D’aucuns se demandent dans quelle mesure les nouvelles stratégies, envisagées par le gouvernement du président René Garcia Préval et du Premier ministre Alexis, en vue de réduire la pauvreté et de faciliter la croissance économique dans le pays, proposeront véritablement une alternative au Programme d’ajustement structurel habituellement appliqué par les bailleurs de fonds internationaux, comme le Fonds monétaire international et la Banque mondiale, dans les pays du Sud comme Haïti.
En mars 2007, aucune information n’est disponible sur des dispositions arrêtées dans le cadre d’un développement endogène, en ce qui concerne, par exemple, le renforcement des diverses filières opportunément existantes en matière de production nationale agricole.
Au contraire, l’accent est plutôt mis sur la multiplication de zones franches, à l’instar de celle établie en 2003 à la frontière de Ouanaminthe (Nord-Est d’Haïti) sur les terres les plus fertiles du département géographique national, et la création d’emplois semblables à la sous-traitance et à l’exploitation à outrance d’une force de travail bon marché (pour la production de matériels manufacturés destinés aux pays industrialisés) à travers l’application d’une loi des Etats-Unis d’Amérique dénommée « Hope ».
La question de développement endogène, dont parle le chef du gouvernement et renforcée par le Ministre de la planification et de la coopération externe, est souvent préconisée par plusieurs organismes de développement alternatifs ainsi que des agences internationales, dont l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), qui tiennent régulièrement des conférences sur le sujet.
La question de l’annulation de la dette externe d’Haïti, évaluée à environ 1.3 milliard de dollars et pour laquelle la Banque interaméricaine de développement (BID) examine les modalités, sera prise en compte dans le cadre des stratégies escomptées, selon le ministre Bellerive.
« Ce n’est pas seulement un remplacement du CCI, c’est une nouvelle stratégie proposée au pays », précise Jean Max Bellerive.
L’application du Cadre de coopération intérimaire, dont il est question, arrive à terme en septembre 2007.
Cependant, n’est pas connu le délai de finalisation du « Document de stratégie nationale pour la croissance et pour la réduction de la pauvreté », dont la formation de la commission en charge a été rendue publique le 16 mars.
Les principaux membres de la dite commission, dont l’homme d’affaires Jean-Robert Argant, actuel président de la Chambre de commerce et d’industrie d’Haïti (CCIH, ayant siège social à Port-au-Prince) et la directrice générale du Ministère à la condition féminine, Myrna Narcisse Théodore, étaient tous présents à la présentation déroulée au Bureau du Premier Ministre. [do rc apr 19/03/2007 0:00]
Un peu tard pour commencer les travaux de cette commission, selon moi. Mais je felicite cette initiative.
P-au-P, 19 Mars 07 [AlterPresse] --- Neuf mois après son installation [le 9 juin 2006], le gouvernement d’Haïti pense aujourd’hui élaborer une stratégie nationale pour la croissance et la réduction de la pauvreté, en remplacement du Cadre de Coopération Intérimaire (CCI) du gouvernement de transition de Boniface Alexandre / Gérard Latortue [mars 2004 – juin 2006], relève l’agence en ligne AlterPresse.
Une commission, chargée de travailler sur la production du « Document de stratégie nationale pour la croissance et pour la réduction de la pauvreté » (DSNCRP), en remplacement du CCI, est établie « pour aider la nation à préparer sa stratégie pour, non seulement, réduire la pauvreté, mais également pour la création de richesses », indique le Premier Ministre Jacques Édouard Alexis, en annonçant, le 16 mars 2007 devant la Presse, la mise en place de ladite commission, formée de représentants de divers secteurs et présidée par le chef du gouvernement.
Avec ou sans l’adhésion de la communauté internationale, les stratégies considérées dans le document, à produire par la commission avec l’apport d’experts engagés, seront mises en chantier.
L’heure est arrivée pour le peuple haïtien de réfléchir à ses stratégies de développement en vue d’une distribution des richesses du pays de manière équitable, se défend le gouvernement d’Haïti.
« C’est notre propre stratégie. Nous allons voir comment nous pourrons assurer la croissance dans le pays, comment nous pourrons sortir de la pauvreté », affirme le ministre de la planification et de la coopération externe (MPCE), Jean Max Bellerive, membre de la commission. « Ce document sera le résultat de consultations que nous aurons à faire, des experts seront à pied d’œuvre en vue d’aboutir à une vision cohérente à partir de nos consultations. La participation de tous les secteurs sera importante dans l’élaboration de ce document », ajoute Bellerive.
Jacques Édouard Alexis et Jean Max Bellerive assurent de la détermination du gouvernement d’Haïti à ne pas accepter une formule de développement toute faite, mais une proposition issue d’une approche participative dans la rédaction du Document de stratégie nationale pour la croissance et pour la réduction de la pauvreté. « Il s’agira d’une proposition nationale qui prendra en compte les propositions de divers secteurs du pays. Ce ne sera pas une proposition sortie de l’extérieur », ressasse le Premier ministre haïtien.
Pour Jacques Édouard Alexis, les donateurs internationaux, qui reconnaissent leur échec dans la politique d’ajustement structurel, sont bien obligés de prendre en compte les préoccupations des populations plaidant pour leur développement endogène.
« Dans l’ensemble, ces stratégies ne donnent pas de résultat, tous les peuples en ont pris conscience », insiste Jacques Édouard Alexis. D’aucuns se demandent dans quelle mesure les nouvelles stratégies, envisagées par le gouvernement du président René Garcia Préval et du Premier ministre Alexis, en vue de réduire la pauvreté et de faciliter la croissance économique dans le pays, proposeront véritablement une alternative au Programme d’ajustement structurel habituellement appliqué par les bailleurs de fonds internationaux, comme le Fonds monétaire international et la Banque mondiale, dans les pays du Sud comme Haïti.
En mars 2007, aucune information n’est disponible sur des dispositions arrêtées dans le cadre d’un développement endogène, en ce qui concerne, par exemple, le renforcement des diverses filières opportunément existantes en matière de production nationale agricole.
Au contraire, l’accent est plutôt mis sur la multiplication de zones franches, à l’instar de celle établie en 2003 à la frontière de Ouanaminthe (Nord-Est d’Haïti) sur les terres les plus fertiles du département géographique national, et la création d’emplois semblables à la sous-traitance et à l’exploitation à outrance d’une force de travail bon marché (pour la production de matériels manufacturés destinés aux pays industrialisés) à travers l’application d’une loi des Etats-Unis d’Amérique dénommée « Hope ».
La question de développement endogène, dont parle le chef du gouvernement et renforcée par le Ministre de la planification et de la coopération externe, est souvent préconisée par plusieurs organismes de développement alternatifs ainsi que des agences internationales, dont l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), qui tiennent régulièrement des conférences sur le sujet.
La question de l’annulation de la dette externe d’Haïti, évaluée à environ 1.3 milliard de dollars et pour laquelle la Banque interaméricaine de développement (BID) examine les modalités, sera prise en compte dans le cadre des stratégies escomptées, selon le ministre Bellerive.
« Ce n’est pas seulement un remplacement du CCI, c’est une nouvelle stratégie proposée au pays », précise Jean Max Bellerive.
L’application du Cadre de coopération intérimaire, dont il est question, arrive à terme en septembre 2007.
Cependant, n’est pas connu le délai de finalisation du « Document de stratégie nationale pour la croissance et pour la réduction de la pauvreté », dont la formation de la commission en charge a été rendue publique le 16 mars.
Les principaux membres de la dite commission, dont l’homme d’affaires Jean-Robert Argant, actuel président de la Chambre de commerce et d’industrie d’Haïti (CCIH, ayant siège social à Port-au-Prince) et la directrice générale du Ministère à la condition féminine, Myrna Narcisse Théodore, étaient tous présents à la présentation déroulée au Bureau du Premier Ministre. [do rc apr 19/03/2007 0:00]
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