Forum Haiti : Des Idées et des Débats sur l'Avenir d'Haiti


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Message  dilibon Mar 5 Avr 2011 - 14:47

Si pour une raison ou une autre nous n'avions jamais refelchi sur ce theme, aujourd'hui apres les joutes electorales en Haiti, on peut affirmer sans crainte d'etre dementi, que le besoin se fait sentir. Il est vrai qu'on a avilit le mot "intellectuel" comme le rempart des insouciants, arrogants et incapables. Aujoud'hui en plein 21ieme siecle, a l'ere de la globalisation, Haiti va bientot s'assoeir pour definir quel type d'hommes et de femmes, quel grille d'aptitudes ces futurs citoyens vont devoir posseder afin de pouvoir reussir dans les travaux de developpement durable qu'on dit vouloir realiser. Si pour les grandes idees des reformateurs comme John Evelyn, John Aubrey, John Eachard, John Milton, John Locke et Philip Doddridge durnat l'ere du mercantilisme et le sécularisme ou les idées éducatives humanistes de la Renaissance formaient la base de la scolastique. PLus tard, nous avions lu la gigantesque realisation de Jean-Jacques Rousseau dans Émile, ou De l'éducation (1762), aujourd'hi, il nous faut une nouvelle approche.

Dans cette page, nous proposons de rapporter toutes les differentes approches, les reflections et les ecrits des autres sur l'education a ravers le monde et ce qu'on devrait faire afin de rendre notre societe plus dynamique, plus eclairee dans ces choix et dans ses approches de solutions durables chez nous.

L'éducation ne se borne pas à l'enfance et à l'adolescence. L'enseignement ne se limite pas à l'école. Toute la vie, notre milieu est notre éducation, et un éducateur à la fois sévère et dangereux.

Paul Valéry

L'éducation est un progrès social... L'éducation est non pas une préparation à la vie, l'éducation est la vie même.

John Dewey

"C'est l'éducation qui fait l'individu! Je crois que je peux dire que de tous les hommes que j'ai rencontrés, neuf sur dix sont ce qu'ils sont, bons ou mauvais, utiles ou non, de par leur éducation »

John Locke

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Message  dilibon Jeu 7 Avr 2011 - 18:58

Haïti: 10 cyber-centres au service de l'Education

HP et l'Association haïtienne pour le développement des technologies de l'information et de la Communication (AHTIC) a fait don de 10 cyber-centres dont deux mobiles à des institutions oeuvrant dans le domaine de l'éducation.

Avant d'atteindre le reste du monde, les partenaires du projet « Unissons le monde » veulent vraisemblablement commencer par Haïti. Le géant de l'informatique Hewlett Packard (HP) et l'Association haïtienne pour le développement des technologies de l'information et de la Communication (AHTIC) a fait don de huit cyber-centres, et deux autres centres mobiles seront placés dans des endroits stratégiques afin de permettre à des milliers d'Haïtiens d'avoir accès à l'internet gratuitement. Le fournisseur d'acces internet Access-Haiti, l'un des partenaires du projet offrira une connexion internet gratuite durant trois mois.

« C'est un sentiment de joie et de gratitude qui nous imprègne après avoir bénéficié ce cyber-centre de HP, de AHTIC et de leurs partenaires. En tenant compte des dégâts causés par le séisme du 12 janvier à Gressier, il permettra à la communauté de rebondir ». Ces mots ont été tenus, ce mercredi, à Pétion-Ville, par le révérend père Max Délamour, en charge de l'Ecole presbytérale Saint Vincent de Paul de Gressier.

Selon lui, l'institution qu'il dirige serait la seule qui dispose d'une dizaine d'ordinateurs portables équipés de camera. Pour ce qui est de l'électricité, l'école se débrouillera toute seule, a-t-il rassuré.

« Le temps a fini par avoir notre laboratoire informatique. Maintenan,t nous disposons de ces laptop grâce à un don de HP et d'autres partenaires, nous les en remercions du fond du coeur », a pour sa part confié le directeur du Lycée national de Pétion-Ville, Frantz Ricardo Louis qui promet de tout faire pour garder les ordinateurs en bonne forme en leur assurant un entretien régulier. M. Louis compte déjà sur des élèves du niveau secondaire de son établissement pour ce faire.

En rappelant les contre-coups subis par le secteur des TIC après le séisme, Mathias Pierre, président de l'AHTIC, a déclaré que cette association répand et intègre les TIC dans les institutions pour les rendre innovatrices et compétitives. « Il faut continuer le travail de promotion des TIC comme un passage obligé dans la quête de la reconstruction et le développement durable d'Haïti », a rappelé Mathias Pierre à ses pairs et aux autorités établies.

« Dans le cadre de la mission de l'AHTIC- permettre l'accès à la technologie aux entreprises comme aux familles- ce projet en partenariat avec HP est un grand pas. Nous avons visé des institutions et des zones défavorisées juste pour réduire la barrière numérique entre ceux qui y ont accès et les plus pauvres », a fait savoir le président de l'AHTIC.

Le directeur de ventes de HP pour la Caraïbe, Salvatore Cherchi, a déclaré que ce geste de la compagnie est un témoignage de son soutien aux Haïtiens. L'accès des Haïtiens aux canaux de communication gratuits pour rester en contact avec leur famille et le monde cybernétique n'est pas le premier de HP depuis les événements douloureux du 12 janvier. Le géant technologique a rappelé qu'il a déjà offert plus d'un million de dollars américains sans compter sa contribution dans la construction des infrastructures TIC dans le pays.

Dieudonné Joachim

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Message  dilibon Sam 9 Avr 2011 - 8:55

LE MALHEUR D'HAÏTI

Chers compatriotes, toutefois que l'on ne déciderait pas de tenir le taureau par les cornes et d'utiliser la manière forte pour éliminer les maux dont souffre Haïti, mis à part les querelles idéologiques, Haïti ne rentrera pas dans la modernité et dans le developpement.

On passait toujours par la tengeante, ignorant la problématique du pays pour patauger
dans du superflu. Ces trois éléments énumérés ci-dessous sont nécessaires à enrayer sur toute l'étendue du territoire pour ensuite garantir l'éducation et la santé,
bases de developpement du peuple haïtien.

Ceux-ci ne doivent pas passer inaperçus si l'on voudrait bannir la pauvreté sans aucune démagogie et créer la richesse une fois pour toute.

a) SURPEUPLEMENT
b) DÉMOGRAPHIE
c) DÉBOISEMENT

puis promouvoir:

1) L'Éducation et la
2) Santé.

Paradoxalement, ces trois aboninations suivis des deux lacunes condamnent le peuple haïtien à vivre dans l'improvisation, l'émotion, le chômage, l'impunité, le désarroi, la violence, la vengeance, la haine, la misère, la tuerie, l'infortune, la médiocrité et la maladie.

a) SURPEUPLEMENT: Dans les pays surpeuplés mais developpés, le gouvernement fédéral intervient en tant que régulateur de naissance dans les foyers, dans la croissance de la population avec des méthodes rigides mais éfficaces.

E.g. la Chine communiste, dans son démarrage de developpement, avait jugé bon de freiner la croissance excessive de naissance en éxigeant seulement deux enfants par nouveau foyer. Ceci avait réussi, autrement elle aurait révélé dans son dernier récensement une surabondance de population.

En Haïti, la surpopulation n'est pas du tout un cas prioritaire ou une affaire de l'État dans aucun programme de gouvernement. Ce qui a créé un chômage chronique, excessif de 70% du marché du travail malgré l'existence d'un Ministère des Affaires Sociales, ci-devant Département du travail. L'économie est toujours à l'état stagnant avec un très bas (PIB) produit intérieur brut, puisqu'elle dépend toujours de l'aide des pays developpés et semi-developpés pour sa production tant industrielle qu'agricole.

La Plaine de l'Artibonite à travers l'Organe de Developpement de la Vallée de l'Artibonite (O.D.V.A.) par exemple, autrefois riche en riziculture et exportait le surplus, est actuellement déficitaire et ne peut même pas se procurer de l'engrais nécessaire à sa production rizicole. Deux causes graves se sont
attribuées à cet éffet,

PREMIÈREMENT: Le fameux Ministre de l'Économie et des Finances d'alors, feu Leslie Delatour a créé un marché libre dans la vente de riz où tous les grands riziculteurs que ce soit des États-Unis d'Amérique, du Japon, du Taiwan, de la Corée du Sud etc..., déversent leurs produits déjà subventionnées par leurs gouvernements à un prix dérisoire, imbattable pour complètement détruire la riziculture locale, base de notre agriculture en un temps record jamais imaginé. Leur stratagème sitôt accompli, les grossistes remontent leur prix constamment à la hausse pour s'enrichir en un temps record qui appauvrissait davantage les petites bourses. L'État n'interfère pas dans ces activités bien que déloyales puisque c'est du marché libre.

Voilà l'économie de marché libre promis par les super-visionnaires d'État.

Dans ce cas, les riziculteurs locaux n'ayant d'autres recours, que de créer un exodus et aller agrandir les bidonvilles déjà surpeuplés. En plus les autres produits associés à la culture rizière et leurs dérivatifs étaient tous en chute libre. Seule la production des mangues était épargnée seulement pour un instant mais ne fonctionnait pas sur une grande échelle car il y avait déjà de grands compétiteurs appétissants dans le Bassin de la Caraïbe produisant à meilleur marché à travers la CARICOM.

DEUXIÈMEMENT: L'on se souvient de la (mea culpa) confession de l'ex-Président Américain William Jefferson Clinton dans son regret d'avoir détruit intentionnellement la production rizicole haïtienne pour favoriser celle de l'Arkansas, son lieu d'origine, exportant vers Haïti. Ne sous-estimez non plus les dommages déjà causés par son embargo monstrueux imposé sur Haïti bloquant tous ses artères économiques vitaux. Ce qui était le coup de grâce.

Du côté local, les gouvernements d'Haïti étaient toujours parmi les plus gros négociateurs dans ces transactions. Ils avaient même donné à certains fonctionnaires, partisans ou sympathisants des cargaisons de riz pour aller distribuer à leurs mandants. Quelle hypocrisie et quelle contradiction, tandis qu'ils voulaient relancer l'industrie agro-industrielle haïtienne toujours en dégradation.

Sous l'Administration de BabyDoc, le Ministère de l'Agriculture sur les ordres de l'Exécutif, sans aucune méthode scientifique, avait accepté de détruire le cheptel porcin, composé de "cochons créoles " (carnet de banque paysans) , sous une fausse dénonciation de contamination porcine et devait être remplaçé en urgence par une nouvelle génération de porcs étrangers surnommés "cochon Grimèl ". Ce qui devrait aggraver davantage l'économie locale déjà en agonie.

Voici en gros la source de la pauvreté paysanne haïtienne et son engouement de se ruer vers les villes pour sa survie.

Notez qu'avant cette période de misère noire, durant les années 60, les banques de change n'existaient pas et la monnaie haïtienne, la gourde avec aisance et sans aucune hésitation, se changeait au taux de cinq pour un dollar américain. De nos jours, elle flotte entre 40 et 45 gourdes pour ce même dollar US.

Ces variations et spéculations ont sans doute créé un éffet négatif sur la hausse des prix, y compris ceux des premières nécessités, ajouté au coût de l'essence qui augmente constamment sur le marché international pour alle creuver la poche du consommateur haïtien, déséspéré sans revenu et sans emploi et le fit recourir à la grève, parfois même à la violence.

En plus ce peuple inoffensif, malgré toutes les publicités médiatiques claironnées, n'avait jamais bénéficié de la générosité du Président du Vénézuéla relative à la réduction du coût du pétrole et il n'a pas le droit de réclamer quoique ce soit.

Comme l'on répète souvent et ironiquement en jargon économique, "Quand les grands pays industrialisés atteignent la toux, Haïti elle-même attrape la tuberculose".

À noter que dans tous ces enjeux politiques actuels l'on ne voit pas une sortie de crise car l'on combat tous pour un seul but: "Palais National", malgré qu'il venait d'être détruit récemment par un séisme catastrophique naturel qui est sans doute un signal de l'œuvre de Dieu !

Je réserve le développement économique sur ce sujet à une prochaine opportunité.

Revenons maintenant à nos moutons. L'on a constaté avec dégoût le débordement de la population aux environs de la Capitale et des grandes villes, mais la société haïtienne en général ne se soucie guère de ce mal endémique qui ronge son environnement et ne se demande même pas: Comment ces personnes fonctionnent?

L'on doit aussi s'interroger sur l'utilité du programme "Planning Familial" en vigueur depuis longtemps et quel est son vrai rôle dans cettedite société?

Voilà un fait authentique qui peut-être n'est pas le seul: Une concubine âgée seulement de 40 ans a donné naissance à sept enfants avec un seul partenaire, un gardien de cour. Elle répondait ainsi en arpentant chaque maison de son quartier à la recherche de l'aide, peut-être par ignorance "Cé Bon Dié qui baye pitit". Elle ignorait entièrement l'existence du programme Planning Familial et de plus n'avait aucune notion de surpopulation relative à la pauvreté.

Malgré l'agrandissement ininterrompu des bidonvilles surtout dans la Capitale, aucune autorité de l'État ne questionne cet accroc puisque cela ferait son affaire, seulement en politique, bien entendu.

À une époque déterminée les habitants en dehors des villes venaient enregistrer la naissance de chaque enfant chez l'Officier de l'État Civil et en même temps obtenir un acte de naissance en dehors de l'ordinaire indiquant qu'il n'est pas citadin et quelle offense à son égard? Il reste à savoir si ces démarches étatiques éxistent encore.

b) DÉMOGRAPHIE: En Haïti, l'on ne contrôle pas non plus les mouvements et les déménagements des personnes et des familles d'un lieu à un autre. Sans cette gestion, l'on ne pourra dépister les crimes ou répartir l'emploi, les biens, distribuer le matériel et les équipements nécessaires à la sauvegarde des populations au besoin, ni procéder à des récensements réguliers pour obtenir des données statistiques fiables.

La vieille Russie Soviétique elle-même n'était pas non plus tolérante quant au mouvement de son peuple sans une régulation adéquate. Elle contrôlait avec sévérité les mouvements, les déplacements et les déménagements de ses
citoyens, de groupes de personnes ou de familles sans emploi d'un point à un autre. L'on attribue ce contrôle au système communiste totalitaire mais ce qui est faux. C'est dans ce mode de gestion stricte qu'on pourrait s'assurer que ces déménagements de personnes ne vont pas bidonvilliser les autres villes ou d'autres régions du pays.

Cette méthode aura réussi quelque soit le système politique en vigueur. Ceci mérite bien son application en Haïti, ce pour le bien-être de la population en général.

L'on ne se demande pas: Pourquoi l'État haïtien dans son rôle de gestionnaire,
n'interviendrait pas pour pallier à cette situation qui a déjà causé autant de dommages au pays (chômage, pauvreté, banditisme, kidnapping, rapt)? Ces bandits de grand chemin, ayant été des protégés bien souchés dans leurs
gouvernements, n'ayant ni peur ni crainte de la Justice domestiquée, soit-disant troisième pouvoir indépendant, vaquaient paisiblement à leurs affaires.

Encore, est-ce que l'État haïtien, "État léthargique" aurait eu peur d'être qualifié "anti-démocratique", "dictatorial" et par conséquent ne voulait pas
contrecarrer ce désastre longtemps jugé indésirable et inacceptable?

Ce sont des problèmes majeurs que les Dirigeants d'Haïti devraient longtemps résoudre plutôt que d'aller quémander ailleurs pour nourrir ce peuple affamé.

Est-ce qu'ils sont de sujets brûlants et sensibles, qu'aucune autorité légale pour raison politique n'oserait aborder? Dans le cas contraire, ce MALHEUR resterait toujours suspendu sur la tête du peuple haïtien comme une épée de Damoclès. En tout état de cause, toute autre approche ne serait que futile. Comme l'on dit souvent dans le jargon créole "Na'p voyé kou't manchèt nan dlo". Macoute, VSN, Attaché, FRAPH, Chimère, etc..., etc..., sont tous les mêmes. " Cabrit Tomazeau, min'm plimage, mememan parèyement ".

N'a-t-on jamais questionné pourquoi dans les années 60, Haïti jadis, "Perle des Antilles" exportait aux autres antilles le surplus de ses produits agricoles (riz, maïs, céréales, millet, etc...) en plus du café, cacao, cotton, sisal etc... et qu'aujourd'hui 50 années plus tard, elle importe ces mêmes ingrédients en plus du citron, des noix de coco et des œufs pour se subvenir? À quel genre de retour hideux que les Dirigeants précédents et actuels voudraient engager le pays?

c) DÉBOISEMENT: N'y a-t-il pas lieu de dire avec assertion que le déboisement des montagnes et des forêts en Haïti a rendu les terres arides. Il devient
impossible de nos jours de nourrir leurs occupants et a ainsi causé l'exode de la population dénommée (habitant) vers la ville. On abat même les arbres fruitiers pour la production du charbon. Quel désastre?

À cause du vol de pierres ou roches dans les murs secs construits pour retenir l'eau par l'OSAMH, Organisme de Surveillance et d'Aménagement de Morne de l'Hôpital, financement de la BID, l'on témoigne après chaque averse une aggravation progressive de l'érosion pluviable dans les mornes, conduisant l'eau de pluie avec une vitesse extraordinaire, emportant tout sur son passage: terres arables, sédiments, pierres, sable, bétail, débris, déchets de maison jetés intentionnellement pour aller enfin s'éparpiller dans les rues puisque les égouts sont obstrués.

De plus, l'on vole aussi sans répit au vu et au su de tout le monde les grilles des égoûts construites dans le programme HIMO, Programme à Haute Intensité de Main d'Œuvre finançé par la Banque Mondiale, pour les vendre à bon marché dans la construction des fondations de base des bâtiments. Encore tout ceci se fait par ignorance et sans aucune poursuite de l'autorité de l'État.

Bref par la suite, les habitants des bourgs sitôt débarqués en villes créant ainsi de vastes bidonvilles, leur première occupation est de trouver un emploi en travaillant dans les manufactures pour une pitance misérable incapable de subvenir à leurs besoins ou bien de vendre leurs propriétés au prix dérisoire aux mercenaires sans foi ni loi pour aller risquer leur vie en haute mer. s'ils ne sont pas........... ils se sont obligés de joindre malgré eux à des associations illégales pour survivre. Quant aux femmes, elles travaillent de préférence comme cuisinières dans des hôtels, servantes de maisons ou marchandes des rues. Leurs progénitures se sont engagées comme gardiens de cour (garçons) ou de "restaveks" (filles).

Sitôt que ces familles se sont ancrées dans ce coin de terre(bidonville), elles ont juré par les diables de l'enfer de vivre dans cette misère atroce pour ne plus retourner sur leurs anciennes habitations, dénommées " Chè mèt, chè mètrès ", oubliant que "La kaye sé la kaye ". Quelle aberration?

Cet État démissionnaire ne leur avait pas appris que le déboisement de la forêt ou de la montagne n'est qu'à leur détriment et puisqu'il est toujours sous-équipé, il ne pourra pas venir à leur détresse au moment opportun. Même les agents de sécurités engagés pour empêcher les dégâts, sont menaçés de mort et de ce fait, les ont laissés lapider la forêt.

Mais les empêcher au déboisement, ce qui leur servait à la cuisine ou au commerce du charbon, devait être remplaçé par les réchauds à gaz comme chez le voisin. À remarquer que cet outil n'est pas à la portée de toutes les bourses et qu'il devrait être bien manipulé afin d'éviter tout dégât d'incendie regrettable.

Les autorités légales doivent se concentrer d'abord sur l'éradication en général du déboisement comme objectif principal et non pas de renforcer l'enrichissement des "patripoches" dans la production de ces appareils de réchaud pour soutirer leurs commissions.

ÉDUCATION ET SANTÉ

1) ÉDUCATION: Cet élément est primordial dans la problématique haïtienne. À ma connaissance, aucun pays ne s'est developpé avec un haut pourcentage d'analphabètes comme celui d'Haïti. Même si l'on s'évertue à claironner à chaque coin de rue " analphabèt pa bèt "; l'on sait que c'est du verbiage pour bercer les enfants. Par manque de communication linguistique directe, cette catégorie majoritaire sociale négligée n'aurait qu'à végéter toujours dans la crasse et serait sujette qu'à exploitation, base d'enrichissement de labeur à bon marché que ce soit par l'élite économique locale dénommée (MRE) ou
étrangère. C'est mon opinion personnelle et qui serait peut-être fausse en attendant tout démenti.

À la lumière de ces critères, l'éducation est la base de tout developpement durable. C'est un travail ardu mais nécessaire. Ceci devrait être réalisé avec des experts, des techniciens qui se connaissent en la matière. Ceci ne pourrait être réalisé dans la démagogie en embauchant d'ici et là des élèves, étudiants, professeurs non qualifiés, réconpensant des fanatiques pour service rendu mais avec l'argent des contribuables. En clair, il y a un pays à sauver.

À quelle fin, de cibler une catégories de personnes ne répondant pas aux objectifs désirés pour éduquer un pays? Ce groupe de personnes âgées et illéttrées ne devrait pas être inventorié dans des ressources humaines à retenir pour la "reconstruction" et le developpement d'Haïti tant médiatisés. Ce n'est pas de la discrimination mais de la réalité.

Citons Cuba par exemple dans sa détermination à éliminer l'analphabétisme et dynamiser son économie assujettie à un embargo horrifiant trop longtemps perduré; il avait manifesté un désir ardent d'en sortir de ce labyrinthe et de vivre dans la dignité en prenant des dispositions appropriées. Sa réussite a été réalisée dans la technique et de l'expertise après des études approfondies en applicant des méthodes rigides et cohérentes. Cuba n'avait pas non plus embauché des apprentis sorciers dans le but d'enrichir quelques parents, amis, partisans, sympathisants de son parti politique pour résoudre la problématique de l'analphabétisme.

De plus, l'envie de coloniser à nouveau ce peuple nègre d'Haïti ne date pas d'aujourd'hui et cette idée des colons noirs de l'élite économique n'est pas non plus aléatoire car elle venait en amont. Pour l'exploiter, le dompter, le manipuler et le maîtriser, il faudrait qu'il restera illéttré. Cet esprit de clan qui divise ce peuple émotif, analphabète a déjà vu son plan réussir. Pour parodier ce jargon créole: "Poisson pourri commençé lan tèt".

Tant que les nouveaux Dirigeants n'ont pas pensé à remédier à ce genre de faits dans le nouveau démarrage d'Haïti et de montrer une volonté réelle de s'abstenir de l'obédience internationale, toute leur tentative ne sera vaine. "Cé lavé main siyé à tè".

On est à se demander: Est-ce qu'il existe quelque part dans l'esprit de ces soit-disant Dirigeants ou dans leur gouvernance, un manque de vision, un manque de planification dans ce laisser-aller du pays vers la descente dans l'âbime? À ce tournant décisif de la nation haïtienne, l'on a encore rien offert ou proposé à la jeunesse comme modèle à suivre et elle devrait bientôt prendre la relève. Elle s'est livrée à elle-même pour ne récolter que de l'ivraie et dans sa pensée et dans ses actions.

2) SANTÉ: Dans cette Haïti chérie, si l'on n'est membre pas de l'élite, la santé ne serait qu'un privilège, un luxe. Le patient ou le malade déshérité rentrerait souvent chez lui avec une prescription non éxécutée par faute d'argent et l'on devine la fin. L'on s'en fout pas mal du "gros" peuple illéttré car on le fournit de temps en temps des médicaments périmés et très chers.

Haïti, pays dit pauvre, a produit d'innombrables ressources humaines y compris de médecins pour le marché extérieur, tandis qu'elle sollicite de l'aide médicale pour la santé de son peuple. L'on rencontre des cubains partout dans nos campagnes sans moyen de communication, mais procurent de soins médicaux. Quel genre de système médical et sanitaire que l'État fournissait à son peuple?

Les hôpitaux et les cliniques sont très rares dans les communes, même dans les villes et le plus souvent, ceux qui existent sont gérés par des ONG ou sont des dons d'un philanthrope étranger. C'est cette rareté de centres de santé qui a poussé des malades à recourir aux hougans, mambos, "doctès feuils" à rechercher la guérison. Lorsque leur cas nécessiterait l'intervention d'urgence d'un médecin; en ce moment là, ils recourent au centre de santé, parfois malheureusement, il était déjà trop tard.

Est-ce la mauvaise foi des Dirigeants qui se sont grimpés au timon des affaires de l'État pour prodiguer des de santé et qui se disent patriotes se sont les mêmes qui font fi de leur devoir sacré à fournir: la santé, l'éducation, la nourriture et la justice, besoins essentiels et prioritaires d'un peuple?

N'est-ce pas un État déficitaire ou plutôt un État fictif, quand ses Dirigeants claironnent "pays souverain" à tout bout de champ, tandis qu'il dépend continuellement de la bourse de ces "pays amis" pour financer son occupation, balançer son budget, payer son Parlement et nourrir son peuple? Quelle contradiction, quelle incompétence et quelle abjection par devant l'humanité !

Qui pis est? Ce même État dérisoire, permettez-moi l'expression, n'est pas prêt après des affronts répétés, à se dôter d'une armée régulière quelque soit sa dénomination, pour seconder la Police toujours dépassée par des événements (impunité, émeutes, banditisme, trafics de stupéfiants, viols, rapts ou lorsque le pays lui-même est frappé par des catastrophes naturelles telles que épidémies, ouragans, inondations, séismes et d'autres. Il attendait
toujours à que ces pays, grands et petits lui viennent au secours dans ses déboires pendant que ses Dirigeants chantaient toujours cette même mélodie "Pays souverain, première nation nègre et patati et patata".

Tant que l'État Haïtien n'est pas décisif et rationnel dans sa volonté
d'affronter les défis sus-mentionnées et d'engager une conscience nationale pour surmonter ces épreuves, l'on peut s'assurer quelques soient les programmes de gouvernement entrepris, Haïti patinera toujours dans l'eau boueuse, essuiera de la honte et du mépris et ne verra pas les fruits du developpement.

J'espère que les membres du prochain gouvernement ont bien appris la leçon, car l'on a vécu et trop vu avec les gouvernements précédents pour ne pas dire: < OK, qu'il pleut qu'il tonne, Abraham dit c'est assez >.

Bonne besogne,

Antoine Laurent

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Education et Prespectives Empty Un tres beau texte

Message  dilibon Jeu 14 Avr 2011 - 18:04

Cyberzombisme, Cyberwoulibisme, Cybersaturation Définis Par MAPL

Dans l’arène cybernétique pullulent des écrivains en herbe, des écrivains a talent qui n'ont rien a envier a Danny Laferriere, Edwidge Danticat, Fritz Fontus, Daly Valet, Frantz Duval, et j'en passe. Il y a ceux qui accusent une certaine capacité qui pourrait bénéficier d'un peu d'aide et il y en a qui mettent en exergue une capacité certaine. Somme toute, l'espace de réflexions, de rédaction et de lecture silencieuse offre d'immenses possibilités de fignoler et de peaufiner sa muse et de concrétiser tous les espoirs nourris dès son jeune age de devenir écrivain. Cela offre des opportunités colossales de combler les lacunes dans les domaines de l’élocution, de la rédaction, des dissertations des littératures haïtienne & française, historique, philosophique et politique. Dans cet aréopage on y progresse de façon constante et par conséquent on y vit les rêves qui ne se seront pas matérialisés durant les années de secondaire. Vingt fois sur le métier, polissez, repolissez votre ouvrage semble être le seul moyen de faire sentir qu'en effet l’écrivain est en train d’émerger bien que tout le monde, de temps à autre souhaite qu'on ait eu accès a un petit bouton qui pourrait ou bien faire des corrections après avoir pressé le bouton « envoi » ou nous renvoyer le texte pour rectifier ces erreurs qui font rougir.

D'autre part ceux qui veulent publier sous un nom de plume pour cacher une personnalité quelconque ont la possibilité nette de le faire en toute confidentialité. Cela donne une certaine liberté a dire n'importe quoi et n'avoir pas a en subir les conséquences car il suffit de se faire une nouvelle adresse courriel et le jeu recommence. Cette pratique qui est baptisée « cyberzombisme » est courante dans nos forums et doit être distinguée de la pratique de choisir un un nom de plume fixe ou d'un sigle connu de certains amis de sorte que l'on sache que ce n'est pas un nom en passe de disparaître du jour au lendemain. Ce qui caractérise le cyberzombisme est la prédisposition du zombie a disparaître a n'importe quel moment de la durée et c'est d'ailleurs la raison pour laquelle le zombie avait choisi d’opérer incognito.

Il est aussi aisé de d'accuser quelqu'un de cyberzombisme et certains de nos amis internautes réputés pour avoir la gâchette facile sont tombés dans le panneau pour se voir obligés de rectifier leur tir. Une de mes amies sur facebook a récemment été accusée d’être une cyberzombie mais sa réponse courte mais géniale ne laissa aucun doute sur sa velléité a se défendre et l'accusateur dut applaudir son aplomb. Cela a été un geste louable de la part de l'accusateur et a notre tour nous l'applaudissons.

Il y a des noms connus sur nos forums et dès qu'ils publient quelque chose on s'empresse de consommer. La digestion est une autre affaire et souvent se fait dans les zones limitrophes de l’idéologie. Les motifs de la lecture d'un texte de ces vedettes peuvent varier mais l'effet est quand même qu'on ingurgite et cela met en relief la qualité du rédacteur, quitte a enfiler ses gants de boxe, étreindre l'adversaire pour mieux l'étouffer certains diraient. Dans cette liste de stars on retrouve les St Fort, Bissainthe, René, Gilles, PFA, Killick, Roumain, Joseph, A. Pierre, Jean-Philippe, Cetoute, R. Francois, Pompilus, pour ne citer que ceux-la, des gens qui ont certainement une plume attrayante même quand leur idéologie peut être diamétralement opposée à la votre. Ce sont des gens qui ont maîtrisé l'art de la rédaction en vertu de leur préparation académique tout aussi bien que d'une certaine pratique de publications volumineuses sur nos forums. Ce sont des gens qui pourraient aisément publier des bouquins rien qu'en utilisant ce qu'il fournissent pour consommation sur nos forums.

Ceux qui veulent donner une certaine notoriété a leur nom, de plume ou réel, ont intérêt a examiner les productions de ces modèles tant par leur volume, par leur forme ou qualité littéraire que par leur fond. Tout ce que l'on conçoit bien s’énonce clairement et le mots pour le dire arrivent aisément disait un des auteurs de la période du siècle des lumières ; dire qu'ils parlaient de lumières alors ! Il semble que le vieux dicton « publish or perish » des cercles académiques américains qui se traduirait par « publier ou [se voir] oublier » n'est pas complètement vrai pour nos vétérans (n'est-ce pas l'autre jour qu'on se plaignait de l'absence de Mr. Killick de nos forums et son retour n’était-il pas célébré euphoriquement par plus d'uns ?) mais pour ceux qui, comme moi, n'ont pas ce que l’américain appelle « name recognition » je conseillerais de ne pas utiliser ce que j'appelle le sibèwoulibis (kreyol ) Cyberwoulibisme (francais) et la cybersaturation. Je définis les termes dans les paragraphes qui suivent :

On parlera de cyberwoulib, du créole « woulib » ou course gratuite en auto, moto ou vélo, lorsque quelqu'un profite de la popularité d'un sujet ou d 'un internaute pour attacher un texte qui n'a rien a voir avec le sujet qui est a l'ordre du jour, juste pour profiter de la notoriété du sujet ou de l'auteur pour faire passer son point disparate. Combien d'internautes ont eu la mauvaise expérience de s'empresser de prendre connaissance d'une nouvelle échange sur un sujet en cours et de voir que l'auteur de l’échange aborde carrément un thème nettement en dehors du contexte en question. Ce sont la plupart du temps, mais pas toujours, des auteurs qui ne sont pas lus par tout le monde mais qui savent qu'ils peuvent profiter de l’intérêt généré par un sujet pour placer un mot qui aura la vertu de les signaler aux yeux de lecteurs. En règle générale la meilleure façon de me désintéresser a un texte est de profiter d'un titre pour introduire subrepticement une matière toute neuve. Dès que j'ouvre le mèl et vois que le titre est différent du sujet du mèl, le réflexe est instantané vers la poubelle. Le cyberwoulibiste ou cyberwoulibè n'est pas concerné si le courriel est ce que l’américain appelle du troll1 ou s'il s'agit d'un sujet légitime. L’intérêt ici est de prendre avantage d'un transport gratuit. Il y a des cyberwoulibès qui ont des textes rédigés au préalable et n'attendent que l'occasion favorable de les mettre en circulation. Des fois ce sont des textes qu'ils avaient déjà publié mais qui n'avaient pas fait long feu qu'ils vous refilent tout bonnement. Naturellement le cyberwoulibè fait du détournement et il le sait mais il procède quand même sur ces rails sans crier gare. Le cyberwoulibè qui a une démangeaison de placer un mot, n'importe quel mot, utilisera toutes sortes de faux-fuyants pour faire le rapt d'une conversation en cours quitte a introduire des éléments qui ne sont pas courants et les faire passer pour de l'actualité puisque l'intention est de faire irruption et d’être pris au sérieux. Il n’hésitera pas de faire des déclarations sensationnelles car le but est de déplacer l'attention sur les interlocuteurs légitimes et de devenir le point de mire.

Le cyberwoulibisme est une technique vieille comme le monde mais cela ne lui donne pas pour autant de la légitimité. Il consiste essentiellement a chercher a recevoir de la publicité gratuite. Beaucoup de gens, par exemple, veulent être vus a la télévision et s'il y a un reportage sur un événement quelque part ils en profiteront pour s'amasser aux abords du reporter, s'affubler de leur plus large sourire jaune et après appelleront leurs amis pour leur dire qu'ils étaient a la télé. Cette pratique est transportée sur Youtube, la « station de télévision gratuite » qui vous permet de publier vos documentaires et vos shows et vidéos sans pour autant avoir un staff de rédacteurs et tout l'appareil humain et technique nécessaire a la production. Le problème de publication reste intact car même sur Youtube il y a aussi le phénomène de la reconnaissance d'un nom. Par exemple ces vidéos Youtube qui deviennent des sensations du jour au lendemain ont besoin d'un peu d'aide. La encore il faut de l'argent. Le créateur de la vidéo s’achètera de la publicité chez Google (propriétaire de Youtube)2 et choisira des mots clés de recherche sur le moteur Google et en fonction du frais payé la vidéo apparaîtra en tête de liste ou aura un rang honorable dans les listes qui résultent des recherches sur le moteur et sur Youtube et très bientôt la vidéo aura des milliers de visualisations et les masses feront le reste. A ce stage le propriétaire de la vidéo est inondé de requêtes car si le marché américain comprend une chose c'est qu'il faut exploiter au maximum tout attroupement, quelque soit sa nature. L’américain vous dira « No publicity is bad publicity3. » Non seulement le propriétaire de la vidéo sera harcelé par les courtiers publicitaires qui, au moins, veulent payer pour bénéficier du potentiel de la vidéo a rassembler du monde, les créateurs de vidéos déjà publiés sur Youtube et qui ont leur propre « canal » vous assaillent de toutes part avec leurs vidéos qu'ils veulent associer a la votre pour essayer de bénéficier de sa popularité. Heureusement que le propriétaire de la vidéo est celui qui décide quel autre vidéo il associera a la sienne. Il y a la quand même du cyberwoulibisme mais au moins le conducteur décide qui il laisse monter dans la voiture. Malheureusement dans nos forums il n'y a pas d’antidote au cyberwoulibisme.

Il est évident que le cyberwoulibisme souffre d'un problème majeur d’éthique. Car on profite d'un attroupement qu'on aura rien fait pour créer et la sangsue suce. Une texte sérieux, un titre accrochant, et un nom connu aident a augmenter son audience mais des fois tout ce qu'il faut est le titre. Créer un titre accrochant est plus un art qu'une science et j'inviterais nos auteurs a faire ample usage des textes qui sont sur nos forums. Parfois un peu de temps est nécessaire pour se faire une audience mais dans une société micro onde qui a besoin de temps lorsqu'on peut faire du détournement par le cyberwoulibisme !

Une autre pratique qui n'importune pas moins est la cybersaturation. La cybersaturation est accomplie en envoyant plusieurs copies d'un même message dans la boite des internautes. C'est a croire que l’expéditeur, ne voulant pas encourir le risque de voir son message rejeté, envoie une demi douzaine de copies ; au moins on lira une copie se dit-il. Puisque celui qui pratique la cybersaturation est branché sur tous les forums il n'est pas hors du commun de recevoir des dizaines de copies d'un seul message. Le cybersaturateur sait qu'il importune mais il estime que le message est plus important que la paix et la non pollution des boites de réception des internautes ; donc il se fiche de vos réactions et la seule chose qui le tient a cœur est de voir son message aboutir dans votre boite. Le cybersaturateur se distingue de l'internaute qui, réalisant une faute grossière dans un texte, envoie un correctif. Il m'arrive de très souvent d 'envoyer un texte de rectification mais je devrai m'habituer a lire et a relire mes textes avant de les envoyer pour éviter cette duplication ennuyante et au cas échéant vivre avec les conséquences d'un texte hâtivement rédigé et distribué. Il y a des cybersaturateurs qui utilisent la méthode du « plon gaye » avec juste un seul courriel qu'ils envoient en groupes de cinq. Le calvaire serait moindre s'ils se contentaient d'envoyer le message au cours d'une journée mais on se tire les cheveux d'avoir a envoyer le même message a la poubelle des dizaines de fois et ceci pendant plusieurs jours.

L'autre type de cybersaturateur est prolixe. On dirait qu'il cherche a vous épuiser par le volume de messages qu'il vous envoie au cours d'une journée. On a l'impression que le cybersaturateur se prend pour un quotidien a lui seul et au moindre petit bout de nouvelle il l'envoie a tout le monde « a la ronde baderre. » Il mettra un petit « Flash » dans le titre de temps en temps pour s'assurer de votre attention mais il n'y aura vraiment rien d'urgent dans ses messages. Naturellement un sujet qui est en train d’être débattu peut générer des dizaines de messages au cours d'une journée et cela n'est pas nécessairement de la cybersaturation.

La combinaison du cyberzombie, du cyberwoulibè et du cybersaturateur est fatale a la jouissance et la bonne marche des nos forums. On le sait, on a le choix des messages et on peut toujours presser le bouton « delete » et même établir des filtres sur les noms des suspects pour envoyer leurs messages directement a la poubelle mais il serait mieux que l'on s'auto-police. Tout ce qui est de trop est fade et rebutant, et l'esprit fatigué le rejette a l'instant disait un des maîtres a penser du siècle des lumières. Il est inconcevable que des gens de bien s'engagent dans le cyberwoulibisme ni dans la cybersaturation et penser a générer des réactions positives de la part des internautes. Celui qui n'a pas d’égards pour cette population cybernétique n'aura pas d’égard pour n'importe quelle autre population. Ce texte est descriptif du phénomène et a la rigueur suggestif d'un comportement et j’espère, tant soit peu, qu'il aidera a augmenter la participation dans nos forums, diminuer les trolls et en même temps minimiser les demandes de résiliation qu'auront créé le cyberwoulibisme et la cybersaturation. Bonne rédaction et a la prochaine.

MAPL

1Un troll est un message électronique controversé envoyé expressément pour provoquer de réactions négatives de la part des internautes dans le but de commencer une guerre. Selon cette définition on a reçu pas mal de troll dans nos forums. L'anglais parlera aussi de troll pour les gens qui envoient ces genres de messages. Encore nos forums sont pleins de trolls.

2Youtube a été acheté en 2006 par Google pour la somme de 1,65 milliard de dollars US.

3Il n'y a pas de publicité qui soit une mauvaise publicité. Cela semble être ce qui a propulsé Mr. Martelly a la première magistrature de l’état en Haïti. Aux États Unis par exemple cela s'est vu avec les candidatures de Arnold Schwazeneger et de Jesse Ventura tous deux des artistes notoires. S'ils ont été élus gouverneurs respectivement du Minnesota et de la Californie cela était essentiellement du a leur notoriété d'artistes. Tout le monde espère son moment de gloire (15 minutes of fame) et certains vont jusqu’à créer des moments artificiels qui leur éclatèrent au visage. Par exemple ces parents qui recherchaient une reconnaissance mondiale ont concocté un plan ou ils lâchèrent un ballon a hélium et firent croire aux stations de télévision que leur jeune fils monta dans le ballon et le relâcha. Ils eurent leur reconnaissance mondiale car tout le globe relaya le trajet du ballon et des hélicoptères qui l'accompagnèrent jusqu’à ce qu'il se posa quelque part après avoir parcourut près de 80 kilomètres pendant des heures. Le monde eut alors un moment d'horreur lorsqu'on consulta le panier du ballon et, point de garçon! Les théories instantanées marchaient bon train...quelqu'un crut avoir vu quelque chose tomber du panier du ballon au cours de la randonnée et les craintes des téléspectateurs allèrent au pire car on croyait que l'enfant fit une chute fatale. Toutes les grandes chaînes de télévision interrompirent leurs émissions pour se concentrer sur l’événement car une fois de plus un attroupement médiatique venait de se créer. Ces stations de télévision trouvèrent des experts en physique et en aéronautique pour venir expliquer le phénomène du ballon a hélium et la possibilité qu'un enfant puisse se glisser dans le panier et détacher le ballon et le faire prendre son envol. On se préparait déjà a la perte du garçonnet quand O bonheur ! ses parents communiquèrent a « l'heureuse » station de télévision qu'ils avaient retrouvé l'enfant qui s’était caché dans le grenier durant tout le temps du supplice. Le tour était joué ! Tout le monde voulait voir le garçonnet et ainsi les demandes d'interviews venaient de toutes parts. Le père fier de voir son truc marcher comme sur des roulettes se frottait déjà les mains intérieurement et ne se faisait pas prier car les journalistes faisaient la queue chez lui et la famille faisait la navette entre les salles de nouvelles des grandes chaînes et de télévision. Enfin, le moment de gloire est arrivé et il pourra dicter son prix pour participer dans les shows de réalité qui étaient si populaires. Qui sait, il pourra même débuter son propre show. Lorsque Wolf Blitzer reçut la famille sur le plateau de CNN la fierté du père dépassa les bornes et il devint imprudent et baissa sa garde. Il poussa son audace jusqu'à demander au garçonnet : pourquoi n'avais-tu pas répondu lorsque tout le monde t'appelait ? Mine de rien le bonhomme lâcha : « You guys said, um, we did this for the show » (Vous [parents] aviez dit, humm, que nous faisions ceci pour le show). Dans son univers d'enfant de six ans le petit acteur ne comprit pas qu'il venait de sceller sort de ses parents, le père en particulier, en leur créant une place éternelle dans le monde des cons. Tel est pris qui croyait prendre ! Au lieu des contrats juteux des shows de réalité le père recevra quelques jours plus tard des menottes pour un séjour de 90 jours dans la pension du pénitencier avec une amende de $36.000,00. Assurément le père, connaissant que « no publicity is bad publicity » s’était préparé, au cas de figure ou son subterfuge serait découvert, a passer quelques jours en taule et a sa sortie il deviendrait même une plus grande star car il savait que l’appétit des gens pour le burlesque et le drôle ne connaît pas de limites. Grande fut sa surprise lorsqu’à l'heure de la sentence le juge lui défendit de profiter en quoique ce soit de l'incident, pas de shows de télévision, pas de livres, pas d'interviews, rien ! : adieu vache, cochon, couvée ! Maintenant le nom « balloon boy dad » « père du garçon du ballon » a une connotation toute particulière dans le psyché américain.

Cordialement/Cordially
MAPL

Il y a des gens qui font l'histoire; il y en a que fait l'histoire. Ces derniers doivent lui rendre la réciprocité si le cycle de vie doit continuer. C'est en les créant que l'histoire se recrée.

There are people who make history; there are those made by history. The latter must return the favor if the cycle of life must continue since it is by creating them that history recreates itself. MAPL

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Message  dilibon Sam 16 Avr 2011 - 9:23

Pourquoi il n’y a pas beaucoup d’emplois en Haiti? Jean Erich René Ottawa le 15 avril 2011

Il ne suffit pas de remporter les élections présidentielles, il faut aussi satisfaire les promesses électorales . Lorsqu’on a fait de l’EDUCATION le fer de lance de sa campagne, tout le monde vous attend en chantant. En effet, l’éducation représente la première étappe à franchir pour délivrer Haiti de l’étau du sous-développement. Jusqu’à présent, les efforts consentis par nos dirigeants successifs pour conduire le pays sur la voie du développement ne sont pas payants. Notre principale pierre d’achoppement c’est l’inadéquation des budgets alloués à l’éducation et l’incohérence de notre modèle d’enseignement. Toutefois il convient d’analyser l’impact des investissements alloués à l’enseignement public, d’année en année, sur le PIB ou Produit Intérieur Brut en soulevant les interrogations suivantes:

- Quelle est la rentabilité socio-économique de l’investissement en éducation ?

- L’éducation haitienne prépare-t-elle des techniciens ou des bons à rien?

- Que sont devenus nos élèves du primaire, du secondaire, nos bacheliers, nos universitaires après leurs cycles d’études?

- Allons nous continuer à produire des chômeurs et des frustrés?

Chaque année plus de 100.000 élèves prennent part aux examens du Baccalauréat combinés: rhéto et philo. Les résultats des examens de 2010 accusent un taux de réussite de 60%. Donc 40.000 élèves ont échoué. Qui pis est, nos Universités et Ecoles Supérieures n’ont pas une capacité d’accueil pour les 60.000 lauréats dont la plupart ne font que grossir la bande des sans-travail donc des insatisfaits. Les 2/3 des diplômés, peu de temps après, obtiennent leurs visas pour l’Amérique du Nord. Chaque année le cycle recommence. D’où le faible impact de l’éducation sur l’économie haitienne. Il faudrait des formations professionnelles qui débouchent directement sur le marché de l’emploi.

Dans un monde en pleine mutation, tout gouvernement progressiste doit tenir compte qualitativement et quantitativement de l’offre de travail. Sans l’opportunité des débouchés, la formation devient inadéquate. Nous devons faire en sorte que les écoles professionnelles donnent accès à un emploi aux diplômés. A ce sujet, il faut tenir compte de l’avis des Hommes d’Affaires et principalement de la Chambre de Commerce et de l’Industrie, relativement aux nouvelles orientations du Marché du Travail. Un taux de chômage de 67% est pire qu'un cocktail Molotov. Dans ce monde en pleine mutation tout Gouvernement Progressiste ne peut pas se contenter de vains discours. Son gage de succès consiste à satisfaire l’offre de travail, en casant les techniciens issus annuellement de nos Centres de Formations Professionnelles.

Pour éviter tout embouteillage regrettable, nous devons privilégier les domaines qui donnent un accès direct à l’emploi. A ce compte le curriculum de nos Ecoles doit être évalué en termes de rendement sur la production des biens et des services susceptibles de dégager une valeur marginale propre à procurer un salaire justificatif de l’embauche. Nous devons éviter tout gaspillage de ressources financières pour une formation académique couteuse sans aucune rentabilité économique ni incidence sociale. Dans une vision à court, à moyen terme et à long terme la production industrielle est génératrice de richesses et d’emplois. Qu’on se le tienne pour dit: certains métiers traditionnels ne nourrissent plus leurs maitres. La production artisanale est grabataire, misérable et miséreuse. Il faut tenir compte de l'importance du machinisme dans le cycle de production.

Le système d’éducation haitien doit subir de profondes modifications en vue de s’adapter aux nouvelles exigences du Marché Mondial contemporain. Des opérations chirurgicales majeures doivent être pratiquées dans le syllabus de nos Centres de Formation Supérieurs tant du point de vue de la langue, comme véhicule de transmission, que des manuels d’enseignement. Le parcoeurisme est à bannir. L’Ecole ne doit pas être un lieu de tourments pour les apprenants. On doit solliciter davantage leur sens critique et faire appel à leur compréhension. L’évaluation ne peut pas consister en un récitatif stérile et aberrant. Pour passer d’une économie à dominance agricole à l’industrialisation d’Haiti il faut des connaissances très pointues.

Selon Harrod l'éducation est un préalable indispensable au développement économique. Dans sa fonction de croissance économique, il symbolise l'éducation par A, initiale de l'expression anglaise Appropried Sciences ou en franâais Sciences Appliquées c'est à dire la technologie. Harrod associe étroitement la croissance économique d'un pays à son investissement dans l'augmentation de son Capital (K) grâce aux dépenses (α) consenties dans le secteur de l'Education(A):

Y = Kα(AL)1-α

Y: représente la production nationale.

K: c'est le capital national c'est à dire nos biens, nos matériels, nos infrastructures.

α: représente la quantité d'argent investie par les dirigeants pour équiper la nation en vue de la production.

A: représente le niveau technique du pays ou encore la technologie disponible pour produire.

L: est l'initiale du mot anglais Labor qui signifie travail.

En combinant A et L, l'expres​sion(AL) traduit le rendement de chaque travailleur en fonction de la technologie en cours dans le pays. Il est clair que le rendement au travail d'un homme avec un tracteur ou d'un ordinateur est nettement supérieur celui d'un ouvrier armé d'une machette ou d'un crayon.

Selon Harrod la production est une fonction pure et simple de la somme investie pour équiper la nation en matériels de production Kα et du pourcentage du budget national consacré à l'éducation et à la recherche scientifique (AL)1 -α, afin de doter le pays d'une meilleure technologie.

Le différentiel de la fonction d'Harrod qui est une fonction exponentielle de type Cobb Douglass de degré 1 c'est à dire une fonction de production homogène dont le rendement est croissant à l'échelle nous oblige à prendre son logarithme afin de la linéariser.

Y = Kα(AL)1-α

devient :

log Y = log Kα + log(AL)1 - α

ou encore

log Y = α.log K + (1-α) log AL

La dérivée de cette fonction est:

Y'/Y = α.K'/K + (1-α) A'/A

c'est la somme investie pour augmenter le capital national haïtien. (1-α) représente le pourcentage du budget de la République d'Haïti affecté à l'Education Nationale. La dérivée de la fonction de croissance de Harrod nous permet de conclure que toute variation ou augmentation de la production nationale Y'/Y dépend de la quantité d'argent dépensée pour augmenter le Capital national (αK'/K) et de la portion du budget qui est réservée à l'éducation pour élever le niveau technique de la population haïtienne (1-α) A'/A afin de répondre à la demande du Marché du travail.

Cette fonction d'Harrod et sa dérivée décrivent clairement la situation lamentable de l'économie haïtienne , notre sous développement chronique et conséquemment notre niveau de chômage de 67%. Par leur obscurantisme mystificateur et réducteur, la plupart de nos Chefs d'Etat plus intéressés aux luttes politiques, aux cancans, négligent d'augmenter le Capital National, le nombre d'écoles et la performance du programme scolaire. Il devient impérieux pour le prochain Nouveau d’Etat qui a fait de l'Education la priorité des priorités de son programme de Gouvernement, s’il ne veut pas se faire ridiculiser, de tenir compte de certaines contraintes associées à UNE EDUCATION POUR LE DEVELOPPEMENT. Selon le rapport mondial 2001 du PNUD sur le développement humain de Boeck University, Haïti accuse un indice technologique de 0,093 tandis que la Jamaïque a un indice technologique de 0,261 et la République Dominicaine un indice technologique de 0,244.

Seul un investissement massif dans le domaine de l'Education nous permettra d'arriver au développement économique d'Haïti par une augmentation de notre indice technologique.

Actuellement en Haiti on observe une grande discordance entre les formations dispensées et les besoins du Marché du Travail. La rentabilité de l’enseignement doit avoir pour objectif la croissance continue de la Production Nationale. Grâce à ce différenciel on peut embaucher de nouveaux travailleurs. Le déséquilibre socio-culturel handicape l’évolution économique et sociale d’Haïti. La technologie est le multiplicateur par excellence de la plus-value que dégagent les investissements et la condition sine qua non du recrutement de nouveaux travailleurs. Il existe une étroite corrélation entre l’éducation et la croissance économique. Nous devons les agencer de manière harmonieuse afin de produire l’osmose génératrice de l’embauche. Voilà pourquoi l’emploi en Haïti se fait de plus en plus rare et les tensions sociales plus fréquentes.




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Message  dilibon Mer 10 Aoû 2011 - 11:49

Planifier,concevoir et realiser une vision de mise en place d’un programme visant a scolariser tous les enfants en etudes classiques primaires n’est pas une mince affaire en Haiti.Vu le nombre sans cesse croissant d'enfants qui ne vont pas a l’ecole en Haiti, la vision de la mise en place du progamme d’education classique primaire par le president Michel Martelly demande du temps et de l’argent. L'éducation a une profonde importance certe pour un avenir ensolleille du pays .Mais un seul personne en la personne de Michel Martelly ne pourra pas concretiser sa vision de scolarisation des enfants s’il est seul.Il faut la participation de tous les citoyens et la mise de cote de toutes les rancunes. Soyons serieuses dans les choses serieuses.Les écoles sont un endroit favorable (mais ce n'est pas le seul) au développement d'une jeunesse eduquee et instruite. Il n'est pas facile de sortir les administrateurs scolaires et les enseignements de leur routine de tous les jours et de leur demander d'adopter de nouvelles idées En général, ils faudrait de nouvelle methode de pedagogie .Surtout et pour les enfants qui font leur premier apprentissage a l’ecole et aussi pour ceux qui sont ages de plus de 10 ans qui n’ont jamais eu la chance d’aller a l’ecole. Cela prend du temps.Une vision ou une grande idée sur les différentes manières dont les écoles peuvent améliorer leur qualité et leur efficacité est un facteur important pour l'intérêt des jeunes.De ce fait ,il faut inevitablement etablir un programme pour la formation des enseignants. Suite à l'engagement du president Martelly de scolariser tous les enfants, une équipe de spécialistes en matiere d’education devrait apporter leur soutien aussi pour la realisation de la vision de Michel martelly dans ce domaine. A ce point,ce n’est pas a Michel martelly que vous donnez satisfaction,mais a la population haitienne toute entiere.Nous demanderions a Mme myrlande Manigat et a tous les les citoyens de contribuer leur energie pour aider au chef d’Etat de lever le defi.Je le redis :Ce n’est pas a Michel martelly que vous feriez plaisir mais c’est a la nation Haitienne dont nous pouvons estimer le nombre a environ de 10 millions d’Habitants.Nous demandons a Mme Myrlande Manigat,a Mr Lesly Voltaire et a tous les citoyens et citoyennes experimentes dans le domaine de l’education de former une unité technique de supervision de la formation des professeurs et de la qualite d’enseignement qu’on dispense aux ecoles.Et “Petit a petit ,l’oiseau fera son nid”. Autre facteur important pour la réalisation de l’efficacite des programmes scolaires est l'encadrement salarial des professeurs . “TIME IS MONEY “ et “PRIMUM VIVERE DEINDE PHILOSOPHARI”Peu de programmes réussissent sans cet encadrement. Ainsi, on ne gaspille pas les ressources humaines de professeurs qualifies et la fuite des cerveaux haitiens vers les pays exterieurs comme par exemple le Canada etc...diminuera. Encadrer en matiere d’education signifie motiver les gens salarialement et envoyer les enseignants a des seminaires,cours superieurs a l’etranger ...en vue de pouvoir leur pousser a atteindre le but.Si l'on veut que les programmes scolaires complexes réussissent, il faut développer ce sens de l'encadrement r à tous les niveaux et dans tous les secteurs. Il est important de mettre en place une équipe de personnes engagées qui assure cet encadrement et qui ont intérêt à ce que la vision de Michel Joseph martelly devienne réalité pour l’avantage de la collectivite haitienne.Les conflits peuvent être l'occasion de comprendre la réalité de l'école, de clarifier diverses questions, de mettre sur la table les problèmes non résolus et d'aider à comprendre d'autres points de vue et d’apporter les remedes aux maux de l’education en Haiti.La réalisation d'un efficace programme dans les écoles prend du temps, La patience est nécessaire tout au long du processus de changement car les résultats ne sont pas visibles immédiatement. Trop souvent, les décideurs, les planificateurs et les responsables sont trop impatients d'attendre . Consacrer suffisamment de temps et de ressources avec, à l'appui de la patience, est un facteur clé qui influence la réussite non pas seulement dans le domaine de l’education mais dans tout ce qu’on fait dans la vie. Comme avait di Napoleon Bonaparte :”DANS LES PROJETS DE GRANDES ENVERGURES, LE CHEMIN EST SOUVENT LONG ET ETROIT ET PARFOIS MEME EPINEUX. MAIS AVEC PATIENCE ET PERSEVERENCE,LA VICTOIRE EST CERTAINE”

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