Pourquoi la discrimination au sein de la presse haitienne?
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Pourquoi la discrimination au sein de la presse haitienne?
ASSASSINAT DE JEAN RÉMY BADIAU / Pourquoi cette discrimination au sein de la presse haïtienne ?
La mort tragique du journaliste photographe indépendant, Jean Rémy Badiau, le 19 janvier, assassiné par des inconnus armés à Martissant, vient de révéler une certaine hypocrisie au sein des médias haïtiens. Tous ou presque ont gardé le silence sur ce crime.
Le journaliste a été assassiné une seconde fois par l’indifférence bruyante des confrères de la presse. Froidement abattu en sa résidence, le journaliste Jean Rémy Badiau a subi la terreur des groupes armés de Martissant.
Selon Guyler Delva, responsable de l’organisation SOS Journalistes, dont Badiau était un membre, Jean Rémy aurait été assassiné pour avoir pris des clichés de certains bandits de cette nouvelle zone rouge de la capitale.
« Il est mort tout simplement pour avoir osé faire du journalisme dans un pays où la presse n’est jamais libre ».
Pire, c’est que la nouvelle a dû passer par des médias étrangers avant d’être reprise par peu de médias haïtiens. « C’est une honte pour la presse haïtienne », s’est indigné un journaliste français de la télévision M6 de passage en Haïti. Pour lui, c’est une occasion de remettre en question les conditions de travail des journalistes haïtiens et la valeur de leur profession.
C’est bien dommage que cet acte crapuleux n’ait pu faire la une de la presse écrite, des stations de radio et de télévision haïtiennes. Ce silence de la part des médias haïtiens atteste de la discrimination qui existe au sein de la presse haïtienne et dont souffrent certains journalistes.
Selon l’organisation Amnesty International, plusieurs autres journalistes auraient été tués après l’assassinat de Jean L. Domique, Brignol Lindor, Jacques Roche, mieux connus. Par exemple, le journaliste Abdias Jean qui aurait été exécuté sommairement, le 7 janvier 2005. Mais ces petits morts anonymes sont vites oubliés parce que leur assassinat était moins politique que d’autres (…)
À la lutte pour la liberté de la presse en Haïti, il faut désormais ajouter celle pour l’égalité de tous les journalistes haïtiens.
Day Robertho Isaac
Le Matin, lundi 29 janvier 2007
La mort tragique du journaliste photographe indépendant, Jean Rémy Badiau, le 19 janvier, assassiné par des inconnus armés à Martissant, vient de révéler une certaine hypocrisie au sein des médias haïtiens. Tous ou presque ont gardé le silence sur ce crime.
Le journaliste a été assassiné une seconde fois par l’indifférence bruyante des confrères de la presse. Froidement abattu en sa résidence, le journaliste Jean Rémy Badiau a subi la terreur des groupes armés de Martissant.
Selon Guyler Delva, responsable de l’organisation SOS Journalistes, dont Badiau était un membre, Jean Rémy aurait été assassiné pour avoir pris des clichés de certains bandits de cette nouvelle zone rouge de la capitale.
« Il est mort tout simplement pour avoir osé faire du journalisme dans un pays où la presse n’est jamais libre ».
Pire, c’est que la nouvelle a dû passer par des médias étrangers avant d’être reprise par peu de médias haïtiens. « C’est une honte pour la presse haïtienne », s’est indigné un journaliste français de la télévision M6 de passage en Haïti. Pour lui, c’est une occasion de remettre en question les conditions de travail des journalistes haïtiens et la valeur de leur profession.
C’est bien dommage que cet acte crapuleux n’ait pu faire la une de la presse écrite, des stations de radio et de télévision haïtiennes. Ce silence de la part des médias haïtiens atteste de la discrimination qui existe au sein de la presse haïtienne et dont souffrent certains journalistes.
Selon l’organisation Amnesty International, plusieurs autres journalistes auraient été tués après l’assassinat de Jean L. Domique, Brignol Lindor, Jacques Roche, mieux connus. Par exemple, le journaliste Abdias Jean qui aurait été exécuté sommairement, le 7 janvier 2005. Mais ces petits morts anonymes sont vites oubliés parce que leur assassinat était moins politique que d’autres (…)
À la lutte pour la liberté de la presse en Haïti, il faut désormais ajouter celle pour l’égalité de tous les journalistes haïtiens.
Day Robertho Isaac
Le Matin, lundi 29 janvier 2007
gwotoro- Super Star
-
Nombre de messages : 3974
Localisation : Canada
Date d'inscription : 20/08/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: le balancier
Re: Pourquoi la discrimination au sein de la presse haitienne?
Quelle discrimination ? Même en Haïti les journalistes se prennent bien trop au sérieux, c'est dommage.
Jude- Super Star
-
Nombre de messages : 1864
Localisation : Frans
Loisirs : Financial Exchanges - Geopolitic
Date d'inscription : 21/08/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: Le progressiste !
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