se grav se meme tre grav (L'industrie de la peche agonise)

Daprè prezidan asosiyasyon pechè nan peyi dayiti,

ayiti ekspote 400.000 ton pwason pou yon motan de 7 milyon dola ameriken, se menm peyi enpote 23.000 ton pwason pouri pou 15 milyon dola ameriken.

Si sa prezidan asosyasyon pechè yo di ya se ta vre, nou pa ka kontinye konsa, fok gouvènman sa ki la pati, pati ak tout prezidan an; yo dwe rache manyok yo bay peyi a blanch.

nou vann 400.000 ton pwason pou 7 milyon dola.?

nou achte 23.000 ton pwason pou 15 milyon dola?

mwen pa konprann anyen nan chif sa yo, ni mwen pa bezwen konprann anyen, gouvènman sa ki la dwe pati, se vwayou kriminèl kravate sa yo pa gen plas yo nan peyi ya, 2 bwa lisifè nan lanfè louvri ap tann yo ak kè kontan.

haitiens de bonne volonté bougeons nous, bougeons nous.

haitiens d'enbas réveillons nous, reveillons nous.

Julien,

Ce sont des problemes que l'on rapporte aujourd'hui, mais la cause de ces problemes ne datent pas d'aujourd'hui, cher ami. L'industrie de la peche, tout comme d'autres secteurs de la societe n'a pas periclite en un seul jour. Cela s'est produit au fil des annees.

Trop d'instabilite ont cree ces situations.

Aujourd'hui, avant de crier "a bas" pour n'importe quoi, il convient d'avoir d'elaborer un plan, une alternative.

Vu sur le site internet d'Haiti en Marche

La pêche haïtienne agonise, selon un professionnel du secteur


La pêche haïtienne risque de mourir et cette mort entraînera une situation dramatique pour plus de 250.000 Haïtiens vivant de ce secteur, a prédit le responsable de l'Association des pêcheurs haïtiens.

Sterlin Pierre, qui prenait la parole lors d'un forum sur l'environnement organisé par le ministère de l'Environnement et Panos Caraïbes. Sterlin Pierre en a profité pour critiquer le mépris et l'abandon des autorités haïtiennes face au secteur de la pêche. Il s'est plaint du manque de formation des pêcheurs haïtiens et de l'absence de matériels sophistiqués capables de les aider à pêcher en haute mer. « Nous continuons à pratiquer une pêche artisanale, dit-il, empêchant nos pêcheurs d'être compétitifs par rapport à nos voisins dominicains et cubains. « Nous n'avons que des bois fouillés, des pirogues, des canots, nous obligeant à rester sur les rives haïtiennes. En conséquence, nous n'avons pas de moyens pour poursuivre les poissons contraints de fuir nos côtes », a-t-il ajouté.

Les causes de cette fuite évoquée par M. Saint-Cyr sont multiples. Il a cité la coupe massive des mangroves pour la fabrication du charbon de bois, les eaux boueuses qui se déversent dans la mer, comme conséquence du boisement à outrance, les eaux polluées des morgues, les huiles usées déversées par l'EDH, la compagnie électrique nationale, dans la baie de Port-au-Prince, les matières plastiques et des déchets de toutes sortes. Autant de produits nocifs qui provoquent la fuite des poissons.

Cette fuite des poisons provoque un déficit considérable dans le budget national. Pour l'année 2006, nous avons exporté 400.000 tonnes de poissons pour une valeur de US$ 7 millions, alors que pour la même année l'importation du poisson, appelé poisson « pèpè », a été de 23.000 tonnes évaluées à plus de US$ 15 millions, ce qui dévalue considérablement le produit national, a-t-il précisé.

L'Etat haïtien, a-t-il conclu, doit prendre ses responsabilités afin de prévenir la mort de ce secteur, une des sources de création d'emplois dans le pays.

Note: Sous l'administration Preval I, des techniciens cubains etaient venus donner un coup de main dans le but de revitaliser ce secteur de l'economie nationale. Un autre parmi les nombreux projets "oublies" par ses successeurs.

Pour qui a fait un peu de plongée ou de pêche, c'est évident. Il n'y a aucune gestion de ce secteur là, nos mers ont été pillées et sont complètement dévastées. Il faut aller chaque année de plus en plus loin pour voir de la vie marine.

Note:
Sous l'administration Preval I, des techniciens cubains etaient venus
donner un coup de main dans le but de revitaliser ce secteur de
l'economie nationale. Un autre parmi les nombreux projets "oublies" par
ses successeurs.

Oublié en effet par les gouvernements suivant, dont Préval II.

Jude, beaucoup d'eau a coule sous les ponts entre 2001 et 2006 qui changent completement la donne

Beaucoup a coulé sous les ponts, et notre patrimoine marin a bien dépéri entretemps.

Préval, qui s'est fait élire alors qu'il était à l'article de la mort, nous prépare une bombe : sa succession.
A cause de la présence de la minustah, il ne pourra pas y avoir de guerre civile, ce qui aurait purgé le mauvais sang. Bref, la situation va devenir encore plus rocambolesque entretemps.

Et les poissons me direz-vous ? Il existe actuellement plusieurs projets-pilote que je suis de très près visant à créer des élevages de poissons à Croix-des-Bouquets, sur le lac Azuéi, et qui si ça marche, peut-être en pleine mer.

C'est le seul signe d'espoir pour nos poissons.

Alo lè mwen di ke se youn peyi a lanver genyen moun ki pa kontan ,tankou Jude di ya map di anko Sak pa kontan anbake.

Tande ki jan youn indistri ki enpotan kontan nou kite li ap periklite ,poukisa ayiti beswen enpote sardinn ou jwenn sardinn nasn tout kote nan lan mè an ayiti , Agronome jean rene di genyen youn kouran ki pase bo Mole St nicholas pwasson se a gogo peshè pran yo men yo pa genyen kote pou yo konserve yo.mwen ak zanmi mwen konn ale Anse dazi nou boukannen pwasson epi nou manje.Mwen te al pase youn vakans youn kote ki rele Bayeu se shak maten mwen ale peshe ak maren yo ,mwen manje pwason boukannen .koubouyon pwason ak bannann ,krab ak diri , roma ak bon jan mayi moulen.Lambi menm se pa pale Zafè grangou nanpren bagay konsa menm.

youn peshè an ayiti se youn moun pou ayisyen te byen konsidere. ti mesye ki ap,plonje nan lan mè lè touris ap voye lti pyes monè yo se te ti moun pou yo te pran pou yo fomé yo pou montre yo peshe nan lan mè fon. ba yo ekipiman pou yo vide pwasson ,romar ,kribish, krab lambi nan peyi ya,o lye nap rele yo kokorat . non se pa sa yap okipe yo pito ap pale vye kose voye vateryen al grate santi an Libi.Bay moun ki konpetan fout dirije ministè yo tonnerrr.

Les fruits de mer s'accrochent mal à l'hameçon

La pêche en Haïti se fait dans des conditions difficiles. Pour l'embarcation et la capture des fruits de mer, le pêcheur dispose d'un arsenal plutôt archaïque : barques à fond plat, bois-fouillés, nasses et filets réalisés avec les moyens du bord. Une pêche essentiellement artisanale.

« L'industrie de la pêche se trouve dans une situation difficile à cause de la précarité socio-économique des pêcheurs », a déclaré l'agronome Wilner Romain , responsable à la direction des pêches et aquaculture, organe rattaché au Ministère de l'Agriculture, des Ressources naturelles et de Développement rural (MARNDR). M. Wilner qui intervenait vendredi dernier au séminaire de sensibilisation sur l'environnement organisé par Panos Caraïbes à l'Hôtel Ritz Kinam à Pétion-Ville, a reconnu que l'activité de la pêche en Haïti se fait dans des conditions archaïques.

Les contraintes auxquelles est confronté le pêcheur haïtien qui passe toute sa journée en mer sont multiples, reconnaît l'agronome. « Jusqu'à présent les pêcheurs ne disposent pas grand-chose pour mener cette activité », dit-il. Canots à quille, pirogues monoxyles, communément appelés bois-fouillés et autre matériel construit avec les moyens du bord, voilà ce qui fait l'essentiel de l'arsenal des pêcheurs opérant le long des zones côtières du pays.


Cependant, même s'il admet que l'industrie de la pêche en Haïti se trouve dans une situation extrêmement difficile à cause de la précarité socio-économique des pêcheurs, M Wilner Romain n'envisage pas, comme le souhaite le coordonnateur de l'Association nationale des pêcheurs haïtiens (ANPH), St-Cyr Sterlin, une modernisation de l'activité de la pêche en Haïti. Le représentant de la direction des pêches dit opter de préférence pour le développement artisanal de cette activité maritime.

« Il serait très difficile de moderniser, on préfère investir dans la pêche artisanale », affirme-t-il, tout en justifiant les faiblesses de l'Etat de rompre avec le système archaïque. Dans un petit document soumis à l'assistance, il y a lieu, en effet, de mentionner divers obstacles entravant l'activité de la pêche à travers le pays. « Il n'y a pas un plan-directeur pour le développement de la pêche dans le pays.»

«La direction des pêches et aquaculture n'est dotée ni de ressources humaines, ni de ressources matérielles et financières adéquates pour encadrer les acteurs oeuvrant dans le secteur. La loi sur la pêche en Haïti datant de 1978 n'est pas adaptée à la réalité d'aujourd'hui », explique l'agronome Wilner. Entre autres, avec seulement 5 millions de gourdes comme budget au développement de la pêche pour tout le territoire, on ne peut s'attendre à grand-chose.

Des révélations qui soulèvent le mécontentement du fondateur de l'ANPH qui refuse de croire que l'Etat soit incapable de relever le défi de la pêche dans le pays. M. Sterlin qui s'est fait défenseur des milliers de pêcheurs répartis un peu partout à travers le pays a plaidé en faveur d'une amélioration des conditions de vie des pêcheurs. La pêche, selon lui, peut apporter du plus à l'économie. « La pêche peut rapporter gros à l'économie haïtienne», dit-il. Il est temps d'en finir avec les bois-fouillés pour rejoindre les bateaux modernes », soutient le coordonnateur, d'un ton ferme.

Jean Max St Fleur
tmaxner@yahoo.fr

Le Nouvelliste, 6 fevrier 2007

Mwen dako ak Sterlin pou ki sa se 5milyon goud selman ke leta mete nan bidjè pou indistri pesh la tandis ke yap bay Diplomat bonus. Youn aktivite non selman ki ka redwi shomaj, ki ka ba pep la manje men se li yo pi neglije men yo fout ap fè touris depanse 80 milyon goud pou moun danse nan fatra .A ba tout mazet ki ap gouverne youn peyi tet an ba.Moun fout bouke ak apranti sa yo.