" MINUSTAH, FORCE DESTABILISATRICE " Dans le collimateur de la CATH
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" MINUSTAH, FORCE DESTABILISATRICE " Dans le collimateur de la CATH
" MINUSTAH = FORCE DESTABILISATRICE " ! La force d’occupation, la MINUSTAH, vient de fêter ses six (6) années, ce premier (1er) juin, sur le territoire national. Nous laissons le soin à nos lectrices et lecteurs de tirer le bilan, sur tous les plans, de cette force qu’on appelle par euphémisme mission de maintien de paix ou Mission internationale des Nations Unies pour la stabilisation d’Haïti. Récemment les militaires brésiliens de la MINUSTAH avaient réprimé certains membres de la Police Nationale d’Haïti (PNH) à Cité Soleil et des étudiants de la Faculté d’Ethnologie (voir Haïti-Progrès vol 27 # 51). Ces militaires avaient pénétré dans l’enceinte de la faculté, arrêté un étudiant et saisi du matériels les appartenant. Les dirigeants de la force d’occupation s’étaient vite excusés auprès des dirigeants de l’Université d’Etat d’Haïti (UEH) et les étudiants de la faculté d’Ethnologie. Ces derniers ont catégoriquement refusé leurs excuses. Mais, il n’y a eu aucune excuse envers les dirigeants de la PNH. Cela voudrait-il dire que la police nationale est sous la férule de la MINUSTAH ? En tout cas après la répression exercée contre les étudiants, ces derniers avaient manifesté à leur manière. Ils avaient tenu une conférence de presse à la Faculté d’Ethnologie pour dénoncer la MINUSTAH comme force d’occupation et projeter une manifestation avec la Centrale Autonome des Travailleurs Haïtiens et d’autres organisations de bases pour ce mardi 1er juin. En effet, la manifestation anti-occupation de ce 1er juin avait deux (2) points de rencontre. L’un au Pont Rouge, près de l’ancienne aviation, boulevard Jean-Jacques Dessalines et l’autre devant la Faculté de Droit à la Rue Oswald Durand. Au Pont Rouge on retrouvait la CATH et d’autres organisations de bases. Tandis que le groupe « 77 » et les étudiants se préparaient devant l’Ecole de Droit. Les manifestants se sont rencontrés à la Rue Pavée et se sont rendus dans le quartier de Bourdon, près de l’Hôtel Christopher où la MINUSTAH avait son quartier général avant le séisme du 12 janvier. Ils étaient environ cinq (500) cents à scander des slogans hostiles à la force d’occupation et au président René Préval. « La MINUSTAH est une force d’occupation, elle doit partir. Ce n’est pas une force de stabilisation. C’est tout le contraire. C’est une force déstabilisatrice. C’est le bras armé du président Préval » avait dit un étudiant. Notons que certaines bases de la Fanmi Lavalas prenaient aussi part à cette manifestation et demandaient le départ du président Préval et le Conseil Electoral Provisoire (CEP). Les politiciens avaient brillé par leur absence dans cette manifestation. Semble-t-il l’aspect anti impérialiste de ce rassemblement ne leur avait pas plu. Rappelons que la dernière manifestation de l’ « opposition » traditionnelle et de certains groupes de bases avait été dispersée au Champ de Mars à coup de gaz lacrymogène le 28 mai. D’après la police, cela est arrivé parce que certains manifestants voulaient dépasser le périmètre de sécurité établi par la police. Depuis lors, les politiciens se sont tus, surtout après l’intervention du chef civil de la MINUSTAH Edmond Mulet qui leur faisait savoir que « communauté internationale ne reconnaitra pas un gouvernement provisoire. Les élections auront lieu le 28 novembre 2010 conformément à la Constitution de 1987. » M. Mulet a beaucoup appris de ces politiciens qui invoquent la constitution quand cela les arrange. Cette Constitution de 1987 qu’a invoqué Edmond Mulet ne prévoit pas de forces étrangères sur le territoire national. Certainement, le gouvernement de René Préval, avant le mois d’octobre prochain, demandera au Conseil de Sécurité de l’ONU le maintien de la MINUSTAH. Travaillons pour que ce soit sa dernière année. La force d’occupation, la MINUSTAH, vient de fêter ses six (6) années, ce premier (1er) juin, sur le territoire national. Nous laissons le soin à nos lectrices et lecteurs de tirer le bilan, sur tous les plans, de cette force qu’on appelle par euphémisme mission de maintien de paix ou Mission internationale des Nations Unies pour la stabilisation d’Haïti. Récemment les militaires brésiliens de la MINUSTAH avaient réprimé certains membres de la Police Nationale d’Haïti (PNH) à Cité Soleil et des étudiants de la Faculté d’Ethnologie (voir Haïti-Progrès vol 27 # 51). Ces militaires avaient pénétré dans l’enceinte de la faculté, arrêté un étudiant et saisi du matériels les appartenant. Les dirigeants de la force d’occupation s’étaient vite excusés auprès des dirigeants de l’Université d’Etat d’Haïti (UEH) et les étudiants de la faculté d’Ethnologie. Ces derniers ont catégoriquement refusé leurs excuses. Mais, il n’y a eu aucune excuse envers les dirigeants de la PNH. Cela voudrait-il dire que la police nationale est sous la férule de la MINUSTAH ? En tout cas après la répression exercée contre les étudiants, ces derniers avaient manifesté à leur manière. Ils avaient tenu une conférence de presse à la Faculté d’Ethnologie pour dénoncer la MINUSTAH comme force d’occupation et projeter une manifestation avec la Centrale Autonome des Travailleurs Haïtiens et d’autres organisations de bases pour ce mardi 1er juin. En effet, la manifestation anti-occupation de ce 1er juin avait deux (2) points de rencontre. L’un au Pont Rouge, près de l’ancienne aviation, boulevard Jean-Jacques Dessalines et l’autre devant la Faculté de Droit à la Rue Oswald Durand. Au Pont Rouge on retrouvait la CATH et d’autres organisations de bases. Tandis que le groupe « 77 » et les étudiants se préparaient devant l’Ecole de Droit. Les manifestants se sont rencontrés à la Rue Pavée et se sont rendus dans le quartier de Bourdon, près de l’Hôtel Christopher où la MINUSTAH avait son quartier général avant le séisme du 12 janvier. Ils étaient environ cinq (500) cents à scander des slogans hostiles à la force d’occupation et au président René Préval. « La MINUSTAH est une force d’occupation, elle doit partir. Ce n’est pas une force de stabilisation. C’est tout le contraire. C’est une force déstabilisatrice. C’est le bras armé du président Préval » avait dit un étudiant. Notons que certaines bases de la Fanmi Lavalas prenaient aussi part à cette manifestation et demandaient le départ du président Préval et le Conseil Electoral Provisoire (CEP). Les politiciens avaient brillé par leur absence dans cette manifestation. Semble-t-il l’aspect anti impérialiste de ce rassemblement ne leur avait pas plu. Rappelons que la dernière manifestation de l’ « opposition » traditionnelle et de certains groupes de bases avait été dispersée au Champ de Mars à coup de gaz lacrymogène le 28 mai. D’après la police, cela est arrivé parce que certains manifestants voulaient dépasser le périmètre de sécurité établi par la police. Depuis lors, les politiciens se sont tus, surtout après l’intervention du chef civil de la MINUSTAH Edmond Mulet qui leur faisait savoir que « communauté internationale ne reconnaitra pas un gouvernement provisoire. Les élections auront lieu le 28 novembre 2010 conformément à la Constitution de 1987. » M. Mulet a beaucoup appris de ces politiciens qui invoquent la constitution quand cela les arrange. Cette Constitution de 1987 qu’a invoqué Edmond Mulet ne prévoit pas de forces étrangères sur le territoire national. Certainement, le gouvernement de René Préval, avant le mois d’octobre prochain, demandera au Conseil de Sécurité de l’ONU le maintien de la MINUSTAH. Travaillons pour que ce soit sa dernière année. |
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