PREVAL ET MULLET DANS LE COLLIMATEUR DU SÉNATEUR DEMOCRATE JOHN KERRY
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PREVAL ET MULLET DANS LE COLLIMATEUR DU SÉNATEUR DEMOCRATE JOHN KERRY
Kerry ou Mulet?
Haïti: Concernant le brûlant dossier haïtien, il y a une nette opposition, en termes d'approche et de désignation du personnel politique, entre les Nation Unies et les USA, entre le président de la puissante Commission des Affaires étrangères du Sénat américain, le démocrate modéré John Kerry,et le patron de la MINUSTAH, Edmond Mulet. Prêchant le dialogue et le compromis, le premier est favorable à « des restructurations appropriées au sein du Conseil électoral provisoire ». Toujours engoncé dans ses propos contradictoires et soucieux de « sauver » la face, le second, au contraire, n'y voit aucune raison de procéder à un replâtrage. Deux visions , deux chemins. Le rapport de John Kerry contre le plan Préval / Mulet.
Tentons d'y voir clair !
Ce match insolite entre le principal bailleur de fonds de notre pays sinistré et la force multinationale, décriée et budgétivore, est devenu une affaire de première importance, puisque le président René Préval a dû surseoir le week-end dernier à la publication dans le journal officiel Le Moniteur des deux arrêtés, dont l'un donnant à l'actuel CEP mandat pour réaliser les élections présidentielles, législatives et municipales, et l'autre fixant la date à laquelle le peuple haïtien est appelé en ses comices. Contrairement à son bouillonnant et malheureux « marassa » Jean-Bertrand Aristide, René Préval, affûté et prudent de nature, sait reculer, attendre patiemment, dribbler et, dans certaines phases du jeu, faire la passe décisive, imprévisible. C'est là l'une de ses qualités, sa force principale comme chef d'Etat : il ne fonce pas la tête baissée sur cette terre boueuse et « glissée » qu'est le champ politique. La réalisation de ces élections avec René Préval au pouvoir sera donc un permanent et périleux exercice. Un match à rebondissements ou avec prolongations ?
En clair, les Etas-Unis, fiers de leur leadership transnational et de leur mode de vie démocratique, veulent éviter une énième crise post-électorale en Haïti, en d'autres termes, un un autre séisme encore plus dévastateur que celui du 12 janvier 2010. Comme en 2000-2004 ! Quant aux Nations unies, elles excellent, on l'a vu ici et ailleurs, dans l'art des élections-démonstration, c'est-à-dire des élections adaptées aux pays sous-développés, des élections avec des fraudes par-ci et des irrégularités par-là, bref, des élections qui se sont soldées par des contestations massives, techniquement, légalement ou juridiquement, normativement, politiquement. Sous le regard impassible et complaisant de l'ONU, le domaine électoral est celui où les infractions les plus flagrantes ont été commises.
Partisanes, truquées, houleuses, financées par des groupes mafieux, les élections ont trop souvent, dans le passé, jeté la discorde parmi nous, ne serait-ce qu'au prix du malheur des plus pauvres. Cette loi fatale se vérifierait-elle une nouvelle fois en novembre 2010 ? Bousculant les attentes de nos partenaires internationaux, les convictions ou les principes des organisations de la société civile, le processus électoral n'est plus limité à quelques chefs politiques, peu ou prou intransigeants , discrédités, divisés, et à quelques clans économiques, corrompus et rétrogrades : il concerne désormais tous les citoyens, dans toutes les dimensions de leur vie.
Mais il est d'ores et déjà une certitude : le rapport de John Kerry, qui ne prône pas le renvoi total du CEP mais le consensus, a tempéré, selon toute vraisemblance, l'ardeur manifestée pendant les derniers mois par le président de la République et le représentant du secrétaire général de l'ONU en Haïti. « Dèyè mòn gen mòn »
Haïti: Concernant le brûlant dossier haïtien, il y a une nette opposition, en termes d'approche et de désignation du personnel politique, entre les Nation Unies et les USA, entre le président de la puissante Commission des Affaires étrangères du Sénat américain, le démocrate modéré John Kerry,et le patron de la MINUSTAH, Edmond Mulet. Prêchant le dialogue et le compromis, le premier est favorable à « des restructurations appropriées au sein du Conseil électoral provisoire ». Toujours engoncé dans ses propos contradictoires et soucieux de « sauver » la face, le second, au contraire, n'y voit aucune raison de procéder à un replâtrage. Deux visions , deux chemins. Le rapport de John Kerry contre le plan Préval / Mulet.
Tentons d'y voir clair !
Ce match insolite entre le principal bailleur de fonds de notre pays sinistré et la force multinationale, décriée et budgétivore, est devenu une affaire de première importance, puisque le président René Préval a dû surseoir le week-end dernier à la publication dans le journal officiel Le Moniteur des deux arrêtés, dont l'un donnant à l'actuel CEP mandat pour réaliser les élections présidentielles, législatives et municipales, et l'autre fixant la date à laquelle le peuple haïtien est appelé en ses comices. Contrairement à son bouillonnant et malheureux « marassa » Jean-Bertrand Aristide, René Préval, affûté et prudent de nature, sait reculer, attendre patiemment, dribbler et, dans certaines phases du jeu, faire la passe décisive, imprévisible. C'est là l'une de ses qualités, sa force principale comme chef d'Etat : il ne fonce pas la tête baissée sur cette terre boueuse et « glissée » qu'est le champ politique. La réalisation de ces élections avec René Préval au pouvoir sera donc un permanent et périleux exercice. Un match à rebondissements ou avec prolongations ?
En clair, les Etas-Unis, fiers de leur leadership transnational et de leur mode de vie démocratique, veulent éviter une énième crise post-électorale en Haïti, en d'autres termes, un un autre séisme encore plus dévastateur que celui du 12 janvier 2010. Comme en 2000-2004 ! Quant aux Nations unies, elles excellent, on l'a vu ici et ailleurs, dans l'art des élections-démonstration, c'est-à-dire des élections adaptées aux pays sous-développés, des élections avec des fraudes par-ci et des irrégularités par-là, bref, des élections qui se sont soldées par des contestations massives, techniquement, légalement ou juridiquement, normativement, politiquement. Sous le regard impassible et complaisant de l'ONU, le domaine électoral est celui où les infractions les plus flagrantes ont été commises.
Partisanes, truquées, houleuses, financées par des groupes mafieux, les élections ont trop souvent, dans le passé, jeté la discorde parmi nous, ne serait-ce qu'au prix du malheur des plus pauvres. Cette loi fatale se vérifierait-elle une nouvelle fois en novembre 2010 ? Bousculant les attentes de nos partenaires internationaux, les convictions ou les principes des organisations de la société civile, le processus électoral n'est plus limité à quelques chefs politiques, peu ou prou intransigeants , discrédités, divisés, et à quelques clans économiques, corrompus et rétrogrades : il concerne désormais tous les citoyens, dans toutes les dimensions de leur vie.
Mais il est d'ores et déjà une certitude : le rapport de John Kerry, qui ne prône pas le renvoi total du CEP mais le consensus, a tempéré, selon toute vraisemblance, l'ardeur manifestée pendant les derniers mois par le président de la République et le représentant du secrétaire général de l'ONU en Haïti. « Dèyè mòn gen mòn »
Rico- Super Star
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Nombre de messages : 8954
Localisation : inconnue
Loisirs : néant
Date d'inscription : 02/09/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: dindon de la farce
Re: PREVAL ET MULLET DANS LE COLLIMATEUR DU SÉNATEUR DEMOCRATE JOHN KERRY
Wouyyyy mwen di veye yo, tonas yo bezwen blan, yo resevwa blan, yo bezwen lajan blan. Men lajan blan sayo se sanble lajan shango kap mande kont.
Nou te deja di yo KEP kwoupyon, Dorsainvil, yon pèsonaj magouyè , plen twou nan manch, bon jan domestik, souflantchou Preval komanse voye l ale.
Nou di yo pwofite momantom trajedi peyi a pou reyini tout Ayisyen, itilize tout resous peyi dAYITI. TONAS SE ANKO BLAN KI DI YO BAGAY KONSA.
Nou te deja di yo KEP kwoupyon, Dorsainvil, yon pèsonaj magouyè , plen twou nan manch, bon jan domestik, souflantchou Preval komanse voye l ale.
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