Ou en est le nouveau CEP ?

gwotoro Lun 14 Jan 2008 - 23:18

Conseil électoral provisoire : La volonté est là, mais les moyens manquent Par Ladenson Fleurival ladenson@lematinhaiti.com
	Le manque de moyens empêche au Conseil électoral provisoire (CEP), nouvellement installé, d’avancer comme il se doit, dans le processus, en dépit de la volonté manifeste des nouveaux conseillers de réaliser des élections notamment pour le renouvellement du tiers du Sénat. « Le CEP fonctionne, depuis notre installation le 12 décembre dernier, sans moyens matériels ni ressources financières », a déploré Jacques Belzin, représentant du secteur populaire dans une interview, samedi, au Matin. Les comptes du CEP sont bloqués depuis plus de quatre mois et, jusqu’à date, les démarches des conseillers pour leur réouverture n’ont pu aboutir. Jacques Belzin a déploré que des neuf véhicules des anciens membres du CEP présidé par Max Mathurin, les cinq qui fonctionnent, ne peuvent atteindre les villes de province à cause de leur piteux état. « Il arrive des fois que trois conseillers accompagnés de leurs agents de sécurité circulent dans seul véhicule ». La mauvaise gestion du matériel roulant du CEP porte le directeur général Jacques Bernard à parler de « crime » contre les biens de l’Etat. Des véhicules achetés en 2004, 2005 ne peuvent rouler aujourd’hui. Selon l’inventaire en cours des biens du CEP, l’organisme électoral possède 46 véhicules dont, à en croire Jacques Belzin, moins de 15 seraient fonctionnels. L’avant projet de loi électorale en rédaction Jacques Belzin a par ailleurs indiqué que l’équipe technique et juridique du CEP travaille à la finalisation de l’avant-projet de loi électorale. Un premier jet a été soumis aux conseillers pour réaction et, d’ici la fin de cette semaine, les propositions seront acheminées à des hommes de loi. Le produit final sera le fruit de la synthèse de trois propositions de projets de loi dont l’un provient d’un conseiller et un autre du directeur général Jacques Bernard. Le décret électoral de 2005 a été aussi mis à contribution. Les règlements internes constituent une autre préoccupation des conseillers électoraux qui estiment que ceux existant sont désuets et non conformes à la réalité. Sans vraiment le préciser, Jacques Belzin a laissé comprendre que ces règlements sont la source d’un malaise entre le directeur général et les conseillers électoraux. « Les lois internes donnent les pleins pouvoirs au directeur général », a-t-il dit, refusant, comme le président de l’institution Frantz Gérard Verret, de parler de désaccord entre la direction générale et le Conseil. Entre-temps, l’organisme électoral multiplie les contacts avec le président de la République, René Préval, des parlementaires, des leaders politiques, des acteurs sociaux, des représentants de l’Organisation des Nations unies (Onu), des représentants de la communauté internationale. Dans une de ses rencontres avec les conseillers, le président Préval a félicité ces derniers pour « leur esprit d’ouverture et leur sens patriotique ». « J’ai lu dans les colonnes du Matin que les décisions du Conseil sont prises de manière consensuelle et non par vote, une bonne chose pour l’avenir du processus », a estimé le président Préval dont les propos ont été rapportés par Jacques Belzin. Le Matin, lundi 14 janvier 2008

Marc-Henry Lun 14 Jan 2008 - 23:31

Messieurs, fok nou pa betize non ... Peyi sa genyen yo gwo problem wi.On a mis en place un CEP sans aucune planification budgétaire et on attend ... Kett. Lot peyi fink koumanse ri de nou.

Invité Lun 14 Jan 2008 - 23:35

C'est un article triste et révoltant.

Je choisis de ne pas faire de commentaires car je n'ai pas encore le calme nécessaire pour aborder un tel sujet.

Rodlam Sans Malice Lun 14 Jan 2008 - 23:40

Tande koze wi epi se moun sayo ke yap di ke se yo ki pi kapab.machinn ki achte an 2004 e 2005 pa ka kouri anko.elektyon koute 10 milyon dola epi anploye konsey elektoral pa touche depi 6 mwa.epi nou tande peyi etranje ap bay milyon sou milyon pou elektyon fet.ke viej pete jem si youn peyi vle ede pep ayisyen an vre se sispann bay lajan pou fè vye elektyon initil.sispann bay lajan pou Senate ak depite mache fè touris.nan eta peyi ya ye la ba moun ki vle fè volontè pou servi peyi ya konsa moun san wont yo a rete lakay yo.

Genyen anpil ayisyen ki renmen ayiti ase ki ka servi li san lajan konsa ti moun a jwen ban ak tablo nan lekol pou yo aprann;malad a jwen kabann nan lopital pou yo kouche ;abitan a jwen dlo pou yo bwè, a genyen elektrisite nan peyi ya ;genyen moun ki aprann ki jan yo mentni youn machinn ki ka rantre nan peyi ya pou entreteni plant elektrik yo ke gouvenman venezuelyen fek bay ki ka entreteni machinn ke leta depanse gow lajan pou achte.. Si youn moun pa kapab dirije peyi ya se bay demisyon w ;bouke fè moun soufri pou gremesi , genyen moun ki ka redresse peyi ya san yo pa beswen volè lajan. Mare tou volè ,mete yo nan prison.

gwotoro Mar 15 Jan 2008 - 21:45

Démission... déjà ?

Avec le prolongement du mandat conditionné mais illimité des dix sénateurs élus pour deux ans, le CEP se retrouve sous les feux de la rampe. Des brouilles, rongeant déjà l'institution électorale, pourraient pousser Jacques Bernard, le Directeur général, à la démission.

Suite de l'article: http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=53182&PubDate=2008-01-15

pierre-alain Mer 16 Jan 2008 - 4:53

gwotoro a écrit:Démission... déjà ?

Avec le prolongement du mandat conditionné mais illimité des dix sénateurs élus pour deux ans, le CEP se retrouve sous les feux de la rampe. Des brouilles, rongeant déjà l'institution électorale, pourraient pousser Jacques Bernard, le Directeur général, à la démission.

Suite de l'article: http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=53182&PubDate=2008-01-15

On est pas sorti de l'auberge si il y a des embrouilles. M Bernard pensait il avoir les mains libres

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