Yon ti jès, 2 gran jès pou Ayiti.

Quand je visite le site, il m'arrive d'avoir une idée en tête mais je n'ai jamais en main un texte préparé si bien que j'ai souvent perdu des commentaires par inattention ou pour des raisons qui me dépassent en les tapant. Autant les commentaires plus ou moins sérieux que mes textes méchants sont écrits spontanément. Même quand des individus critiquent ce qui se fait de positif en Haïti, même quand on finit par comprendre les motifs qui les rendent si négatifs, il y en a qui rendent l'expérience de visiter le site encore intéressante.

Dès le jour où j'ai constaté que certains types prennent un vilain plaisir à faire dévier le débat vers leurs sempiternelles hostilités à l'égard des gouvernements haïtiens et qu'ils ne sont que des bons à rien spécialisés dans le dénigrement de ceux qu'ils envient, je me suis dit que la partie allait être amusante étant donné mon aversion pour les menteurs.

Pendant qu'Haïti est sur toutes les lèvres et que des citoyens étrangers mobilisent leurs familles, leurs quartiers dans toutes sortes d'activités pour aider ce pays, des individus sans vergogne, malveillants voient des voleurs partout en Haïti. Ils sont nuls à chier et leurs propos témoignent de leurs expériences personnelles douteuses. En d'autres termes, ce sont des oublieux et leur agressivité les trahit.

Chaque jour qui passe, moi, je m'assure de retenir au moins un moment de joie et cela suffit pour oublier tous les déplaisirs. A chacun son étoile.

Quand un groupe jamaïcain joue un morceau composé spécifiquement pour Haïti devant un public assez nombreux et à 99% de visages pâles... Quand le lendemain après le concert principal, l'exode de milliers de fans de la musique s'arrête dans la rue pour écouter, après 23 heures, trois gosses de huit (8) à dix (10) ans interprétant des grands succès populaires sous la supervision de leurs parents... L'aîné est à la guitare. Son cadet, soit le leader désigné du groupe, joue de la basse tout en chantant et le benjamin chante aussi tout en étant le batteur. A mon avis, ils sont tous excellents mais le plus jeune est très fort.

Vous vous demandez sans doute où je veux en venir.

Tout d'abord, le groupe jamaïcain invite les gens à visiter leur site web pour télécharger le morceau et donner pour la cause d'Haïti. Et le plus déconcertant, en l'espace d'une demi-heure, je ne serais pas surpris si ces enfants avaient ramassé des centaines jusqu'à un millier de dollars mais pendant que les spectateurs continuent à déposer de l'argent dans l'étui d'une guitare, le leader du groupe en annonçant le dernier morceau rassembleur conclut ainsi: ''Thank you for listening to us and don't forget to donate for Haïti."

Franchement. Après avoir connu de si agréables et paisibles vacances, est-ce que j'ai le droit de prêter attention aux vilenies d'individus sans srupules qui se sont faits berner? Quand on est guidé par ses bas instincts, on ne regarde pas où l'on met les pieds.

Yon ti jès, yon gran jès pou Ayiti.

Don't bet on your luck for Martine la tourmente means bad luck for the ignoble.