Forum Haiti : Des Idées et des Débats sur l'Avenir d'Haiti


Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

Forum Haiti : Des Idées et des Débats sur l'Avenir d'Haiti
Forum Haiti : Des Idées et des Débats sur l'Avenir d'Haiti
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

Des résultats à l'image de nos écoles

5 participants

Page 2 sur 2 Précédent  1, 2

Aller en bas

Des résultats à l'image de nos écoles - Page 2 Empty Des résultats à l'image de nos écoles

Message  Maximo Mer 19 Aoû 2009 - 18:41

Rappel du premier message :

Haïti: « Des résultats à l'image de nos écoles »





Après le cuisant échec enregistré aux examens officiels de cette année (session ordinaire), la session extraordinaire débutera le mercredi 18 août pour les 47 524 élèves de la neuvième année fondamentale. Près de 75 000 candidats (ajournés et recalés) tenteront une nouvelle chance au baccalauréat première et deuxième parties du 24 au 26 août 2009.







Très critiqué pour le faible taux de réussite des élèves aux examens officiels, le Ministère de l'Education nationale et de la formation professionnelle (MENFP) se dit conscient de cette débâcle au bac cette année. « Le taux de réussite globale de 23, 42% nous interpelle tous au ministère, mais il est important de préciser que, pour les personnes qui connaissent la réalité du système éducatif haïtien, ce taux de réussite au bac cette année est normal dans la mesure où le taux de réussite traditionnelle est compris entre 25 à 30% », a laissé entendre le directeur de l'Enseignement secondaire, Jackson Pléteau, au cours d'un point de presse ce mardi sur la session extraordinaire des examens qui débutera le mercredi 19 août avec la neuvième année fondamentale.





Par ailleurs, le ministre de l'Education nationale, Joël Desrosiers Jean-Pierre, partage l'avis de M. Pléteau. « Les résultats de ces examens officiels reflètent la réalité du système éducatif haïtien », a-t-il déclaré récemment.



Selon les responsables, le MENFP consent des efforts pour encadrer les professeurs en vue d'accompagner les élèves et faciliter leurs conditions d'apprentissage. « C'est évident que le ministère doit consentir des efforts pour améliorer le système éducatif, a soutenu M. Pléteau. Nous allons travailler pour permettre une meilleure performance des élèves aux examens d'Etat des prochaines années. Mais je dois dire que les résultats reflètent aussi la façon par laquelle les candidats ont préparé les examens », a-t-il poursuivi.



Ces déclarations ont été obtenues au cours d'un point de presse donné audit ministère sur les préparatifs des examens de la session extraordinaire. Près de 75 000 candidats au bac dont 44 092 ajournés et 30 000 recalés du bac permanent auront à prendre part à ces examens. En outre, 47 524 élèves de la neuvième année fondamentale auront à tenter une deuxième chance ce mercredi 19 août. Les cadres du ministère ont encore fait l'étalage des préparatifs pour le bon déroulement de ces épreuves. « Tous les candidats du bac permanent ainsi que ceux qui ont été ajournés subiront les examens en même temps, du 24 au 26 août prochain », a précisé le directeur BUNEXE, Renan Michel.



Les responsables du MENFP ont encore indiqué que les tests d'évaluation seront à la portée des candidats tout en respectant certains principes. « Les tests seront à la portée des candidats mais ils ne sont pas pourtant préparés au rabais, prévient le directeur de l'Enseignement secondaire, Jackson Pléteau. Ils sont préparés à partir des normes internationales pour ne pas perdre l'équivalence. »



« Le lendemain après les examens de la neuvième année, l'on procédera à la correction des premières copies, assure, pour sa part, le directeur de l'Enseignement fondamental, Rénold Telfort. Nous souhaitons publier les résultats le week-end après la fin des épreuves du bac de la session extraordinaire », avance-t-il soulignant que les responsables du MENFP feront en sorte que tous les résultats soient prêts avant la rentrée des classes prévue le 7 septembre prochain.



Par ailleurs, en dépit du fait que la qualité des écoles est mise en question vu leur mauvais score aux examens officiels chaque année, certaines d'entre elles, comme une vielle tradition, continuent de prôner l'excellence dans ces examens. Le taux de réussite dans certaines de ces écoles avoisine en effet 100% pendant que le taux de réussite dans d'autres est de 0%. Nous aurons à en parler très bientôt.









Valéry DAUDIER

daudiervalery@yahoo.fr
Maximo
Maximo
Super Star
Super Star

Masculin
Nombre de messages : 3182
Localisation : Haiti
Loisirs : football - Gagè
Date d'inscription : 01/08/2007

Feuille de personnage
Jeu de rôle:

Revenir en haut Aller en bas


Des résultats à l'image de nos écoles - Page 2 Empty Re: Des résultats à l'image de nos écoles

Message  Invité Mar 25 Aoû 2009 - 15:20

Amie Kami,
Je pense que ces jeunes ont ete outrageusement manipulé et infiltré par les agents d’ ainés magouilleurs et sans vergogne qui se soucient fort peu de leur éducation et de leur avenir .C'est une tradition en Haiti cette facon d'utiliser la jeunesse, l’inciter a prendre des risques alors que les corrompus et les saboteurs attendent en coulisses les conséquences de l’engagement qui doit faire avancer leur fortune personnelle . Il n’est que trop vrai qu’a l’interieur de toutes ces « révolutions » qui remplissent les pages de notre histoire on ne fait que rencontrer le fameux:
dénominateur commun de notre vrai idéal politique
« Ôte-toi que je m’y mette ».
Peut-être que tu le sais deja, nos jeunesses abusées n’ont jamais rien hérite de ces changements sociaux qui devaient leur apporter une augmentation dans le nombre des écoles publiques et universités. Je suis prêt a affirmer que nous avions ete, en notre temps et a notre facon, plus bete que les analfabet pa bett.

La verite est la .Elle coule comme l’eau limpide et claire d’une source fraiche et joyeuse .Elle est aussi transparente : La jeunesse n’est plus le grenier et l’avenir du pays .Elle est maintenant sa conscience …en dépit de son immaturité.
On aura tout vu.

Bagay yo tet anba vre .Bagay yo pa lan plass yo menm .Min kisa nou vle ? Se lademokrasi an aksyon. Sesa ke nou te mande blan an pou li te banou kife li te debake ak vin mille marine kidonk li vide li tou cho lan pla min nou. Zafè nou si nou boule ouswa nou pa kon kijan pou manje li.

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Des résultats à l'image de nos écoles - Page 2 Empty Re: Des résultats à l'image de nos écoles

Message  Maximo Mar 25 Aoû 2009 - 17:50



Éducation: Jan chache, Jan twouve !



Les déclarations fracassantes de M. Jean Frédéric Lavaud, secrétaire général de la Confédération nationale des enseignants d’Haïti (CNEH) feraient sourire si elles n’évoquaient pas le spectre et les dérives du populisme qui gagne chaque jour du terrain dans diverses sphères de la vie nationale.

En tout cas, dans le secteur de l’éducation, je note une étrange proximité avec les récentes dérives universitaires. M. Lavaud reproche à l’État, ou au ministère de l’Éducation nationale, de refuser aux pitit sòyèt (sic) les papiers (je n’ose écrire diplômes…) qui leur permettraient «d’avancer» dans la société, parce que le bac 2009 a fait les 75 pour cent attendus de recalés. Autrement dit, parce que des parents abusés et qui aspirent à une promotion sociale pour leurs enfants ont payé pour rien une scolarisation de pacotille, l’État se devrait d’entériner la farce en légitimant l’arnaque! Sans doute, pour se faire pardonner son irresponsabilité au regard de notre constitution sur l’éducation obligatoire et gratuite ?

Décidément, on a peine à croire qu’il s’agit d’éducateurs ! Comme si les dossiers concernant la formation et le professionnalisme des enseignants, leurs conditions de travail et de rémunération, n’étaient pas assez substantiels et légitimes pour occuper un syndicat d’enseignants ! Si encore leur sollicitude pour les écoliers concernait la qualité de la formation de ces derniers ! Le raisonnement est le même que celui de nos étudiants et Co qui réclament un salaire minimum pour les ouvriers, faute de savoir faire valoir leurs propres réclamations en matière d’accès et de qualité de l’enseignement universitaire. Les causes apparemment les plus «populaires» deviennent ainsi facilement des chevaux de bataille qui permettent aux concernés de contourner les problèmes sectoriels auxquels ils devraient s’attaquer, pour rejoindre des mouvements larges dont la légitimité paraît sans faille et dans lesquels tout le monde a raison contre l’État.

Car, au-delà des outrances du secrétaire général de la CNEH, il y a bel et bien un problème de politique éducative jamais abordé de front et qui s’aggrave d’année en année. Il me semble que, justement, le coordonnateur de la commission présidentielle pour l’Éducation a eu tout récemment à souligner la baisse de qualité de l’enseignement. Les baccalauréats : général, permanent, extraordinaire….sont comme les vagues qui viennent se briser sur la berge. Pour rien, tout au plus pour donner à des jeunes, formés au rabais, l’illusion d’un titre qui les habilite à se déclarer chômeurs qualifiés.

Les résultats de 2009 (objet de la foudre de M. Lavaud) au regard de ceux 2008 (plus de 80 pour cent de réussite, une véritable opération-cadeau) ne sont que la tardive rectification velléitaire d’une machine qui opère au gré de ses opérateurs de l’heure. Le cadre général est celui de la politisation-mercantilisation du dossier éducation : bac-cadeau, petits et grands djobeurs des corrections, businessmen de l’enseignement, tout se tient et tous se tiennent les coudes. ! À populisme, populisme et demi : Jan chache, Jan twouve.

Mais voici que la rentrée est de nouveau à nos portes. On ressort les mêmes dossiers relatifs aux dépenses additionnelles pour les parents : l’État donnera-t-il un quatorzième mois ? En réalité, il ne s’agit pas de pèp la, comme le claironne la presse, mais bien des employés du secteur public, donc d’une minorité. Il est vrai que les députés qui, aujourd’hui, exigent ce quatorzième mois sentent peut-être le besoin de faire pardonner leur vote rectificatif de la loi sur le salaire minimum… ? Antouka. Quant aux barèmes pour les frais de scolarité, ils ignorent le plus grand nombre puisqu’ils ne valent que pour le secteur public, honteusement minoritaire. Aucune mesure n’est par contre annoncée vis-à-vis du chaotique et lucratif marché scolaire qui, lui, fonctionne sans limites de barème, sans norme sécuritaire (voyez la Promesse évangélique) et sans régulation publique (voyez les résultats aux examens).

En somme, l’État fait une gestion à la petite semaine de la rentrée scolaire en particulier et du dossier de l’éducation en général. Alors, les mêmes discours sont de mise, et je me résigne à citer un écrit de 2004 : «On l’a dit sur tous les tons et sous tous les cieux : L’éducation avant tout, l’éducation passage obligé, seule l’éducation nous sauvera… En ce sens il reste encore beaucoup à faire. Et la bataille ne se gagnera pas, à mon avis, avec des mesures progressives. (…) Il faudra frapper un grand coup pour la scolarisation universelle tout bon, pour la simplification du système, pour la diversification des filières (car 50.000 candidats sont attendus cette année encore au Bac II. Que ferons-nous de ces bacheliers sans horizon universitaire ou professionnel?) De l’audace, ministre Buteau ! Un seul bac! Une combite nationale pour mettre tous les petits de six ans sur les bancs de l’école! Osez réclamer la priorité que l’on clame si fort pour nos enfants, les citoyens qui auront à hériter demain de nos velléités et de nos abandons.» (Le Matin, juin 2004).

Il n’y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre, mais tant pis, on doit répéter sans relâche qu’il est impossible, en matière d’éducation, de miser sur une politique des petits pas. Il n’y a pas à réinventer la roue et tous les pays qui ont décollé sont passés par cet investissement.



Par Sabine Manigat

vendredi 21 août 2009



Maximo
Maximo
Super Star
Super Star

Masculin
Nombre de messages : 3182
Localisation : Haiti
Loisirs : football - Gagè
Date d'inscription : 01/08/2007

Feuille de personnage
Jeu de rôle:

Revenir en haut Aller en bas

Des résultats à l'image de nos écoles - Page 2 Empty Re: Des résultats à l'image de nos écoles

Message  Invité Mar 25 Aoû 2009 - 18:47

Mwin menm mwin ta rele intevansyon mouche sa a :
L'institutionalisation de la philosophie l'Ecole Borlette .
Bon on pourrait faire comme Neron et nommer un cheval senateur, un beau jour .Mais cela ne veut pas dire que le quadrupede saura se tirer d'affaire si on l'amenait au podium pour lire un discours a ceux qui lui sont egaux en imtelligence .
Quand professeurs et eleves d'un certain ordre s'entendent pour hennir ou braire ensemble en plein midi , on n'a plus a se demander quel est le role de l'education veritable dans un environement aussi barbare qu'anarchqiue . Comme on parle souvent du retour de l'apostat en nos seins ,je suis tente de conclure que cet approche a l'education est une preparation necessaire a la manipulation intelligente de la langue zulu,notre prochain langage officiel .

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Des résultats à l'image de nos écoles - Page 2 Empty Re: Des résultats à l'image de nos écoles

Message  dilibon Mer 26 Aoû 2009 - 16:41

Bâtir l'avenir de l'éducation en Haïti

On ne peut compter combien de colloques, séminaires, conférences, séances de travaux professionnels que nous avions participe sur l'état des lieux de l'éducation en Haïti. Les thématiques de ces rencontres ont interpelle la conscience sur l'avenir de l'éducation en Haïti.

Il n'est pas nécessaire de démontrer a personne l'importance de l'éducation dans une société. Le concept de développement soutenable ou durable sous entend un système d'éducation durable. Le monde a constate les succès de certains pays émergents comme la Chine, le Japon, l'Inde, le Singapour et bien d'autres sur la scène internationale et cherchent a découvrir la genèse de ces succès soudains. Point besoin d'être surpris, car tous ces pays qu'on ridiculisaient tantôt ont consenti de grands sacrifices afin d'investir dans le système éducatif de leurs pays. Aucun secret d'état, l'éducation a permis aux classes défavorisées de ces pays a acquérir une connaissance de base afin d'accéder au marche d'emploi, de hisser l'échelle sociale, de pénétrer valablement dans la concurrence internationale au point que les plus grandes économies mondiales ont préféré "outsource" leurs services, leur force de travail et leurs produits.

Les citoyens américains, habitues a être attribue le numéro un sur tous les domaines, ont su que leur système éducatif avait baisse considérablement. Mais, ils ont été énormément surpris d'apprendre que leur pays était place presqu'au bas de l'échelle des grands pays dans le domaine de l'éducation été que les meilleurs représentants de leur système au niveau primaire ne faisaient pas le poids face a leurs pairs venant de Singapour! Il ne revenait pas de leur étonnement lorsque le premier président noir du pays, lors de son discours inaugural a dit clairement "que nous sommes en pleine crise financière. Notre pays est en guerre contre des réseaux de violence et de haine. Notre économie a terriblement affaiblie, une conséquence de l'ambition et de l'irresponsabilité de quelque uns d'entre nous mais, notre échec collectif et réside du fait que nous avions négligé de consentir de rudes choix. Nous devons préparer la nation pour le nouvel ère. Des maisons ont été perdues, beaucoup d'emplois n'y sont plus; nombre d'entreprises ont déjà fermées leurs portes; nos écoles ont échoué tant de citoyens; et chaque jour témoigne l'évidence que nos utilisations énergétiques fortifient nos adversaires et menacent notre planète." Le président américain, a notre humble avis devrait commencer par la défaite au point de vue éducatif comme premier indicateur de la crise. Tout pays qui néglige leur système éducatif sera sujet au déclin économique, condamne a devenir le paria de ce monde ou l'intelligence est si a la portée de tous. Pour qu'on soit a même créer de nouveaux emplois, d'entrer dans le monde vert, de protéger l'écologie, de construire de grands ponts, des lignes de communication modernes, d'accéder aux sources d'énergie renouvelables, au monde digital de la nanotechnologie, de créer des système de sante et d'agriculture il va falloir des hommes et des femmes bien éduquée, qui ont une formation culturelle, spirituelle. civique et un caractère équilibré pouvant transformer sa société convenablement.
Révolu le temps des chicaneries, a dit le président noir des Etats Unis d'Amérique, plus de systèmes éducatifs discriminatoires entre la population urbaine et celle des régions rurale; il nous faut une autre conscience dirigée vers la responsabilité, vers une reconnaissance que nous sommes responsables de la faiblesse des autres. Le pays entier ne pourra accéder au marche mondial si une partie n'a pas le concept citoyen et une compréhension de la conjoncture de compétitivité qu'existe dans le monde. Le bonheur de chacun sera limite si tous les citoyens n'ont pas une change égale a l'opportunité de parfaire leur savoir faire.

Lorsque l'on regarde la situation de l'éducation aux Etats Unis, on est en droit de se demander, pourquoi le public américain a été autant stupéfié. Car, selon le département de l'éducation, le nombre d'élèves qui ont abandonne leurs études avant de boucler le cycle secondaire a triplé durant les 30 dernières années. Les notes d'évaluation des élèves en huitième année (soit 8th grade) ont considérablement baisse par rapport au temps ou l'Amérique s'intéressait a préparer des gens pouvant conquérir la lune ou l'intérêt était aux mathématiques et a la science. Ils sont places 28ieme dans le monde en 1995. Le curriculum est pratiquement désuet face aux nécessités de notre époque. Le système des huit dernières années qui prônait qu'aucun élève ne resterait derrière (No Child Left Behind), dépourvu de tout soutien financier valable, a été un échec cuisant. Et le président de promettre a leurs citoyens de relever la barre d'ici l'année 2020.
Devant l'Association nationale pour l'avancement des gens de couleur (NAACP), à New York, le premier président noir des Etats-Unis a lancé un appel à privilégier l'éducation. Il a rendu hommage aux pionniers de la lutte pour les droits civiques, mais il a aussi demandé aux minorités, et en particulier aux Noirs, de prendre en main leur propre destin « Je veux qu'ils aient envie de devenir scientifiques ou ingénieurs, médecins ou enseignants, pas seulement basketteurs ou rappeurs », a t-il déclaré. Pour lui, il faut donc stimuler l'ambition des enfants. Un message lancé en pleine crise économique. Et si la période la plus difficile est désormais passée, l'heure n'est pas encore à l'optimisme. Seul un président Noir pouvait, sans doute, parler de cette manière. Barack Obama qui rend hommage, bien sûr, à la lutte contre la ségrégation, mais Barack Obama qui s’adresse ensuite directement aux parents, et à la jeune génération. « Oui, si vous êtes Noir, vous risquez plus que les autres d’être confrontés à la drogue et à la criminalité. Mais ce n’est pas une raison pour avoir de mauvaises notes, ce n’est pas une raison pour sécher l’école. Personne n’a écrit votre destin à votre place, votre destin est entre vos mains, ne l’oubliez pas, c’est ça qu’on doit dire à nos enfants, nous n’avons pas d’excuses », a martelé le président américain.

Si la plus grande économie mondiale a du faire face a tant de problèmes, point besoin de se demander quel remède que nécessite notre pauvre nation haïtienne.
Cependant on peut déduire que les officiels haïtiens, les spécialistes en éducation haïtiens et étrangers sont bien imbus des grands défis et enjeux éducatifs nationaux. Les débats et discussions de tous les experts ont mis l'emphase sur la complexité et la dualité du système d'éducation. Ils sont bien conscients que le système a besoin d'une certaine cohérence. Le système éducatif haïtien tel qu'il est actuellement représente un génocide ou une matricide de la patrie. Ce système éducatif a toute une panoplie d'embranchements divers formants différents types de citoyens a capacité divergentes; on peut compter": l'école congréganiste, presbytérale, l'école des missions humanitaires, l'école laïque, l'école nationale, rurale et communautaire. On dit souvent en Haïti, que l'investisseur qui hier ne considéraient que les banques de borlette, de bric-à-brac, d'églises, puis quelques temps ont décidé aussi de devenir des directeurs d'écoles. Comment harmoniser ou relever le standard de l'éducation en Haïti? Aujourd’hui, le système éducatif haïtien accueille environ 2 700 000 élèves dans près de 17 000 écoles. Le taux net de scolarisation se situe à environ 60%. Le manque de ressources, tant au niveau des ménages qu’au niveau de l’Etat, mêlé à une instabilité sociopolitique demeure l’un des principaux facteurs qui affectent le système éducatif haïtien. La pauvreté et la marginalisation font qu’un grand nombre d’enfants et d’adolescents haïtiens ne peuvent jouir de leur droit naturel et constitutionnel à l’éducation. Les enfants qui vivent en milieu rural sont les plus touchés.

Bref historique

Les premières écoles de l'Haïti ont été établies après la Constitution de 1805, qui a rendu l'éducation libre et obligatoire. L'Acte d'Education de 1848 a créé des écoles primaires dans le milieu rurale avec un programme agricole limité. Mais pendant que l'éducation a été promue, au moins en principe, par les dirigeants haïtiens, un système d'école cohérent, professionnel et accessible a tous n'a jamais développé. Comme nous l'avons démontré, jusqu'aujourd'hui, la majorité d'Haïtiens ne reçoit pas une éducation formelle pouvant l'aider a résoudre les problèmes de son pays.
La signature du Concordat de avec le Vatican en 1860 a place une bonne partie de l'éducation en Haïti sous le contrôle de l'Eglise catholique romaine. Les ordres religieux français ont été assignés la responsabilité d'établir et maintenir les écoles catholiques, qui sont devenues des écoles privées non-séculiers. Les nouveaux professeurs, le clergé surtout français, ont été soutenus par l'Eglise, pendant que tous les autres coûts ont été portés par le gouvernement haïtien. Il n'est pas alors étonnant que ces ecclésiastiques ont promu un attachement a l'ancienne métropole française et un respect pour tout qu'était français. En même temps, ils ont souligné le retard de la nation haïtienne et l'absence de toute habilite et capacité haïtiennes d'installer un système qui peut favorise l'auto gouvernement. Puisque l'élite urbaine a eu le plus d'accès à l'éducation— car la majorité des prêtres catholiques refusaient d'aller aux secteurs ruraux pour instruire des paysans - cette attitude a servi pour élargir l'écart social entre les haïtiens résidants dans les villes et ceux des classes ouvrières et paysannes dans les zones rurales. Modelé sur le système français, le système éducatif haïtien a suivi un programme classique, mettant accent sur la littérature alors que les zones rurales étaient dirigées vers la formation agricole. Ce programme est resté fondamentalement inchangé jusqu' à la réforme d'éducation de 1978.

Comme en France, le cycle d'école a consisté en 14 ans d'éducation : sept au niveau élémentaire et sept au niveau secondaire. Elémentaire, ou primaire, l'éducation a commencé avec le jardin d'enfants et continué par les cycles préparatoires, élémentaires et intermédiaires, chacun d'eux a une durée de deux ans. Apres avoir complété, ces six années, l'étudiant reçoit un Certificat d'Education Primaire (CEP). L'étudiant pourrait prendre alors des examens pour l'admission à l'école secondaire, et en passant l'examen, entrer soit dans un lycée (une école publique) ou un collège (une école privée). L'éducation secondaire a consisté en sept ans d'instruction: trois ans de cycle préparatoire, 2 années de spécialisation humanitaire et deux années de classe finale. L'éducation au niveau secondaire était rigoureuse et d'ordinaire de qualité supérieure. Durant les premières 5 années les étudiants ont reçu en moyenne 20–24 heures par semaine d'instruction ; et un total de 30–35 heures dans les classes finales. L'achèvement de la première partie des classes finales d'études secondaires l'étudiant reçoit un certificat de baccalauréat . Apres avoir réussi la deuxième et dernière partie des classes finales, appelée; Classe de philosophie l'étudiant est qualifie pour l'admission à l'université.

La Réforme d'éducation des années 1970 peut être considérée comme la première tentative a part ceux du royaume Henry 1er pour faire l'éducation plus accessible aux pauvres et plus pertinente à leurs besoins. Les réformes, cependant, ont été seulement partiellement réussi et une bonne partie du vieux système reste à sa place à travers le pays. En 1978, les écoles primaires, urbaines et rurales, ont été sous la direction des auspices du Département National d'Education. Le système d'éducation a été alors restructuré : dix ans d'éducation fondamentale, consistant en trois cycles ( 4-3-3), et trois ans d'éducation secondaire. Le programme et les matériels ont été aussi changés. Un changement majeur était l'usage de la langue créole d'Haïti comme la langue d'instruction, d'immersion durant les premières 4 années. Les autres innovations d'instruction groupaient des enfants par la capacité et portaient l'accent sur l'érudition de découverte au lieu de la mémorisation.
Arrive en 1981, l'inscription primaire dans les secteurs urbains a double par rapport aux figures des années 70. Les programmes de nutrition d'école et le soutien des agences de développement privées en ont contribué, mais les inscriptions rurales ont continué à régresser. Malgré les réformes, obtenant une éducation reste à Haïti un objectif insaisissable et inaccessible pour plus d'un. Depuis 1982, plus que 65% de la population ayant l'âge de dix n'avait pas reçu aucune éducation formelle et holistique. Et seulement 8% de la population avait complété le cycle primaire. Bien que l'éducation est techniquement libre à Haïti, il reste au-delà des moyens de la plupart des Haïtiens, qui ne peuvent pas permettre les frais additionnels tels que frais de matériel et uniformes exigés. Les mesures de réforme, surtout l'usage de créole d'Haïti, ont rencontré la résistance. Ainsi, l'éducation reste un privilège des classes favorisées et moyennes en français ce qui représente une barrière au succès. Bien que les projets de réformes pour la plus part ont été implémentés les crises économiques et politiques actuelles ont éclipsé à Haïti et ont cause des inquiétudes éducatives sérieuses et entrave du coup l'avenir immédiat du pays.
Pourtant Haïti figure parmi les participants a la conférence Mondiale sur l’Education Pour Tous organisée en 1990 à Jomtien (Thaïlande) ou l’Etat Haïtien u l'occasion de mettre l’accent sur un ensemble de dispositions sociopolitiques et économiques devant garantir à chaque citoyen une éducation solide et fonctionnelle. Toutes les composantes de la nation, intéressées au développement de l’éducation en Haïti, se sont mises d’accord sur l’urgente nécessité d’investir davantage dans ce secteur et ont emboîté le pas avec le Ministère de l’Education Nationale de la Jeunesse et des Sports de l'époque, organisme de l’Etat chargé d’appliquer la politique du Gouvernement dans ce domaine. Les conclusions de la conférence de Jomtien ont servi de catalyseur pour stimuler les responsables de l’éducation et les autres partenaires à travailler en vue d’atteindre l’objectif de l’éducation pour tous.
De 1990 à 1999, des progrès remarquables ont été enregistrés dans plusieurs domaines liés à l’éducation en Haïti. Des efforts considérables ont été consentis par l’Etat Haïtien en ce qui a trait à l’investissement en particulier dans l’infrastructure, les ressources humaines et matérielles, en vue de promouvoir l’universalisation de l’école fondamentale. Efforts comme le PSU (Programme de Scolarisation Universelle), le PIENASECO (Programme d'implantation d'écoles nationales), le PAE (Programme Accéléré d'Education), PARQE (Projet d'Appui au Renforcement et à la Qualité de l'Education), PEB (Projet d'Education de Base), SNA/EPT (Stratégie Nationale d'Education Pour Tous), etc.

dilibon
Super Star
Super Star

Masculin
Nombre de messages : 2205
Localisation : Haiti
Opinion politique : Entrepreneur
Loisirs : Plages
Date d'inscription : 17/05/2009

Feuille de personnage
Jeu de rôle: Contributeur

Revenir en haut Aller en bas

Des résultats à l'image de nos écoles - Page 2 Empty Re: Des résultats à l'image de nos écoles

Message  dilibon Mer 26 Aoû 2009 - 16:42

Aujourd’hui, beaucoup plus d’enfants ont accès à l’éducation . Les conditions d’apprentissage sont nettement améliorées. Entre autres le nombre d’écoles fondamentales (1er et 2e cycles) est passé de 5.412 en 1990 à 10.240 environ en 1998; la fréquentation scolaire, qui était de 808.712 élèves en 1990, est passée à 1.485.722 en 1998. Le ratio élèves/maître est passé de 35 en 1990 à 34 en 1997. Ainsi, l’offre scolaire a connu des progrès considérables. Et entre temps, l’alphabétisation des jeunes non scolarisés et des adultes se poursuit. Pourtant, nous sommes encore loin des objectifs de l’éducation pour tous fixés à JOMTIEN. Le système éducatif haïtien confronte encore pas mal de problèmes. En particulier, des difficultés liées tant à l’accès qu’à la qualité de l’éducation restent encore à vaincre. Des problèmes de suragés, de déperditions scolaires pour ne citer que ceux là, représentent encore de grands défis à relever.

Malgré tout, les parents, les enseignants et tous ceux qui sont impliqués dans le secteur éducatif sont très motivés et déterminés à contribuer davantage au progrès et à l’amélioration de l’éducation en Haïti. C’est dans ce contexte là qu’il convient de placer les démarches incessantes de l’Etat haïtien à travers le MENJS, avec l’appui de l’UNESCO et des autres partenaires impliqués, visant à mobiliser davantage les communautés tant nationale qu’internationale sur l’urgence éducative en Haïti.
Alors que l’État n’arrive pas à garantir le minimum de services aux enfants et à leur famille ni à jouer pleinement son rôle, les possibilités pour Haïti d’atteindre, en 2015, les objectifs de l’Education pour tous (EPT), paraissent compromises et difficiles. En Haïti, sur 100 écoles, 80 appartiennent au secteur privé. 49% des filles vont à l’école contre 51% pour les garçons. L’offre scolaire est fortement dominée par le secteur non public. Il faut également souligner que, malgré un accès équitable, les filles fréquentent moins l’école que les garçons. Environ 375 000 enfants entre 6 et 11 ans (soit un tiers de ce groupe d’âge) ne sont pas scolarisés. Le système éducatif est marqué par une importante proportion d’élèves « sur âgés », phénomène dû à l’entrée tardive à l’école pour des raisons économiques ou encore au redoublement causé par la faible qualité de l’enseignement et des conditions d’apprentissage. La déscolarisation précoce des enfants constitue également un enjeu majeur pour le système éducatif. On estime en effet que seulement 2 enfants sur 10 qui entrent en 1e année du primaire, atteindront la 5e année, et encore moins (2%) termineront le secondaire.

Pour l’UNICEF, les principaux défis à relever sont : d'Elargir l’accès à l’Education aux enfants vulnérables; l’amélioration de la qualité des services éducatifs; l’égalité des chances entre filles et garçons; le renforcement du secteur de la Petite enfance; lier l’éducation et le développement.

Beaucoup affirment que le manque d'enseignants bien préparés est la principale cause de la faible qualité de l'éducation en Haïti. Au niveau national, environ 400 nouveaux enseignants sont certifiés chaque année, contre un besoin estimé à plus de 2000 enseignants par an pour réaliser l'éducation pour tous (EPT) d'ici à 2015. Le préformation (fourni par les deux secteurs publics et non publics), n'a bénéficié d'aucun investissement en capital de plus de dix ans. Les installations sont en mauvais état, les programmes sont inappropriés, les formateurs d'enseignants transmettent des méthodes d'enseignement dépassées et les stagiaires n'ont pas le matériel dont ils ont besoin pour développer leurs connaissances, la compréhension théorique et les stratégies pédagogiques. Près de 25 % des enseignants du primaire n'ont jamais fréquenté l'école secondaire, et seulement 15 % sont considérés comme qualifiés ,c'est-à-dire ayant un diplôme

Dans l'Haïti d'aujourd'hui, la seule volonté de reformer ne suffit pas. Notre "singulier petit pays" ne permet toujours pas de calquer les formules toutes faites venues de l'étranger. C'est une société particulière ou la sagesse populaire a tous niveau se refuse toute responsabilité en prônant le Se pa mwen ki ki vinn ranje peyi'a. Cette mentalité engendre une société de Se pa mwen se yo, une société de jungle ou "les puissants se contentent d’une sorte d’introversion bruyante, de claustration méprisante par rapport aux majorités. Du nègre riche gonflé et constipé dans son âme de supérieur, son intumescence de corrompu au mulâtre qui voudrait être pris pour aryen méprisant minablement tout ce qui n’est pas clair de peau, n’acceptant que des relations condescendantes et hypocrites avec les autres, sans oublier l’intellectuel ankylosé arrogant et féru de répétition occidentaliste, il faut que les secteurs dominants de la société (je ne dis pas classes) désapprennent car c’est de leur nouvel apprentissage que l’étiologie du mal et du mal-être haïtien pourra être fait et que sera appliquée la médication nécessaire." (3)

C'est le pays ou la corruption fait le bonheur d’une frange importante des élites et condamne la majorité de la société à la précarité et à la misère. Et comme pour pérenniser cette situation, corrupteurs et corrompus exhibent dents et griffes, telles des bêtes sauvages, et se montrent plus féroces quand on tente de réduire leur marge de manœuvre. Il y a donc un travail d’envergure à effectuer si l’on voudrait, comme Dante au moyen âge, jeter ces prévaricateurs dans les cercles les plus profonds de l’enfer, i.e les mettre hors d’état de nuire. Ils sont très puissants et se retrouvent dans les couloirs stratégiques de tous les régimes politiques qui se sont succédés au pouvoir. Après eux, c’est toujours eux ! Ils font partie de ceux contre qui l’action publique devrait être mise en mouvement, mais qui, à la faveur de notre démocratie kleptophile, continuent à régner en maître et seigneur. (4)

La majorité des écoles et le Ministère de l’Education sont comme des machines taillées sur mesure pour reproduire massivement la corruption au sein de la société. L’approche fondamentaliste qui prévaut dans le système scolaire priorise le savoir-faire sur le savoir-être et l’obsession de couvrir les programmes incite les profs à ne s’intéresser qu’aux contenus disciplinaires sans se soucier un tant soit peu de combattre certaines contre-valeurs et des prototypes de comportement négatifs chez les écoliers. Et, une fois parvenus à l’université - bien souvent avec l’aide d’un parrain - ces derniers se croient encore dans le système de bachotage propre au baccalauréat et refusent de faire l’effort qu’il faut pour devenir de bons professionnels. De fait, ils perçoivent comme des bêtes noires tous les professeurs qui veulent les faire travailler en vue d’accéder à un niveau correspondant au standard international. Leurs chouchous sont les « enseignants » démagogues, les incompétents et les absentéistes qui ne leur enseignent même pas le minimum et qui leur facilitent l’ascension en année supérieure en leur octroyant des notes imméritées. Au terme de leur licence, ce sont ces mêmes profs grappilleurs ayant un poste un peu partout dans l’appareil d’Etat “qui leur facilitent l’accès à l’administration publique ou à des réseaux de corrompus déjà établis. Bien souches, ils gravissent rapidement les échelons de la hiérarchie administrative et se retrouvent Directeurs de service ou Directeurs Généraux au mépris de toutes les normes régissant la matière. Et de là à être Ministre il n’y a qu’un pas, car il leur suffira d’œuvrer avec zèle pour un parti politique influent et le tour est joué
Pour certains la présente conjoncture est confortable et ne nécessite pas des innovations ou une projection de nouvelles valeurs humaines, solidaires, plus justes et citoyennes. Dans ce sens, il ne suffit pas seulement d'alphabétiser les illettrés, il faut toute une entreprise visant a révolutionner les méthodes didactiques, la pédagogie afin de lessiver les connaissances mythiques, les préjugés dépassés, une reconstruction des mentalités ou "l'esprit de ca" entrave a la science n'aura plus sa place. "Cette construction des mentalités de la libération et du civisme se doit de s’octroyer toutes les ressources de l’éducation formelle et informelle des sciences humaines et sociales comme de la philosophie et du mythe. La pédagogie - souvent perçue en tant que générique des différents champs de l’enseignement - sans infantiliser l’homme, sans plonger le peuple dans un infantilisme grivois où il est grugé par des exploiteurs, en fera un enfant, un être nouveau, au sens du désapprentissage brisant les vieux programmes asservissants d’un État réifiant." (5)
La nouvelle pédagogie sera celle des opprimés en vue de la libération ou elle ne sera pas. (Car la société haïtienne est un grand opprimé). À l’instar des Freire et Illich, une valorisation des capacités personnelles en direction des communautés et catégories citadines et paysannes d’après une nouvelle conception du mérite social loin du snobisme qui, aujourd’hui encore, adopte simiesquement l’étranger à la réalité culturelle en supérieur selon le complexe d’infériorité des élites désignant l’extérieur comme schème de la grandeur et le rapprochement mimétique avec l’autre comme mode d’élévation. Cette valorisation doit commencer par le rejet des singeries occidentalistes pour utiliser les richesses scientifiques, techniques et technologiques occidentales et autres avec une décence dans la consommation et une productivité intégrée qui enrayera les manières contreproductives de la vie antisociale de nos scolarisés et de nos privilégiés de toutes sortes. Une horizontalisation des rapports humains réinventant le mérite doit s’en suivre. (6)

dilibon
Super Star
Super Star

Masculin
Nombre de messages : 2205
Localisation : Haiti
Opinion politique : Entrepreneur
Loisirs : Plages
Date d'inscription : 17/05/2009

Feuille de personnage
Jeu de rôle: Contributeur

Revenir en haut Aller en bas

Des résultats à l'image de nos écoles - Page 2 Empty Re: Des résultats à l'image de nos écoles

Message  dilibon Mer 26 Aoû 2009 - 16:42

Quelle est la voie a suivre, le ministère de l'éducation nationale depuis les années 2000 avait planifie, nonobstant les tumultes politiques de:

• Alphabétiser 2.100.000 personnes durant trois ans.
• Diffuser l’écriture créole, c’est-à-dire rendre l’écrit créole disponible et accessible partout dans le pays dans la langue parlée et comprise de tous les haïtiens.
• Mettre en place une structure adéquate d’identification et d’évaluation des personnes à alphabétiser.
• Élaborer la batterie de matériels pédagogiques nécessaires à l’apprentissage de la lecture et de l’écriture dans une perspective de formation continue.
• Vérifier, diversifier et vulgariser le matériel pédagogique.
• Assurer une formation adéquate au bénéfice de tous ceux qui sont désireux d’apporter leur contribution comme moniteurs d’alphabétisation, en particulier des jeunes.
• Implanter et impulser des centres en partenariat avec les collectivités locales.
En 1996, un certain nombre d’efforts ont été réalisés en ce sens comme :
o le développement et l’expérimentation d’un ensemble de matériels pédagogiques ;
o la formation de plus de 7.700 moniteurs ;
o la formation en techniques d’écriture du créole (grammaire et syntaxe) de nombreux cadres et professionnels ;
o l’élaboration de deux avant-projets de Lois portant respectivement sur la langue Créole et l’orthographe officielle du Créole ;
o la mise en place de 2.215 centres d’alphabétisation.
I.5. Expansion de l’éducation fondamentale et de la formation des adultes...
En ce qui a trait aux efforts réalisés par l’Etat haïtien en matière d’expansion de l’éducation fondamentale et de la formation à d’autres compétences essentielles destinées aux adolescents et aux adultes, deux programmes majeurs sont ici à signaler : le programme de formation des Agents Multiplicateurs de Changement (AMC) et celui en santé de la reproduction.
A l’instar de la raison suffisante de Schopenhauer, il y a une quadruple racine de la démarche éducationnelle pour une éducation innovée ou une éducation pour le succès. Cette tétralogie schématique pourrait se traduire comme suit:
1) Une prise de conscience des privilégiés (les différentes élites) se projetant dans un nouveau rapport au social, face à la consommation, face à l’approche des masses. Bref, un rejet du statu quo pour le nouveau souhaité.

2) L’élaboration et la proposition des programmes nuancés d’éducation formelle, informelle, professionnelle et civique, lesquels doivent être nuancés et adaptés selon l’immersion spatiale, régionale et la composante humaine des catégories citoyennes concernées.

3) La délégation de moniteurs payés et /ou bénévoles, préposés à l’enseignement et la dynamisation desdits programmes. Tout cela appuyé par une campagne des médias, du multimédia, de la graphie, de l’art… eux-mêmes soutenus par les structures de l’état.

4) La mise en place de structures matérielles, juridico-légales actives et fortes pour garantir la réforme de l’imaginaire nihiliste, la pensée négative, létale et résignée du « plutôt la laideur que la mort » (car la société digne de ce nom comme l’homme digne doivent se dire que la mort est préférable à un certain seuil de laideur, un stade honteux et abominable de hideur). Les structures manifesteront la volonté des establishments dignes de proposer un dépassement des conditions de déréliction instigatrices du défaitisme quasi nécrologique de la société haïtienne. Le messianisme et le lumpen aristocratisme des pseudo bourgeois doivent se pâmer pour une purification mentale de la société.

Au lieu d’un imbécile narcissisme bourgeois ou pseudo bourgeois, contre les populismes, para populismes et fascismes perdurant dans le macabre historique et actuel, l’éducation sera à la fois la source le lit et l’estuaire du fleuve de la pensée et de l’action sociale. L’étiologie dans son diagnostic nous révèle nos abominations et nos laideurs d’élites, l’humilité d’en tirer conséquences et corrections nous sauvera de la souillure, de la honte et du vide camouflé par les préjugés les plus excentriques et les consommations de luxe les plus bêtes. La vacuité, cet état du vide de tout, n’étant qu’un produit de l’imaginaire, le vide de pensée politique n’est donc que la substitution de la barbarie à la lumière de l’objectivation rationnelle et de la pensée authentique dans la gestion sociale.

Plus de la moitié de la population haïtienne est analphabète.
Avec des taux d’alphabétisation d’environ 52% et de 40% pour les 15 à 24 ans, l’école représente le seul espoir pour les familles pauvres. Alors que le taux d’inscription est de 67% à l’école primaire, moins de 30% des élèves inscrits en première année poursuivront leurs études jusqu’à la sixième année. En Haïti seulement 10% de toutes les écoles sont des écoles publiques dépendantes de l’Etat Haïtien. Les autres écoles appartiennent au secteur dit «informel», elles ne sont régies par aucune loi, et dépendent soit d’ordres religieux ou d’ONG étranges ou de personnes privées. (Unicef 2006)
C’est le faible et le mauvais engagement de l’Etat à travers l’histoire, par rapport à sa mission de scolariser l’ensemble de la population, qui a conduit à ce scandale éducatif unique au monde. Ou bien les chefs d’Etat n’avaient des soucis que pour défendre leur pays contre d’éventuels opposants, ou bien ils forçaient les directeurs d’écoles publiques à augmenter le nombre d’élèves par classe. Depuis, l’éducation relève d’un business très lucratif. N’importe qui peut créer son école et se nommer «professeur» et accueillir le maximum d’élève dont les parents devront payer un droit d’entrée, des frais de scolarité qui exigeront de gros sacrifices de leur part. Mais la qualité d’un tel enseignement est souvent déplorable. D’autre part l’absence de moyens financiers est un obstacle majeur au développement du système éducatif haïtien. Ainsi le développement de l’éducation dépend presque exclusivement de sources de financement externes. Beaucoup d’enfants partent avant la levée du jour pour se rendre à l’école, à pied, en tap-tap ou à dos d’âne. L’après-midi on rencontre des enfants étudiant leurs leçons dans la rue, ce qui témoigne de leur grande volonté d’apprendre.

ICDH. l'école de l'avenir, www.icdhhaiti.com a déjà mis en place un échantillon de l'application des recommandations ci-dessus.
-un établissement moderne et vert: utilisation de l'énergie solaire, génératrices et panneaux solaires
- sécurité de l'établissement avec des cameras et agents de sécurité
-Carrefour. zone populaire et réputée difficile a enseigner
- des laboratoires de langues, d'ordinateurs branches sur l'Internet
- des téléviseurs pour l'audio visuel dans chaque classe avec des programmes touchant l'histoire, la science expérimentale, fils éducatifs.
- laboratoire de sciences expérimentales
-disponibilité de l'eau potable
- L'école n'est pas comme toute autre affaire ou la motivation principale reste la course effrénée au profit avec 3 a 4 vacations par jour.
-activités postscolaires tels que: des clubs de débats, d'économie domestique, savoir - vivre et étiquette, danses du terroir, danse latine, jeux de dominos, jeux d’échecs, jeux de dames, mathématiques, sciences, langues étrangères, technologie etc.…
-programme supervise d'éducation aux surdoués et de rattrapage
- programme de dépannage d'ordinateur
- développement professionnel et séminaires aux professeurs sur les thèmes suivants: meilleures techniques de discipline, préparation de plan de cours, intelligences multiples, théorie l’éducation spéciale, standards en éducation, les 7 principes de l’éducation, philosophie des sciences de l’éducation, alphabétisme en classe, rôle de lecture continue, méthodes d’évaluation etc.….
- discipline en salle de classe: Les sévices corporels sont absolument prohibe
-déjeuner gratuit aux professeurs et diner a prix réduits
- supervision rigoureuse du corps professoral
-relation avec les parents
-éducation vers la citoyenneté- Rôle et participation du citoyen aux problèmes de mutations et de vulnérabilités climatiques, le options d’adaptations dans les secteurs - clés de l’agriculture et des ressources en eau, des contraintes relatives à l’aménagement durable des ressources terrestres, forestières et de la biodiversité, des énergies renouvelables, la gestion des déchets tant solides et liquides, la décentralisation, les reformes légales, fiscales, et administratives, développement du tourisme, l’influx de capitaux nationaux et étrangers, la stabilité politique, formation de etc..
Résultat: 100% de réussite pendant 6 ans aux examens officiels.

dilibon
Super Star
Super Star

Masculin
Nombre de messages : 2205
Localisation : Haiti
Opinion politique : Entrepreneur
Loisirs : Plages
Date d'inscription : 17/05/2009

Feuille de personnage
Jeu de rôle: Contributeur

Revenir en haut Aller en bas

Des résultats à l'image de nos écoles - Page 2 Empty Re: Des résultats à l'image de nos écoles

Message  Maximo Mer 2 Sep 2009 - 16:22

Haïti: L'arbre qui est incapable de cacher la forêt



Le tollé ou les débats sur le faible taux de réussite sont faux






Le taux de réussite au bac de cette année estimé à 23,42 % a révolté une bonne partie de l'opinion publique. Cette situation déplorable est plus que traumatisante pour les ménages pauvres ou très peu fortunés qui ont consenti des sacrifices énormes pour assurer les six années de scolarité du cycle secondaire de leurs enfants. Depuis presque deux semaines, les commentaires fusent de toutes parts. Indirectement, les dommages collatéraux sont lourds : les locaux et les installations de plusieurs écoles ont été saccagés. Et on déplore la mort par balles d'un candidat au bac. Des articles de journaux dénoncent cette calamité nationale. Celui de Pierre Josué AGENOR dans Le Nouvelliste du 12 août a attiré notre attention. Le mal est passé au peigne fin : désintéressement des apprenants, démission des parents, déficit d'effectif, crise de modèle, déficit de professionnalisme des enseignants etc. Nous tirons deux constats dans cet article de Monsieur Josué Agénor qui, nous le rappelons, est un enseignant. Le premier constat, c'est l'acceptation aveugle du résultat sans le questionner. Personne n'interroge sa fiabilité, tout le monde admet que les 23 % traduisent la réalité du système. Deuxième constat, la petite exception des écoles congréganistes : la formation qui y est donnée est de bonne qualité. Nous citons ici le texte de l'auteur. Tous ceux qui observent, avec attention, le quotidien socioéconomique et culturel du pays, depuis au moins une décennie, ne se retrouvent pas dans les deux affirmations citées plus haut. Il y a une autre part de la vérité qui se trouve ailleurs. Et c'est cette part-là que nous voulons expliquer dans les paragraphes ci-après.



Le taux de réussite réel est grandement plus faible


Le niveau des résultats présentés par les autorités du MENFP et acceptés par tous est une grande tromperie. Ce taux de 23 % est là pour justifier les millions de gourdes investis par les caisses publiques dans l'entretien du système éducatif (établissements scolaires, salaires des administratifs et des enseignants, matériels didactiques et d'organisation des évaluations etc.). Le niveau de réussite est tout autre et tout le monde le sait. Quatre accélérateurs font gonfler artificiellement le taux de réussite au baccalauréat. Le premier prend corps avec les surveillants dans les salles d'examen. Le bon surveillant haïtien ne surveille pas les triches et les tricheurs mais les inspecteurs qui chassent la tricherie. Ils facilitent la communication entre le candidat et l'extérieur. Ces surveillants, quand ils sont questionnés sur leur forfait, donnent deux explications : « Je ne veux pas être agressé en quittant le siège d'examen ! » ou « timoun yo se pipit pèp la ou pa dwe bloke yo, paran yo paka peye de fwa.. ».


Le deuxième accélérateur est constitué par les correcteurs. Des copies qui récitent le Notre père ou qui racontent les misères de la famille reçoivent des notes de passage et certaines fois très rondelettes. Ces correcteurs révolutionnaires organisent donc une correction Robin des bois. « Il faut sauver les fils du peuple, la copie est mauvaise et nulle, mais il faut les éviter une nouvelle année dans la même classe. » Continuer >


Un troisième accélérateur, c'est le système lui-même, au moment de la publication des résultats, qui pêche ou récupère les notes proches de 5 (la moyenne). La question est politique, cela peut coûter le poste ou le pouvoir. Ce repêchage politique fait gonfler le taux de réussite.


Le dernier accélérateur est la réalité du marché des examens officiels qui existe dans le pays. Le jour même des épreuves de bac (ou la veille), elles sont vendues comme des petits pains. Il est donc aisé de dire sans l'aide des surveillants et des correcteurs justiciers et Robin des bois, sans la politique de réparation sociale ( qui ne dit pas son nom) de certaines autorités en repêchant les candidats en dessous de la moyenne exigée et sans l'accès payant aux épreuves avant ou pendant l'examen, le taux de réussite ne dépasserait pas les 2%.


Le produit de l'école haïtienne d'aujourd'hui est de très mauvaise qualité


Depuis quelques années, nous constatons que les formés de l'école haïtienne (lycée, écoles privées et congréganistes) sont incapables de refaire ce que leurs ainés ont fait. Actuellement, posséder le bac ne veut pas dire que le détenteur maitrise la lecture et l'écriture. Nos bacheliers ne peuvent plus rédiger et leur expression orale n'est pas fameuse. Dire que la chose éducative se passe mieux dans les écoles congréganistes est un exercice assez osé si l'on mesure la performance intellectuelle de nos jeunes diplômés en immersion. Le jeune médecin haïtien est incapable de tenir un débat intellectuel digne de son titre de docteur. Allez dans leur clinique, discutez avec eux et vous verrez par vous-mêmes. Qui n'a pas de frisson dans le dos en écoutant un jeune avocat en pleine plaidoirie dans nos tribunaux. Vous avez déjà débattu avec un jeune agronome, avec un bac + 5 la chose est compliquée ! Allez dans nos institutions publiques ou privées, abordez nos jeunes administratifs (gestionnaires, économistes, ethnologues etc.), vous verrez la profondeur du mal du système éducatif haïtien.





Il ne s'agit pas, comme certains le pensent, d'une différence de qualité entre les petites écoles et les grandes, mais plutôt d'un système en sursis qui ne peut plus livrer un meilleur produit : un citoyen en harmonie avec la modernité, le savoir et l'excellence. Entre le collège congréganiste et le collège Cacique Caonabo ou Maranatha, il n'y a qu'une différence profonde : les conditions d'hébergement et la discipline des enseignants. Ces derniers sont contraints d'être présents et l'ombre seigneuriale du frère directeur est chargée d'engendrer la paix dans la cour et dans les salles. Mais le mobilier humain est le même : c'est le même enseignant qui passe du Cacique Caonabo ou du lycée Pétion vers les collèges Canado-Haïtien, Saint-Louis et Sainte-Thérèse. Il faut donc chercher et traiter le mal ailleurs. Un système avec des instituteurs qui ne savent pas forcément lire et écrire, avec un secondaire dans lequel s'affairent des pseudo-enseignants, avec une université ou certaines fois l'enseignant est détenteur strict du même niveau de diplôme pour lequel il prépare ses étudiants, ne peut donner qu'un produit de très mauvaise qualité. Et cela au détriment du développement humain et socioéconomique du pays.








Pierre Jorès MERAT


Enseignant/Géographe


UEH/ENS



Maximo
Maximo
Super Star
Super Star

Masculin
Nombre de messages : 3182
Localisation : Haiti
Loisirs : football - Gagè
Date d'inscription : 01/08/2007

Feuille de personnage
Jeu de rôle:

Revenir en haut Aller en bas

Des résultats à l'image de nos écoles - Page 2 Empty Re: Des résultats à l'image de nos écoles

Message  Maximo Ven 18 Sep 2009 - 10:17

Acusan sujeto abusar niños escuela Haití

HARTFORD. Un sujeto que fundó una escuela para niños pobres en Haití ha sido acusado de abusar sexualmente de nueve menores, amenazándolos supuestamente con expulsarlos o retirarles beneficios si no accedían a sus exigencias.

La fiscal federal Nora Dannehy anunció ayer que Douglas Perlitz, de 39 años y fundador de la escuela Proyecto Pierre Toussaint en Cap-Haitien, fue acusado por un jurado investigador. Perlitz recaudó dinero para la escuela cuando residía en Connecticut.
Maximo
Maximo
Super Star
Super Star

Masculin
Nombre de messages : 3182
Localisation : Haiti
Loisirs : football - Gagè
Date d'inscription : 01/08/2007

Feuille de personnage
Jeu de rôle:

Revenir en haut Aller en bas

Des résultats à l'image de nos écoles - Page 2 Empty Re: Des résultats à l'image de nos écoles

Message  Maximo Ven 18 Sep 2009 - 19:59

Arrestation de l'Américain accusé de pédophilie par des enfants de rue de Cap-Haitien

Par Cyrus Sibert

Radio Souvenir FM, 106.1 : souvenirfm@yahoo.fr
Le Ré.Cit. : www.reseaucitadelle.blogspot.com


Réseau Citadelle salue l'arrestation de Douglas Perlitz. Il remercie tous ceux qui ont contribué à l'avancement de l'enquête. En poursuivant l'enquête, la justice américaine prouve qu'elle est guidée par des valeurs morales, dont les principes de respects des droits de la personne particulièrement les enfants. Nous saluons le support de la Police Nationale d'Haïti qui, sous le commandement de Mario Andrésol, avait pris au sérieux cette situation de pédophilie au Cap-Haitien pour au moins envoyer dans le Nord d'Haïti une équipe évaluer l'état de la situation. L'encadrement de la MINUSTAH aux policiers du BPM (Brigade Pour la Protection des Mineurs) était utile. Nous sommes témoins du travail du policier des nations Unies (UNPOL), le Canadien Gilles Saindon.

Aujourd'hui le Projet Pierre Toussaint ne fonctionne plus. Les enfants sont abandonnés à eux-mêmes. Les ONG et l'Etat n'ont rien fait pour les aider et démontrer qu'un enfant ne peut pas être puni du fait d'avoir le courage de dénoncer les abus dont il est victime. Les enfants de rue de la ville du Cap-Haitien ne comptent pas pour ceux qui collectent des fonds au nom des enfants.

Avec ce dossier, Nous avons démontré que le courage peut faire des miracles. Nous rappelons pour l'histoire avoir lancé seul ce dossier malgré les pressions et intimidations auxquels nous faisions face. Des employés de Radio Kontak Inter n'avaient pas ménagé leur soutien.

Sans ressources, grâce aux avantages de ce nouveau moyen de communication qu'on appelle Internet, nous avions engagé le combat et contribué à mettre un terme à l'exploitation sexuelle des petits garçons de rue de la ville du Cap-Haitien. Aujourd'hui en les regardant maigrir et expulser du système scolaire, nous avons un sentiment de culpabilité. Mais tout de suite nous nous sommes ressaisis en disant que le combat pour la liberté est la cause la plus noble. Les difficultés temporelles ne peuvent nous amener à regretter une cause noble. Ce n'est qu'un début. Il y a sans doute d'autres cas à traiter, avec ou sans moyens, notre courage aidant.

Cyrus Sibert

Journaliste

Cap-Haitien, Haiti
Maximo
Maximo
Super Star
Super Star

Masculin
Nombre de messages : 3182
Localisation : Haiti
Loisirs : football - Gagè
Date d'inscription : 01/08/2007

Feuille de personnage
Jeu de rôle:

Revenir en haut Aller en bas

Des résultats à l'image de nos écoles - Page 2 Empty Re: Des résultats à l'image de nos écoles

Message  Invité Ven 18 Sep 2009 - 22:01

Cette situation me rend tout a fait confus bien que les mots qui relatent les faits sont explicites .Que fait Haiti dans cette galere , dieux de mes ancetres et de ma foi ! Comment avions nous pu tomber aussi bas dans notre propre estime ?


Arrestation de l'Américain accusé de pédophilie par des enfants de rue de Cap-Haitien

Par Cyrus Sibert

Radio Souvenir FM, 106.1 : souvenirfm@yahoo.fr
Le Ré.Cit. : www.reseaucitadelle.blogspot.com


Réseau Citadelle salue l'arrestation de Douglas Perlitz. Il remercie tous ceux qui ont contribué à l'avancement de l'enquête.

En poursuivant l'enquête, la justice américaine prouve qu'elle est guidée par des valeurs morales, dont les principes de respects des droits de la personne particulièrement les enfants.
SAeigneur ,protegez moi de mes amis .es ennemis je m'en charge . Enfin,c'est quoi cette merde! C'est l'etat etranger qui s'occupe maintenant des delis ou crimes contre les enfants mineurs du pays haitien a travers leur ambassade ?Et pourtant ces geoles d'hypocrisie et d'immoralite sont connues pour leur duplicite et leur soutien actiff des aberrations sexuelles parmi nous .
Nous saluons le support de la Police Nationale d'Haïti qui, sous le commandement de Mario Andrésol, avait pris au sérieux cette situation de pédophilie au Cap-Haitien pour au moins envoyer dans le Nord d'Haïti une équipe évaluer l'état de la situation.
L'encadrement de la MINUSTAH aux policiers du BPM (Brigade Pour la Protection des...
Ca va de mal en pis .La minustah et le Canada ( qui se souvient de l'Auberge du Quebec surlaroute duSud et un autre endroit du bord de mer rque le gouvernement de J. Duvalier avait du fermer tout en expulsant les riches canadiens cultivateus de l'homosexualite des jeunes de chez nous ?) se melent d'emblee aux rouages de l'appareil judiciaire maintenant ? Qui ne se souvient plus de la minustah la sans vergogne qui exploite les lits de la concupiscence de nos misereux et des classes superieures ? Elle adore affirmer qu'elle est la seulemt que pour aider a assurer la stabilite du pays et blah blah et lah blah blah et foutez moi le cul ?

Rendez mnoi fou ou sage ,n'est-ce pas le devoir de Mario Andreso et de ses subalternes d'enqueter et de decouvrir s'il y a lieu d'apprehender les potentiels coupable d'un crime contre l'enfance ? La police haitiennne a besoin maintenat du concours etranger pour mener a bien sa mission ?
Nous sommes témoins du travail du policier des nations Unies (UNPOL), le Canadien Gilles Saindon.
Temoins du restavekisme des institutions nationales par rapport a la superiorite des representants d'une simple bureaucratie etrangere ?

Aujourd'hui le Projet Pierre Toussaint ne fonctionne plus. Les enfants sont abandonnés à eux-mêmes.
Justice est faite !
Les ONG et l'Etat n'ont rien fait pour les aider et démontrer qu'un enfant ne peut pas être puni du fait d'avoir le courage de dénoncer les abus dont il est victime.

Les enfants de rue de la ville du Cap-Haitien ne comptent pas pour ceux qui collectent des fonds au nom des enfants.
C'est a se demander si monsieur Cyrus Sibert realise que ces deux derniers paragrapghes dementent tout le bien qu'il a dit precedemment de ceux qui sont responsables du denouement de l'affaire ?Ca doit etre une logique toute haitiene,je suppose .

Avec ce dossier, Nous avons démontré que le courage peut faire des miracles. Nous rappelons pour l'histoire avoir lancé seul ce dossier malgré les pressions et intimidations auxquels nous faisions face.

Maintenant il faut du courage pour denoncer ceux qui abusent les enfants . Autrefois c'etait monnaie courante .On denoncait TOUT SIMPLEMENT les voyous qui s'attaquaient aux enfants sans aucune autre forme de proces .

Des employés de Radio Kontak Inter n'avaient pas ménagé leur soutien.
BRAVO !
Sans ressources, grâce aux avantages de ce nouveau moyen de communication qu'on appelle Internet, nous avions engagé le combat et contribué à mettre un terme à l'exploitation sexuelle des petits garçons de rue de la ville du Cap-Haitien.

BRAVO !
Aujourd'hui en les regardant maigrir et expulser du système scolaire, nous avons un sentiment de culpabilité.

ET ALORS ?Il y a une conclusion qu'il faut tirerr de tout ca .Pourquoi hesiter a la dire ?
Mais tout de suite nous nous sommes ressaisis en disant que le combat pour la liberté est la cause la plus noble.
Combat poiur la liberte ?
Les difficultés temporelles ne peuvent nous amener à regretter une cause noble. Ce n'est qu'un début. Il y a sans doute d'autres cas à traiter, avec ou sans moyens, notre courage aidant.
Il y a vraiment quelque chose a l'interieur de ce message qui me deplait bien que la cause soit juste et merite notre attention,notre soutien .Je laisse aux lecteurs avertis le soin de tirer leur propre conclusion de ces jeremiades .

Cyrus Sibert

Journaliste

Cap-Haitien, Haiti

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Des résultats à l'image de nos écoles - Page 2 Empty Re: Des résultats à l'image de nos écoles

Message  dilibon Lun 21 Sep 2009 - 11:32

Le Créole Haitien
Pour L'histoire:Texte integral de la Loi Joseh C. Bernard
publiée le 28 Septembre 1979

Jean-Claude Duvalier
President à vie de la République

Vu les articles 35, 68, 90, 93, 135, 180 à 184 de la Constitution;
Vu le decret du 23 janvier 1969, creant l'Ofiice National d'Alphabetisation et d'action communautaire;
Vu le decret du 7 mars 1978, supprimant le Service de l'Enseignement Rural et l'Enseignement Primaire Urbain;
Vu la Loi Organique du Departement de l'Education Nationale en date du 18 septembre 1979;
Considerant les conclusions du Rapport du Groupe de Recherches et d'Etudes sur le Créole Haitien;
Considérant que l'éducation constitue pour l'Etat l'un des meilleurs moyens de sauvegarder l'unité culturelle de la Nation;
Considérant que le Comité d'Etudes et de recherches des procédés et méthodes pédagogiques dans ses rapports a reconnu que, pour rendre l'éducation acessible à tous, le créole soit utilisé comme langue-instrument et object d'Enseignement;
Considérant que l'article 35 en fin de la Constitution ( clarification: celle de 1957 et les subséquentes publiées par le régime de F.Duvalier) consacre que :
" La loi détermine les cas et conditions dans lesquels l'usage du Créole est permis et même recommandé pour la suvegarde des intérêts matériels et moraux des citoyens qui ne connaissent pas suffisamment la langue française";
Sur le rapport du Sécrétaire d'Etat de l'Education Nationale (A l'époque: Joseph C. Bernard. Voir le comuniqué publié par le Departement de l'Education Nationale le 31 Janvier 1980 et signé par Joseph C.Bernard);
Et après déliberation en Conseil des Secrétaires d'Etat;


A Proposé


Et la Chambre Legislative a voté la Loi suivante;

Article 1.
L'usage du Créole, en tant que langue commune parlée par 90% de la population haitienne, est permis dans les écoles comme langue-isntrument et object d'enseignement.
Article 2.
Le Créole, en tant que langue parlée et écrite, est constitué de sons, de signes correspondant à des consonnes, des voyelles, des semi-consonnes et des semi-voyelles.
Article 3.
Le departement de l'Education Nationale fera parvenir aux Ecoles, des circulaires ministérielles relatives à l'alphabet, l'orthographe, les signes spéciaux devant unir des mots, des articles ou modifier certains sons, enfin tout signe que les spécialistes de ce Ministére jugeront le plus répandu, et le plus convenable à la fixation de l'écriture et à l'enseignement de cette langue.
Le Departement intéressé veillera à leur application dans l'enseignement difusé en vue de la consécartion définitive de la Graphie du Créole; ce après une experimentation conclunate de quatres années.
Article 4.
La présente abroge toutes Lois ou dispositions de Lois, tous Décrets ou dispositions de Decrets, tous Decrets-Lois ou dispositions de Decrets-Lois qui lui sont contraires et sera publiée et exécutée à la diligence du Secrétaire d'Etat de l'Education Nationale.

Donné à la Chambre Législative, à Port-au-Prince, le 18 Septembre 1979, An 176ème de l'Independance.

Le president de la Chambre Legislative: Victor Nevers Constant
Le Sécrétaire : St. Arnaud Numa


Le Président à vie de la République ordonne que la loi ci-dessus soit revêtue du sceau de la République, imprimée, publiée et exécutée.
Donné au Palais National, à Port-au-Prince, le 28 septembre 1979, An 176ème de l'Indépendance.
Par le Président, Jean-Claude Duvalier,
Et les Secreataires d'Etat
de l'Education Nationale : Joseph C. Bernard
de la Justice: Me. Ewald Alexis
de l'interieur et de la DéfenseNationale: Bertholand Edward
des Travaux publiques, des Ressources Naturelles et du Developpement Rural : Agronome Edward Berrouet
de la Santé Publique et de la Population: Dr. Willy Verrier
des Mines et des Ressources Energétiques: Fritz Pierre Louis
des Finances et des Afffaires économiques: Emmanuel Bros
du Plan : Raoul Berret
du Travail et des Affaires sociales sociales: Dr. Hubert de Ronceray
des Affaires Etrangères et des Cultes: Gerard Dorcely
à la Jeunesse et aux Sports: Gerard R.Rouzier
du Commerce et de l'Information: Guy Bauduy
de la Coordination et de l'information: Ulysse Pierre Louis

dilibon
Super Star
Super Star

Masculin
Nombre de messages : 2205
Localisation : Haiti
Opinion politique : Entrepreneur
Loisirs : Plages
Date d'inscription : 17/05/2009

Feuille de personnage
Jeu de rôle: Contributeur

Revenir en haut Aller en bas

Des résultats à l'image de nos écoles - Page 2 Empty Re: Des résultats à l'image de nos écoles

Message  dilibon Lun 21 Sep 2009 - 11:33

Le droit à l’éducation, un idéal à atteindre en Haïti

jeudi 10 septembre 2009

Texte soumis à AlterPresse le 9 sept. 2009

Par Antonal Mortimé, Secrétaire exécutif de la Plate forme des organisations haïtiennes des droits humains (POHDH)

L’éducation fait partie des droits fondamentaux de l’Homme. C’est un droit qui vise au plein épanouissement de la personnalité humaine, il est protégé et garanti par la Déclaration universelle des droits de l’Homme (art. 26) et la Constitution Haïtienne (art.32, 32.1, 32.2, 32.3).

L’État a pour devoir d’assurer non seulement de sa jouissance, mais aussi de sa gratuité au niveau primaire dans et dans les conditions exigées par la loi. Néanmoins, à l’heure de la rentrée scolaire 2009-2010, la jouissance du droit à l’éducation pour la population haïtienne reste encore un idéal à atteindre.

Beaucoup de parents haïtiens n’ont pas un revenu suffisant leur permettant de se conformer aux exigences de certaines institutions scolaires. 80% d’entre elles sont laissées à la charge du secteur privé.

Les frais de scolarité et des matériels scolaires exigés ne sont pas à la portée de tous les parents, tandis que l’accès dans les écoles publiques demeure très difficile.

Certains d’entre eux dont les moyens sont déjà très limités, se trouvent dans l’obligation de soudoyer certaines personnes pour s’y assurer une place. Alors que bon nombre d’entre eux ont déjà plusieurs enfants à leur charge.

Certains professeurs, qui ont passé des mois et même des années à enseigner, ont jusqu’ici du mal à recevoir leur salaire.

Si le gouvernement ne gère pas ce dossier avec célérité et à la satisfaction des parties concernées, la rentrée scolaire risque d’être paralysée dans certains endroits du pays.

Les problèmes auxquels font face certaines entités de l’Université d’État d’Haiti (UEH) sont révélateurs d’un malaise social profond, qui doit nous interpeller tous.

L’intervention policière dans l’enceinte de la faculté de médecine est malvenue. Elle risque d’attiser la colère des étudiants protestataires, de pousser au durcissement la position de la coalition des associations d’étudiants, geler le dialogue prôné et de perturber la prochaine rentrée universitaire.

Paradoxalement, les prix de certains produits de première nécessité ainsi que les produits pétroliers ne font qu’augmenter sur les marchés locaux. Ce qui rend encore plus compliquée la situation, déjà extrêmement douloureuse qui bouscule beaucoup de familles haïtiennes. Elles éprouvent donc des difficultés énormes et se sacrifient pour permettre à leurs enfants de se rendre à l’école.

De plus, certaines écoles qui ont été endommagées ou détruites durant le passage des ouragans, ne sont toujours pas reconstruites ni même restaurées. De ce fait la rentrée scolaire demeure jusqu’à présent incertaine pour la majorité de la population.

A coté de toutes ces difficultés auxquelles sont confrontés les parents haïtiens dans le cadre de l’éducation de leurs enfants, beaucoup d’irrégularités sont aussi à déplorer dans le fonctionnement de certaines institutions scolaires. Elles ne répondent pas aux normes les plus élémentaires. Elles sont pour la plupart délabrées ou logées dans des établissements qui n’ont pas été construits à cet effet. Leur capacité d’accueil est nettement inférieure par rapport à leur effectif.

Tout cela avait été à l’origine de l’effondrement de plusieurs établissements scolaires en 2008. Le plus tragique d’entre eux a été celui du collège « La Promesse Evangélique de Nerrette » qui avait fait de nombreuses victimes : 95 morts et 150 blessés.

Ceci avait poussé les autorités de l’État à adopter certaines mesures de manière à proscrire le fonctionnement des institutions où la sécurité des élèves se révèle incertaine. Ces mesures qui n’étaient que conjoncturelles sont restées sans suivi. Dans la réalité, rien n’a été entrepris de façon à réparer les victimes de cet incident regrettable.

Non seulement l’éducation en Haïti ne constitue pas une priorité pour l’État haïtien, mais elle échappe également à son contrôle. Aussi ne s’apparente-t-elle pas à un supplice pour les élèves haïtiens en quête de savoir ?

Car, le forfait perpétré, le 24 août 2009 par le policier Jean Erick Jean Baptiste sur l’élève Hetnon Dallus en est une preuve tangible. Dans le cas contraire, ce jeune âgé de 24 ans, ne serait pas abattu aussi froidement au moment où il tentait d’accéder à un centre d’examen. Cette situation prouve une nouvelle fois à quel point l’État haïtien se déresponsabilise vis-à-vis des droits à l’éducation et à la vie, cela au mépris de la Constitution haïtienne en vigueur et de la Déclaration universelle des droits de l’Homme dont il est signataire.

Fort de tout cela, la POHDH recommande à l’État de :

· Mettre en œuvre une politique éducative nationale répondant aux droits sociaux prônés par la Loi mère de la République et la Déclaration universelle des droits de l’Homme ;

· Mettre en application les articles 26 de la Déclaration universelle des droits humains (DUDH) et 32 de la Constitution Haïtienne ; · Accorder une assistance et une protection aux familles les plus démunies afin d’assurer l’éducation des enfants qu’elles ont à charge ;

· Procéder à l’examen de la situation irrégulière des professeurs pour y apporter une solution ;

· Travailler de manière à rendre gratuit l’enseignement primaire ;

· Construire au moins un lycée dans chaque commune au niveau du pays ;

· Procéder à l’inspection de toutes les écoles du pays ;

· Sanctionner les écoles dont le fonctionnement n’est pas conforme aux critères établis par l’Education Nationale ;

· Procéder à la réparation des parents de l’élève Hetnon Dallus

· Sanctionner le policier responsable du meurtre de l’élève Hetnon Dallus ;

· Procéder à la relance du dossier relatif à la tragédie de Nerrete en vue de dédommager les parents victimes ;

· Prendre en charge la scolarisation des enfants les plus pauvres du pays ;

· Au parlement de ratifier le Pacte international relatif aux droits économiques, ociaux et culturels (PIDESC) et son Protocole additionnel.

dilibon
Super Star
Super Star

Masculin
Nombre de messages : 2205
Localisation : Haiti
Opinion politique : Entrepreneur
Loisirs : Plages
Date d'inscription : 17/05/2009

Feuille de personnage
Jeu de rôle: Contributeur

Revenir en haut Aller en bas

Des résultats à l'image de nos écoles - Page 2 Empty Re: Des résultats à l'image de nos écoles

Message  dilibon Lun 21 Sep 2009 - 11:40

edit

dilibon
Super Star
Super Star

Masculin
Nombre de messages : 2205
Localisation : Haiti
Opinion politique : Entrepreneur
Loisirs : Plages
Date d'inscription : 17/05/2009

Feuille de personnage
Jeu de rôle: Contributeur

Revenir en haut Aller en bas

Des résultats à l'image de nos écoles - Page 2 Empty Re: Des résultats à l'image de nos écoles

Message  Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Page 2 sur 2 Précédent  1, 2

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum