Comment comprendre le ''FLIP FLOP'' d'Obama ?
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Rodlam Sans Malice
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Comment comprendre le ''FLIP FLOP'' d'Obama ?
Au rythme où va la campagne du sénateur Obama, je me demande s'il sera capable de maintenir le cap jusqu'au 4 novembre prochain ?
En effet, un mois après sa nomination , on se rend compte que le type n'est plus le même. Il change d'idées comme il change de chemises. Franchement , j'ai vraiment de la misère à suivre sa campagne.
Où se situe-t-il ? Quelle est sa réelle position sur les grands enjeux comme le porte d'armes, dans le dossier de l'Irak (retrait des troupes), dans le conflit Israel -Palestine, dans le dossier du libre-échange entre le Canada, les USA et le Mexique ? Bref, que veut obama ? Quel est son programme? Est-il en train d'improviser ou est-il devenu plutôt le plus grand opportuniste qu'on n'a jamais vu auparavant dans une campagne électorale ?
Vous les membres du forum, comprenez-vous quelque chose dans cette campagne présidentielle américaine ?
En effet, un mois après sa nomination , on se rend compte que le type n'est plus le même. Il change d'idées comme il change de chemises. Franchement , j'ai vraiment de la misère à suivre sa campagne.
Où se situe-t-il ? Quelle est sa réelle position sur les grands enjeux comme le porte d'armes, dans le dossier de l'Irak (retrait des troupes), dans le conflit Israel -Palestine, dans le dossier du libre-échange entre le Canada, les USA et le Mexique ? Bref, que veut obama ? Quel est son programme? Est-il en train d'improviser ou est-il devenu plutôt le plus grand opportuniste qu'on n'a jamais vu auparavant dans une campagne électorale ?
Vous les membres du forum, comprenez-vous quelque chose dans cette campagne présidentielle américaine ?
Marc H- Super Star
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Re: Comment comprendre le ''FLIP FLOP'' d'Obama ?
Pour ma part,je comprends très bien ce qu'il veut faire.Il ne veut pas se faire piéger par ces Républicains.
Sur cette affaire de port d'armes,vous vous souvenez d'une déclaration qu'il avait fait à San Francisco quand il disait que certaines catégories de blancs étaient obsédés par cette affaire d'armes?
C'était en privé,dans une conversation entendue par un reporteur,cela avait presque déraillé sa candidature.
Le lobby du "port d'armes" est un lobby ultra puissant,l'un des plus puissants aux Etats Unis .Le NRA (NATIONAL RIFLE ASSOCIATION) a des millions de membres et peut dépenser des dizaines de millions contre un candidat.
Le but d'OBAMA est d'au moins neutraliser ce lobby!
Sur cette affaire de port d'armes,vous vous souvenez d'une déclaration qu'il avait fait à San Francisco quand il disait que certaines catégories de blancs étaient obsédés par cette affaire d'armes?
C'était en privé,dans une conversation entendue par un reporteur,cela avait presque déraillé sa candidature.
Le lobby du "port d'armes" est un lobby ultra puissant,l'un des plus puissants aux Etats Unis .Le NRA (NATIONAL RIFLE ASSOCIATION) a des millions de membres et peut dépenser des dizaines de millions contre un candidat.
Le but d'OBAMA est d'au moins neutraliser ce lobby!
Joel- Super Star
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Re: Comment comprendre le ''FLIP FLOP'' d'Obama ?
Et sur les autres dossiers mon ami Joel, quelles sont vos réactions ?
Re: Comment comprendre le ''FLIP FLOP'' d'Obama ?
"Obama flips on big issues ,but no flop yet."
On peut juger les nouvelles declarations du Senateur Obama differemment selon son point de vue et son admiration envers lui.Est-il un politicien typique qui tourne son manteau selon les circonstances ou est-il un homme de principe qui ne change pas ses positons meme si cela lui couterait les elections.On dit :"la fin justifie les moyens" et seuls les sots ne changent pas.Mais comment peut-on jauger un politicien s'il change ses opinions chaque trois mois?
En verité le louvoiement d'Obama m'inquiète.John Mac Cain ne manquera pas de montrer les inconsistances de ses opinions durant la campagne.Veillons et prions;le bateau d'Obama risque de faire naufrage si le capitaine manque de perspicacité pour epagner l'ouragan qui s'annonce à l'horizon.
On peut juger les nouvelles declarations du Senateur Obama differemment selon son point de vue et son admiration envers lui.Est-il un politicien typique qui tourne son manteau selon les circonstances ou est-il un homme de principe qui ne change pas ses positons meme si cela lui couterait les elections.On dit :"la fin justifie les moyens" et seuls les sots ne changent pas.Mais comment peut-on jauger un politicien s'il change ses opinions chaque trois mois?
En verité le louvoiement d'Obama m'inquiète.John Mac Cain ne manquera pas de montrer les inconsistances de ses opinions durant la campagne.Veillons et prions;le bateau d'Obama risque de faire naufrage si le capitaine manque de perspicacité pour epagner l'ouragan qui s'annonce à l'horizon.
Rodlam Sans Malice- Super Star
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Re: Comment comprendre le ''FLIP FLOP'' d'Obama ?
Bon voici quelqu'un qui partage mon inquiétude. En vérité, ce n'est plus le sénateur Obama que nous avons vu évoluer dans les primaires. Ce type a changé complètement. Il est devenu un conservateur et libéral en même temps. Comment est-ce possible ? Est-ce parce qu'il n'est plus libre de ses mouvements ? Comment pourra-t-il changer Washington s'il change son discours comme il change de chemises?
Mon ami Joel , aidez-moi à comprendre ? Définitivement, une rencontre entre l'équipe du sénateur Obama et les dirigeants du parti démocrate s'avère necessaire voire essentiel afin de mettre en place une politique cohérente et éviter la demobilisation des partisans du candidat . En fait , si moi , je décroche, je suis certain qu'il en a d'autres qui pensent comme moi.
Mon ami Joel , aidez-moi à comprendre ? Définitivement, une rencontre entre l'équipe du sénateur Obama et les dirigeants du parti démocrate s'avère necessaire voire essentiel afin de mettre en place une politique cohérente et éviter la demobilisation des partisans du candidat . En fait , si moi , je décroche, je suis certain qu'il en a d'autres qui pensent comme moi.
Re: Comment comprendre le ''FLIP FLOP'' d'Obama ?
Non ami Marc,
Il n'y a pas encore de panique sur les positions d'Obama.Il serait stupide s'il parlait de la mème façon que pendant les primaires.
Il y a un "saying" dans la politique américaine.On campagne à gauche pendant les primaires démocrates ,puis on se recentre.
C'est le contraire pour les Républicains.On campagne à droite puis le recentrage se fait pendant les élections générales.
Si Obama est élu ,il lui sera impossible de gouverner à droite ,mème s'il le voudrait avec la majorité démocrate qui s'annonce dans les deux chambres.
Il y a une chose insolite qui se produit dans l'Etat de l'Oregon,"un état bleu".Gordon SMITH un Sénateur conservateur Républicain produit des "spots" pro Obama.l'une des raisons qu'il donne pour se faire élire est qu'il a travaillé avec OBAMA dans plusieurs projets de loi.
SMITH veut survivre;le premier but est de se faire élire.Il y a un minimum de protestations parmi la gauche démocrate parce qu'elle comprend parfaitement ce que OBAMA est en train de faire.
C'était comme pendant l'élection de 2000 et de 2004 quand BUSH s'appelait un "compassionate conservative",la droite conservatrice comprenait et elle ne protestait pas et elle avait raison parce que le gouvernement BUSH était le gouvernement le plus à droite depuis HERBERT HOOVER.
Il n'y a pas encore de panique sur les positions d'Obama.Il serait stupide s'il parlait de la mème façon que pendant les primaires.
Il y a un "saying" dans la politique américaine.On campagne à gauche pendant les primaires démocrates ,puis on se recentre.
C'est le contraire pour les Républicains.On campagne à droite puis le recentrage se fait pendant les élections générales.
Si Obama est élu ,il lui sera impossible de gouverner à droite ,mème s'il le voudrait avec la majorité démocrate qui s'annonce dans les deux chambres.
Il y a une chose insolite qui se produit dans l'Etat de l'Oregon,"un état bleu".Gordon SMITH un Sénateur conservateur Républicain produit des "spots" pro Obama.l'une des raisons qu'il donne pour se faire élire est qu'il a travaillé avec OBAMA dans plusieurs projets de loi.
SMITH veut survivre;le premier but est de se faire élire.Il y a un minimum de protestations parmi la gauche démocrate parce qu'elle comprend parfaitement ce que OBAMA est en train de faire.
C'était comme pendant l'élection de 2000 et de 2004 quand BUSH s'appelait un "compassionate conservative",la droite conservatrice comprenait et elle ne protestait pas et elle avait raison parce que le gouvernement BUSH était le gouvernement le plus à droite depuis HERBERT HOOVER.
Joel- Super Star
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Jeu de rôle: Le patriote
Re: Comment comprendre le ''FLIP FLOP'' d'Obama ?
Messieurs! Sang froid!
Obama sait tres bien ce qu'il fait, et s'il veut remporter les elections il doit passer par la.
Les republicains etaient contents, pensant que Obama est un naif et va se laisser faire comme John Kerry ou Al Gore. Ils se trompent grandement, car Obama est trop intelligent pour eux.
a) Avec son agenda de changer la carte electorale, Obama ne veut pas compter seulement sur le etats oranges pour gagner les elections. C'est pourquoi deja beaucoup d'etats rouges sont deja tournes en sa faveur. Dans ce sens il est oblige de s'approcher un peu vers le centre
b) Les republicains l'ont deja tache une etiquette a savoir qu'il est le Candidat presidentiel le plus LIBERAL de l'histoire Americaine. Une etiquette qui risque de lui faire effrondrer s'il ne prend pas des mesures drastiques non seulement pour rassurer ses partisans mais aussi rassurer ses adversaires qu'il n'est pas si mauvais qu'ils le pensaient.
c) D'ou le fait d'appuyer la decision de la cour supreme avec des reserves sur le gun control, le fait d'applaudir Bush pour ses avancees en Coree du Nord, le fait de se prononcer sur la peine capitale est un coup de maitre qui lui fera sermenter le 20 Janvier prochain.
d) Quant aux fonds publics pour les elections, il prouve que seuls les imbeciles ne changent pas, il prouve qu'il est capable de prendre des risques et meme contredire ses engagements. C'est tres politique et tout politicien avise sait qu'il joue le jeu intelligent. Le message c'est un, gagner est une toute autre affaire, il faut a tout prix chercher a fusionner Message et Victoire.
Imaginez un instant, avec son organisation de 1,7 millions de donateurs qu'il accepte les 84 millions du tresor public, il n'a pas de groupes independants qui vont investir des millions contre Mc Cain.
Cela a ete tjrs une strategie republicaine pour faire echouer les democrates. Les Candidats acceptent le fond public, plus des groupes independants republicains investissent d'autres montants collossaux pour vaincre le cadidat demoncrate. Ce sont ces memes groupes qui ont formente l'affaire Swift Boat contre Kerry.
Avec ces changements tactiques, je suis presque certain que Obama remportera les elections en Novembre. Mais une chose est certaine, l'homme n'a pas change et tout le monde qui le suit de pret le sait.
Obama sait tres bien ce qu'il fait, et s'il veut remporter les elections il doit passer par la.
Les republicains etaient contents, pensant que Obama est un naif et va se laisser faire comme John Kerry ou Al Gore. Ils se trompent grandement, car Obama est trop intelligent pour eux.
a) Avec son agenda de changer la carte electorale, Obama ne veut pas compter seulement sur le etats oranges pour gagner les elections. C'est pourquoi deja beaucoup d'etats rouges sont deja tournes en sa faveur. Dans ce sens il est oblige de s'approcher un peu vers le centre
b) Les republicains l'ont deja tache une etiquette a savoir qu'il est le Candidat presidentiel le plus LIBERAL de l'histoire Americaine. Une etiquette qui risque de lui faire effrondrer s'il ne prend pas des mesures drastiques non seulement pour rassurer ses partisans mais aussi rassurer ses adversaires qu'il n'est pas si mauvais qu'ils le pensaient.
c) D'ou le fait d'appuyer la decision de la cour supreme avec des reserves sur le gun control, le fait d'applaudir Bush pour ses avancees en Coree du Nord, le fait de se prononcer sur la peine capitale est un coup de maitre qui lui fera sermenter le 20 Janvier prochain.
d) Quant aux fonds publics pour les elections, il prouve que seuls les imbeciles ne changent pas, il prouve qu'il est capable de prendre des risques et meme contredire ses engagements. C'est tres politique et tout politicien avise sait qu'il joue le jeu intelligent. Le message c'est un, gagner est une toute autre affaire, il faut a tout prix chercher a fusionner Message et Victoire.
Imaginez un instant, avec son organisation de 1,7 millions de donateurs qu'il accepte les 84 millions du tresor public, il n'a pas de groupes independants qui vont investir des millions contre Mc Cain.
Cela a ete tjrs une strategie republicaine pour faire echouer les democrates. Les Candidats acceptent le fond public, plus des groupes independants republicains investissent d'autres montants collossaux pour vaincre le cadidat demoncrate. Ce sont ces memes groupes qui ont formente l'affaire Swift Boat contre Kerry.
Avec ces changements tactiques, je suis presque certain que Obama remportera les elections en Novembre. Mais une chose est certaine, l'homme n'a pas change et tout le monde qui le suit de pret le sait.
alex jacques- Star plus
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Re: Comment comprendre le ''FLIP FLOP'' d'Obama ?
Merci Alex pour votre intervention. Je suis rassuré.
Re: Comment comprendre le ''FLIP FLOP'' d'Obama ?
For Obama, a Pragmatist’s Shift Toward the Center
http://www.nytimes.com/2008/06/27/us/27obama.html?_r=1&ref=politics&oref=slogin
http://www.nytimes.com/2008/06/27/us/27obama.html?_r=1&ref=politics&oref=slogin
gwotoro- Super Star
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Re: Comment comprendre le ''FLIP FLOP'' d'Obama ?
Ala yon foto mwen renmen papa,mwen ta swete se 2 moun sa yo ki ap leve bra yo apre konvantyon detroit la.Mwen sot tande sou CNN genyen 25% patisan hillary yo ki di yo pap vote pou Obama. e yo di ke Obama paka genyen san moun sa yo.Alò si nou se demoklrat epi nou vle bagay yo chanje nou dwe soutni yon ticket Obama/Hillary wi.Mwen pa kwè menm Ted kennedy si li te an sante ta ka ba Obama plis vot an Novanb ke hillary . mwen konen genyen anpil moun ki pap dakò ak mwen men se opinyon pam.
Epi tou foto saa montre matirite politik yo tou 2 . se pa tankou lakay depi yon moun se advèsè politik w li dwe mouri.mwen genyen dwa wè yon pwoblem yon lot jan ou byen mwen ka pwopose yon lot solutyon sa pa vle di ke nou pa ka antann pou nou diskite san emotyon pou nou jwen vrè solutyon pou rezoud pwoblem yo si se vre nou tou 2 renmen peyi nou.
Epi tou foto saa montre matirite politik yo tou 2 . se pa tankou lakay depi yon moun se advèsè politik w li dwe mouri.mwen genyen dwa wè yon pwoblem yon lot jan ou byen mwen ka pwopose yon lot solutyon sa pa vle di ke nou pa ka antann pou nou diskite san emotyon pou nou jwen vrè solutyon pou rezoud pwoblem yo si se vre nou tou 2 renmen peyi nou.
Rodlam Sans Malice- Super Star
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Re: Comment comprendre le ''FLIP FLOP'' d'Obama ?
Roro
Mwen komanse ap mete dlo lan divin mwen tou wi leu m' ap gade jan bagay yo ap deroule sou nou la .
D'un autre coté, j'ai comme l'impression qu'elle ne sera pas dans le ticket mais elle jouera une place prépondérante dans le futur gouvernement Obama. La preuve, Obama va rembourser sa dette. Bien sûr , elle ne pourra pas avoir le beurre et l'argent du beurre.
Mwen komanse ap mete dlo lan divin mwen tou wi leu m' ap gade jan bagay yo ap deroule sou nou la .
D'un autre coté, j'ai comme l'impression qu'elle ne sera pas dans le ticket mais elle jouera une place prépondérante dans le futur gouvernement Obama. La preuve, Obama va rembourser sa dette. Bien sûr , elle ne pourra pas avoir le beurre et l'argent du beurre.
Re: Comment comprendre le ''FLIP FLOP'' d'Obama ?
Je vous l'avais deja dit on ne peut pas ignorer 4.5 millions de democrates dans cette election.Hillary genyen yon pè las kache nan men l ki pemet li ka blofé wi.Elle aura le beurre et l'argent du beurre.(lol)
Rodlam Sans Malice- Super Star
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Re: Comment comprendre le ''FLIP FLOP'' d'Obama ?
Roro
C'est votre rêve de voir Hillary dans le ticket démocrate. Je le sais et tous les internautes le savent d'ailleurs.
Mais n'allez pas si vite . je suis certain qu'on va lui payer ses dettes pour qu'elle fasse campagne pour Obama.
C'est votre rêve de voir Hillary dans le ticket démocrate. Je le sais et tous les internautes le savent d'ailleurs.
Mais n'allez pas si vite . je suis certain qu'on va lui payer ses dettes pour qu'elle fasse campagne pour Obama.
Re: Comment comprendre le ''FLIP FLOP'' d'Obama ?
Mon desir de voir Senateur Clinton au podium aux cotés du Senateur Obama à la fin du Congrès a Detroit n'est pas dicté par des emotions et mon amour pour ses beaux yeux bleus .Il est dicte par l'experience et par le pragmatism.D'ailleurs les solutions proposées aux grands problèmes du pays par les deux candidats ne sont pas si differentes.Obama est etiquetté comme le candidat le plus liberal du parti democrate ,alors il faut un/e centriste pour bien balancer le ticket et ne pas effaroucher les Reagan democrates .Madame Clinton a demontré sa capacité de mobiliser les femmes et les blancs pauvres de certains etats,alors on doit lui rendre son du;elle merite bien la vice presidente.Mario Cuomo ,le grand sage de new York ,l'a reconnu.
Dernière édition par Rodlam Sans Malice le Sam 28 Juin 2008 - 8:41, édité 1 fois
Rodlam Sans Malice- Super Star
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Re: Comment comprendre le ''FLIP FLOP'' d'Obama ?
Edito du Monde
Obama le réaliste
LE MONDE | 28.06.08 | 13h26 • Mis à jour le 28.06.08 | 13h26
Quatre ans seulement après avoir été l'orateur qui donnait le "la" à la
convention démocrate de Boston, Barack Obama sera officiellement
désigné par celle de Denver, fin août, comme le candidat du parti à la
présidence des Etats-Unis. Le chemin parcouru par celui qui n'était, en
2004, que candidat au siège de sénateur de l'Illinois, est
époustouflant. En donnant la préférence à ce métis de 46 ans pour
tenter de conquérir la Maison Blanche, les électeurs démocrates ont
fait honneur à leur pays comme au talent de cet homme politique encore
jeune et inexpérimenté.
Le succès de Barack Obama doit beaucoup à la
présidence de George Bush, réprouvée par les Américains. La "révolution
conservatrice" commencée avec Ronald Reagan, il y a presque trente ans,
est essoufflée. Les "guerres culturelles" remontant aux années 1960,
entre une gauche libertaire et une droite conservatrice, appartiennent
à une époque qui s'éloigne. La crise économique, la prise de conscience
des urgences écologiques, le coût humain et financier de la guerre en
Irak et la critique des moeurs de Washington provoquent un rejet massif
du Parti républicain. L'aspiration au changement explique aussi, pour
une part, qu'Hillary Clinton ait été devancée dans les primaires
démocrates.Celui qui se veut porteur d'un "changement auquel on peut croire"
tiendra-t-il sa promesse s'il est élu le 4 novembre ? Pour remporter
cette élection, M. Obama se montre prêt à abandonner ou à nuancer
certains de ses engagements les plus forts. Ainsi a-t-il décidé de
refuser le financement public de sa campagne et le plafonnement des
dépenses dont il est assorti. Ainsi se prépare-t-il à voter, au Sénat,
pour un projet de loi qui justifie les écoutes téléphoniques autorisées
par M. Bush. Il a corrigé sa position sur la présence des troupes en
Irak et donné des assurances aux organisations pro-israéliennes.Son
adversaire républicain, John McCain, a évolué, lui aussi, afin de
plaire à l'électorat le plus conservateur. C'est la loi du genre, et il
ne faut pas exagérer l'importance de ces gestes tactiques. Mais il ne
faut pas, non plus, rêver que la politique cesse d'être la politique ni
que l'on puisse gagner une élection, aux Etats-Unis comme ailleurs,
sans être un politicien réaliste.
Article paru dans l'édition du 29.06.08
Obama le réaliste
LE MONDE | 28.06.08 | 13h26 • Mis à jour le 28.06.08 | 13h26
Quatre ans seulement après avoir été l'orateur qui donnait le "la" à la
convention démocrate de Boston, Barack Obama sera officiellement
désigné par celle de Denver, fin août, comme le candidat du parti à la
présidence des Etats-Unis. Le chemin parcouru par celui qui n'était, en
2004, que candidat au siège de sénateur de l'Illinois, est
époustouflant. En donnant la préférence à ce métis de 46 ans pour
tenter de conquérir la Maison Blanche, les électeurs démocrates ont
fait honneur à leur pays comme au talent de cet homme politique encore
jeune et inexpérimenté.
présidence de George Bush, réprouvée par les Américains. La "révolution
conservatrice" commencée avec Ronald Reagan, il y a presque trente ans,
est essoufflée. Les "guerres culturelles" remontant aux années 1960,
entre une gauche libertaire et une droite conservatrice, appartiennent
à une époque qui s'éloigne. La crise économique, la prise de conscience
des urgences écologiques, le coût humain et financier de la guerre en
Irak et la critique des moeurs de Washington provoquent un rejet massif
du Parti républicain. L'aspiration au changement explique aussi, pour
une part, qu'Hillary Clinton ait été devancée dans les primaires
démocrates.Celui qui se veut porteur d'un "changement auquel on peut croire"
tiendra-t-il sa promesse s'il est élu le 4 novembre ? Pour remporter
cette élection, M. Obama se montre prêt à abandonner ou à nuancer
certains de ses engagements les plus forts. Ainsi a-t-il décidé de
refuser le financement public de sa campagne et le plafonnement des
dépenses dont il est assorti. Ainsi se prépare-t-il à voter, au Sénat,
pour un projet de loi qui justifie les écoutes téléphoniques autorisées
par M. Bush. Il a corrigé sa position sur la présence des troupes en
Irak et donné des assurances aux organisations pro-israéliennes.Son
adversaire républicain, John McCain, a évolué, lui aussi, afin de
plaire à l'électorat le plus conservateur. C'est la loi du genre, et il
ne faut pas exagérer l'importance de ces gestes tactiques. Mais il ne
faut pas, non plus, rêver que la politique cesse d'être la politique ni
que l'on puisse gagner une élection, aux Etats-Unis comme ailleurs,
sans être un politicien réaliste.
Article paru dans l'édition du 29.06.08
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LaRouche : « Obama est un idiot et je pèse mes mots. »
LaRouche : « Obama est un idiot et je pèse mes mots. »
17 juin 2008 - 13:57
17 juin 2008 (LPAC) — Tel fut le commentaire de Lyndon LaRouche après avoir entendu la réponse de Barack Obama à la question de savoir s’il était « prêt à reconnaître » que le prix de l’essence allait rester élevé.
Au lieu d’incriminer le marché spot contrôlé depuis Londres et de chercher comment défendre les 80% les moins fortunés de la population, lors de son interview à National Public Radio, Obama a blâmé les chinoiset les indiens, reprenant le dogme du système britannique sur la loi de l’offre et de la demande. « Nous n’allons pas pouvoir baisser les prix de l’essence dans l’immédiat, dans aucun cas de figure réaliste, parce que la demande en Chine et en Inde continue de monter. (…). Il est peu probable que nous revenions à un gallon d’essence à deux dollars, c’est évident. La demande mondiale augmente plus rapidement que l’approvisionnement mondial. »
Pour Barack Obama, la seule chose que l’on puisse faire à court terme, c’est d’« alléger le fardeau pour les consommateurs, en leur accordant des réductions d’impôts, pour qu’ils aient de l’argent en poche pour amortir l’augmentation des coûts ».
L’on pourra aussi « baisser les prix à plus long terme en investissant dans les carburants alternatifs et en accroissant l’efficacité des voitures et des camions ».
Avec une telle politique, commenta Lyndon LaRouche, Obama « ne pourrait pas gagner une élection contre John McCain. On peut dire qu’il va prendre la sortie s’il continue à défendre cette ligne. S’il s’y tient, il aura disparu en moins de temps que pour prononcer le mot Rezko. »
Lors d’une discussion avec ses collaborateurs, LaRouche a rappelé une fois de plus que Barack Obama était utilisé pour faire tomber Hillary Clinton et que, dès qu’il y sera parvenu, il sera écarté à son tour. « D’ici deux mois, je ne sais même pas si le candidat Obama existera encore. »
Quelques jours avant son interview à NPR, le candidat démocrate présumé avait annoncé son intention de faire une « tournée économique » dans des Etats « cols bleus », comme la Virginie, la Caroline du Nord, le Michigan et l’Ohio.
En Caroline du Nord, son discours a été décevant, sauf pour ce qui concerne le système de pensions-retraite, qu’il a promis de ne pas privatiser s’il était élu, ajoutant qu’il ne prolongerait pas non plus l’âge de la retraite. « Je lui donne un bon point pour la question des retraites », déclara Lyndon LaRouche, mais tout le reste était très mauvais. Qu’est-ce qu’il a dit à propos de George Soros ? Qu’est-ce qu’il a dit du renflouement de Bear Stearns ? Qu’est-ce qu’il a dit sur le prix de l’essence ? Rien ! » Si on n’élimine pas l’emprise de George Soros, on n’est pas sérieux sur les questions économiques.
Obama a déclaré qu’il entreprenait cette tournée pour écouter les plaintes de la population et qu’ensuite, « j’en parlerai avec mes économistes et mes conseillers », comme s’ils ne connaissaient pas déjà les difficultés des travailleurs !
Quant au candidat républicain John McCain,celui-ci a admis sans état d’âme que « l’économie n’est pas mon fort », alors que nous vivons une crise financière et économique sans précédent à l’échelle mondiale.
17 juin 2008 - 13:57
17 juin 2008 (LPAC) — Tel fut le commentaire de Lyndon LaRouche après avoir entendu la réponse de Barack Obama à la question de savoir s’il était « prêt à reconnaître » que le prix de l’essence allait rester élevé.
Au lieu d’incriminer le marché spot contrôlé depuis Londres et de chercher comment défendre les 80% les moins fortunés de la population, lors de son interview à National Public Radio, Obama a blâmé les chinoiset les indiens, reprenant le dogme du système britannique sur la loi de l’offre et de la demande. « Nous n’allons pas pouvoir baisser les prix de l’essence dans l’immédiat, dans aucun cas de figure réaliste, parce que la demande en Chine et en Inde continue de monter. (…). Il est peu probable que nous revenions à un gallon d’essence à deux dollars, c’est évident. La demande mondiale augmente plus rapidement que l’approvisionnement mondial. »
Pour Barack Obama, la seule chose que l’on puisse faire à court terme, c’est d’« alléger le fardeau pour les consommateurs, en leur accordant des réductions d’impôts, pour qu’ils aient de l’argent en poche pour amortir l’augmentation des coûts ».
L’on pourra aussi « baisser les prix à plus long terme en investissant dans les carburants alternatifs et en accroissant l’efficacité des voitures et des camions ».
Avec une telle politique, commenta Lyndon LaRouche, Obama « ne pourrait pas gagner une élection contre John McCain. On peut dire qu’il va prendre la sortie s’il continue à défendre cette ligne. S’il s’y tient, il aura disparu en moins de temps que pour prononcer le mot Rezko. »
Lors d’une discussion avec ses collaborateurs, LaRouche a rappelé une fois de plus que Barack Obama était utilisé pour faire tomber Hillary Clinton et que, dès qu’il y sera parvenu, il sera écarté à son tour. « D’ici deux mois, je ne sais même pas si le candidat Obama existera encore. »
Quelques jours avant son interview à NPR, le candidat démocrate présumé avait annoncé son intention de faire une « tournée économique » dans des Etats « cols bleus », comme la Virginie, la Caroline du Nord, le Michigan et l’Ohio.
En Caroline du Nord, son discours a été décevant, sauf pour ce qui concerne le système de pensions-retraite, qu’il a promis de ne pas privatiser s’il était élu, ajoutant qu’il ne prolongerait pas non plus l’âge de la retraite. « Je lui donne un bon point pour la question des retraites », déclara Lyndon LaRouche, mais tout le reste était très mauvais. Qu’est-ce qu’il a dit à propos de George Soros ? Qu’est-ce qu’il a dit du renflouement de Bear Stearns ? Qu’est-ce qu’il a dit sur le prix de l’essence ? Rien ! » Si on n’élimine pas l’emprise de George Soros, on n’est pas sérieux sur les questions économiques.
Obama a déclaré qu’il entreprenait cette tournée pour écouter les plaintes de la population et qu’ensuite, « j’en parlerai avec mes économistes et mes conseillers », comme s’ils ne connaissaient pas déjà les difficultés des travailleurs !
Quant au candidat républicain John McCain,celui-ci a admis sans état d’âme que « l’économie n’est pas mon fort », alors que nous vivons une crise financière et économique sans précédent à l’échelle mondiale.
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Re: Comment comprendre le ''FLIP FLOP'' d'Obama ?
Obama le "flip-floporiste" que je n'ai jamais vu auparavant.
S'agissant de l'Irak, il ne parle plus de retirer les troupes en 16 mois ...peut-être dans 100 ans.Lol
S'agissant de l'Irak, il ne parle plus de retirer les troupes en 16 mois ...peut-être dans 100 ans.Lol
Re: Comment comprendre le ''FLIP FLOP'' d'Obama ?
juillet 2008Obama, Mc Cain : Pour comprendre ce qui différencie dans le fond nos deux candidats, regardons du côté de leurs pères.
HARI Johann
Le barrage que représentait Hillary a finalement cédé, déclenchant des flots de commentaires journalistiques sur la confrontation longtemps différée entre Républicains et Démocrates. Mais tandis qu’on ergote sur la race et l’âge des candidats, on passe à côté du meilleur outil qu’on ait pour scruter les cœurs de John Mc Cain et Barak Obama. En effet, ils ont chacun publié un livre étonnant et très détaillé sur leurs pères. C’est dans leurs pages que nous pouvons trouver les plus clairs indices de la façon dont ils gouverneraient, s’ils étaient élus. Au premier abord, ces biographies volumineuses, comportent des similitudes frappantes.
Toutes deux racontent l’histoire d’un jeune homme peu sûr de lui, en quête de son identité et poursuivant le fantôme de son père absent jusque dans des pays lointains et troublés. Alors qu’Obama nous livre le récit complexe d’un peuple colonisé, le livre de Mc Cain, lui, est une célébration pure et simple du colonisateur. Obama sénior était un berger. Son pays natal, le Kénya, était sous la domination blanche des Britanniques. Lui-même vit son père changer sans cesse d’emploi (chef cuisinier, maître d’hôtel, domestique) : tantôt il partait parce qu’il n’admettait pas d’être battu à la moindre erreur, tantôt il était renvoyé pour son « insolence ». Il l’a vu disparaître durant six mois dans un « Guantanamo » britannique, accusé (à tort) de faire partie de la résistance. Pendant ce temps, les Britanniques, pour écraser la rébellion, massacraient cinquante milles Kenyans. Une pratique courante consistait à crever les tympans des captifs. Des travailleurs volontaires américains remarquèrent l’intelligence d’Obama sénior et lui offrirent une porte de sortie en l’aidant à poursuivre des études aux Etats-Unis. Là, il rencontra Anne Durheim, une jeune fille pauvre du Kansas. Ils se marièrent hâtivement, et eurent un enfant à une époque où les mariages mixtes étaient encore illégaux dans la moitié des Etats-Unis.
Quand Barak Obama eut deux ans, son père l’abandonna avec sa mère à Hawaï, et il ne le revit qu’une seule fois, brièvement. Plus tard, Obama écrira : « J’étais plongé dans un débat intérieur. J’essayais de trouver ma place d’homme noir en Amérique, et personne autour de moi ne semblait vraiment comprendre ce que cela signifiait ». Il s’efforça de coller à « une caricature d’adolescent noir américain ». Puis il devint un temps animateur communautaire à Chicago, et quand son père mourut dans un accident de voiture, il poursuivit sa quête d’identité en Afrique, pour y retrouver des traces de son histoire. Mais il découvrit un père qui avait échoué. Obama sénior avait semé des enfants un peu partout. Il figurait sur la liste noire du gouvernement kenyan pour avoir dénoncé la corruption et il finit par sombrer dans l’alcool et la solitude.
Paradoxalement, c’est dans les bidonvilles du Kenya que Barak, son fils, réalisa à quel point il se sentait américain, inexorablement lié aux libertés et aux carences de son pays. Plus Il pensait à ses grand-mères, l’une regardant sa maison brûlée par les colons, l’autre s’affairant à six heures trente du matin et courant après le bus qui la conduisait à la banque où elle était employée, plus il comprenait qu’elles attendaient toutes deux la même chose de lui.
Les lunettes à travers lesquelles Mc Cain regarde le monde sont radicalement différentes. Issu de l’aristocratie militaire, il écrit : « Les hommes de ma famille, pendant deux siècles, ont été élevés dans le but de faire la guerre, comme officiers dans les troupes armées américaines ». Il se dit fier d’être un descendant de l’éminent conquérant qu’était Charlemagne. Le père de Mc Cain, presque toujours absent, naviguait au loin. Mc Cain écrit : « en tant qu’enfant de la marine on m’a appris à considérer cette absence non comme une privation mais comme un honneur ». Mais pour compenser cette absence, il se mit à rechercher des histoires sur son père et son grand-père. Tous deux étaient de gros buveurs coléreux, souvent sanctionnés pour avoir provoqué des bagarres. Son grand-père fut même surpris en train de boire l’alcool qui servait à alimenter les torpilles de son sous-marin. Guerroyer, voilà tout ce qu’ils connaissaient. Quand la seconde guerre mondiale prit fin, son grand-père se lamenta : « Je me sens perdu, je ne sais plus quoi faire ». Il arrivait que leur stricte allégeance à l’autorité militaire serve de grandes causes, comme débarrasser le monde du nazisme, mais elle servait tout aussi souvent à écraser la démocratie. En 1965, le père de Mc Cain conduisit l’invasion de la République Dominicaine, et détruisit les forces restées loyales au dirigeant élu pour y installer une canaille fasciste. Dans son livre, Mc Cain qualifie cette opération de « succès ». Pendant que le père et le grand-père d’Obama étaient humiliés et détenus arbitrairement, on enseignait à Mc Cain le respect de leurs oppresseurs. Celui-ci écrit : « Mon père était un grand admirateur de l’Empire Britannique, lui attribuant « le maintien d’une paix relative » pendant près de deux cents ans ». C’est toujours son point de vue aujourd’hui, comme on peut le constater à travers le choix de son conseiller en politique étrangère, Niall Ferguson, qui exhorte les Etats-Unis à jouer le rôle tenu autrefois par les Britanniques. Il décrit son enfance comme une « époque féerique où presque rien n’avait changé depuis l’atmosphère décrite dans le film « Sur la route de Nairobi » » , époque où le Kénya du père d’Obama se désintégrait. Cependant, Mc Cain craignait de ne jamais atteindre le niveau de son père, bien que lui aussi soit devenu un sale gosse de la marine, dernier de la classe, bagarreur, buveur, et toujours sur le point d’être fichu dehors. Au cours de l’un de ses premiers raids aériens sur le Vietnam, les Viêt-Cong descendirent son avion et le firent prisonnier. Après l’avoir torturé, on lui proposa de le relâcher, mais comme tout bon soldat américain il insista pour être libéré selon son ordre de capture. Sa détention se prolongea donc durant cinq ans, et les tortures avec. « C’est à Hanoï, écrit-il, que je suis tombé amoureux de mon pays ». Les séances de tortures l’amenèrent à penser qu’il méritait enfin « La Confiance de mes Pères » (traduction du titre de son livre : « Faith of my fathers »). A son retour, son père déclara que le seul problème avec cette guerre, c’est qu’elle n’avait pas été assez radicale : « Nixon et Kissinger auraient dû avoir moins de scrupules et bombarder plus de civils » (il y a eu trois millions de morts). Son fils est là encore de son avis : il s’emporte contre « les restrictions aberrantes apportées à l’utilisation de la puissance américaine ». En parlant de ses ascendants, Mc Cain dit : « J’aspire à vivre de sorte qu’ils eussent approuvé mes choix ». Et c’est ce qu’il fait. La réaction de son père à la défaite au Vietnam fut de réclamer avec impatience le bombardement du Cambodge, sa réaction à lui face à l’échec en Irak, c’est de chanter « Bomb bomb bomb, bomb bomb Iran ».
Je ne tiens pas à exagérer la portée des différences entre Obama et Mc Cain. Le pouvoir du système politique américain est limité par de puissantes corporations et par des impératifs géopolitiques. Quel que soit le Président en place, il ne peut faire bouger le système, dans la bonne ou la mauvaise direction que par petites touches. Mais lorsqu’un géant se déplace de quelques centimètres, les conséquences sont vastes.
De son père, Obama a appris à ne pas user de « l’aplomb propre à ceux qui sont nés dans les cultures impérialistes », ces gens qui veulent régir le monde à leur manière, et utiliser la force de façon constante et irréfléchie. Il peut comprendre ce que vit le jeune garçon de Bassora dont le père a disparu dans une prison des forces occupantes parce que c’est arrivé à son propre père et à son grand-père. Mc Cain, lui, de son père a tiré l’enseignement inverse : les indigènes n’apprennent à « bien se conduire » que sous la menace d’un gros bâton.
A présent, nous devons nous poser la question : Le fantôme de quel père l’Amérique choisira-t-elle de suivre ?
Johann Hari
The Independent du 6 Juin 2008
Traduction Manuel Gérard pour le Grand Soir
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Le barrage que représentait Hillary a finalement cédé, déclenchant des flots de commentaires journalistiques sur la confrontation longtemps différée entre Républicains et Démocrates. Mais tandis qu’on ergote sur la race et l’âge des candidats, on passe à côté du meilleur outil qu’on ait pour scruter les cœurs de John Mc Cain et Barak Obama. En effet, ils ont chacun publié un livre étonnant et très détaillé sur leurs pères. C’est dans leurs pages que nous pouvons trouver les plus clairs indices de la façon dont ils gouverneraient, s’ils étaient élus. Au premier abord, ces biographies volumineuses, comportent des similitudes frappantes.
Toutes deux racontent l’histoire d’un jeune homme peu sûr de lui, en quête de son identité et poursuivant le fantôme de son père absent jusque dans des pays lointains et troublés. Alors qu’Obama nous livre le récit complexe d’un peuple colonisé, le livre de Mc Cain, lui, est une célébration pure et simple du colonisateur. Obama sénior était un berger. Son pays natal, le Kénya, était sous la domination blanche des Britanniques. Lui-même vit son père changer sans cesse d’emploi (chef cuisinier, maître d’hôtel, domestique) : tantôt il partait parce qu’il n’admettait pas d’être battu à la moindre erreur, tantôt il était renvoyé pour son « insolence ». Il l’a vu disparaître durant six mois dans un « Guantanamo » britannique, accusé (à tort) de faire partie de la résistance. Pendant ce temps, les Britanniques, pour écraser la rébellion, massacraient cinquante milles Kenyans. Une pratique courante consistait à crever les tympans des captifs. Des travailleurs volontaires américains remarquèrent l’intelligence d’Obama sénior et lui offrirent une porte de sortie en l’aidant à poursuivre des études aux Etats-Unis. Là, il rencontra Anne Durheim, une jeune fille pauvre du Kansas. Ils se marièrent hâtivement, et eurent un enfant à une époque où les mariages mixtes étaient encore illégaux dans la moitié des Etats-Unis.
Quand Barak Obama eut deux ans, son père l’abandonna avec sa mère à Hawaï, et il ne le revit qu’une seule fois, brièvement. Plus tard, Obama écrira : « J’étais plongé dans un débat intérieur. J’essayais de trouver ma place d’homme noir en Amérique, et personne autour de moi ne semblait vraiment comprendre ce que cela signifiait ». Il s’efforça de coller à « une caricature d’adolescent noir américain ». Puis il devint un temps animateur communautaire à Chicago, et quand son père mourut dans un accident de voiture, il poursuivit sa quête d’identité en Afrique, pour y retrouver des traces de son histoire. Mais il découvrit un père qui avait échoué. Obama sénior avait semé des enfants un peu partout. Il figurait sur la liste noire du gouvernement kenyan pour avoir dénoncé la corruption et il finit par sombrer dans l’alcool et la solitude.
Paradoxalement, c’est dans les bidonvilles du Kenya que Barak, son fils, réalisa à quel point il se sentait américain, inexorablement lié aux libertés et aux carences de son pays. Plus Il pensait à ses grand-mères, l’une regardant sa maison brûlée par les colons, l’autre s’affairant à six heures trente du matin et courant après le bus qui la conduisait à la banque où elle était employée, plus il comprenait qu’elles attendaient toutes deux la même chose de lui.
Les lunettes à travers lesquelles Mc Cain regarde le monde sont radicalement différentes. Issu de l’aristocratie militaire, il écrit : « Les hommes de ma famille, pendant deux siècles, ont été élevés dans le but de faire la guerre, comme officiers dans les troupes armées américaines ». Il se dit fier d’être un descendant de l’éminent conquérant qu’était Charlemagne. Le père de Mc Cain, presque toujours absent, naviguait au loin. Mc Cain écrit : « en tant qu’enfant de la marine on m’a appris à considérer cette absence non comme une privation mais comme un honneur ». Mais pour compenser cette absence, il se mit à rechercher des histoires sur son père et son grand-père. Tous deux étaient de gros buveurs coléreux, souvent sanctionnés pour avoir provoqué des bagarres. Son grand-père fut même surpris en train de boire l’alcool qui servait à alimenter les torpilles de son sous-marin. Guerroyer, voilà tout ce qu’ils connaissaient. Quand la seconde guerre mondiale prit fin, son grand-père se lamenta : « Je me sens perdu, je ne sais plus quoi faire ». Il arrivait que leur stricte allégeance à l’autorité militaire serve de grandes causes, comme débarrasser le monde du nazisme, mais elle servait tout aussi souvent à écraser la démocratie. En 1965, le père de Mc Cain conduisit l’invasion de la République Dominicaine, et détruisit les forces restées loyales au dirigeant élu pour y installer une canaille fasciste. Dans son livre, Mc Cain qualifie cette opération de « succès ». Pendant que le père et le grand-père d’Obama étaient humiliés et détenus arbitrairement, on enseignait à Mc Cain le respect de leurs oppresseurs. Celui-ci écrit : « Mon père était un grand admirateur de l’Empire Britannique, lui attribuant « le maintien d’une paix relative » pendant près de deux cents ans ». C’est toujours son point de vue aujourd’hui, comme on peut le constater à travers le choix de son conseiller en politique étrangère, Niall Ferguson, qui exhorte les Etats-Unis à jouer le rôle tenu autrefois par les Britanniques. Il décrit son enfance comme une « époque féerique où presque rien n’avait changé depuis l’atmosphère décrite dans le film « Sur la route de Nairobi » » , époque où le Kénya du père d’Obama se désintégrait. Cependant, Mc Cain craignait de ne jamais atteindre le niveau de son père, bien que lui aussi soit devenu un sale gosse de la marine, dernier de la classe, bagarreur, buveur, et toujours sur le point d’être fichu dehors. Au cours de l’un de ses premiers raids aériens sur le Vietnam, les Viêt-Cong descendirent son avion et le firent prisonnier. Après l’avoir torturé, on lui proposa de le relâcher, mais comme tout bon soldat américain il insista pour être libéré selon son ordre de capture. Sa détention se prolongea donc durant cinq ans, et les tortures avec. « C’est à Hanoï, écrit-il, que je suis tombé amoureux de mon pays ». Les séances de tortures l’amenèrent à penser qu’il méritait enfin « La Confiance de mes Pères » (traduction du titre de son livre : « Faith of my fathers »). A son retour, son père déclara que le seul problème avec cette guerre, c’est qu’elle n’avait pas été assez radicale : « Nixon et Kissinger auraient dû avoir moins de scrupules et bombarder plus de civils » (il y a eu trois millions de morts). Son fils est là encore de son avis : il s’emporte contre « les restrictions aberrantes apportées à l’utilisation de la puissance américaine ». En parlant de ses ascendants, Mc Cain dit : « J’aspire à vivre de sorte qu’ils eussent approuvé mes choix ». Et c’est ce qu’il fait. La réaction de son père à la défaite au Vietnam fut de réclamer avec impatience le bombardement du Cambodge, sa réaction à lui face à l’échec en Irak, c’est de chanter « Bomb bomb bomb, bomb bomb Iran ».
Je ne tiens pas à exagérer la portée des différences entre Obama et Mc Cain. Le pouvoir du système politique américain est limité par de puissantes corporations et par des impératifs géopolitiques. Quel que soit le Président en place, il ne peut faire bouger le système, dans la bonne ou la mauvaise direction que par petites touches. Mais lorsqu’un géant se déplace de quelques centimètres, les conséquences sont vastes.
De son père, Obama a appris à ne pas user de « l’aplomb propre à ceux qui sont nés dans les cultures impérialistes », ces gens qui veulent régir le monde à leur manière, et utiliser la force de façon constante et irréfléchie. Il peut comprendre ce que vit le jeune garçon de Bassora dont le père a disparu dans une prison des forces occupantes parce que c’est arrivé à son propre père et à son grand-père. Mc Cain, lui, de son père a tiré l’enseignement inverse : les indigènes n’apprennent à « bien se conduire » que sous la menace d’un gros bâton.
A présent, nous devons nous poser la question : Le fantôme de quel père l’Amérique choisira-t-elle de suivre ?
Johann Hari
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Re: Comment comprendre le ''FLIP FLOP'' d'Obama ?
Marc,
mwen wè sou paj antre an,w ap pale de "flip-flop" OBAMA yo,byen ke Mc Cain genyen kont flip-flop pa li tou.
A flip-flop,flip-flop et demi ,tankou franse yo di l.
Men yon opinyon de yon moun ki konn de kisa l ap pale ki ap di ke se ap yon mirak si OBAMA pa genyen eleksyon Novanm lan:
http://campaignstops.blogs.nytimes.com/2008/07/06/pumped-up/index.html
mwen wè sou paj antre an,w ap pale de "flip-flop" OBAMA yo,byen ke Mc Cain genyen kont flip-flop pa li tou.
A flip-flop,flip-flop et demi ,tankou franse yo di l.
Men yon opinyon de yon moun ki konn de kisa l ap pale ki ap di ke se ap yon mirak si OBAMA pa genyen eleksyon Novanm lan:
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Jeu de rôle: Le patriote
Re: Comment comprendre le ''FLIP FLOP'' d'Obama ?
Joel
genyen youn lot kote nan pwoblem pri gasolinn ke otè ya pa konsidere.Fok ou pa bliye relatyon fanmy Bush la ak Rwa Arabi Saoudit la.sipozon pou yo fasilite John mac cain arab yo deside pompe plis gas sou mache o pwen ke pri gas la desann anba 3 dolla.nou tout konnen se pa vre se pa ni pou sekirite ni pou demokraty ke Bush te anvayi lirak ;sipozon anvan elektyon an tou den kou nou tande bonb sispann eksploze an iraq e twoup komanse retounnen.ki sa ki pral pase an Novanb?
mwen konnen mwen se yon pesimis men bagay yo pankò klè non.Mwen konprann ke anpil bagay ke Obama ap di koulyè ya se pou li mete li plis o santre.pou li atire endepandan yo.mwen konprann strateji ya. men tou fok li pran prekotyon pou moun pa genyen enpresyon ke li se youn roule m de bò tankou politisyen lakay yo.si perspetyon Flip Flop saa kontinye jiskan Novanb ou pa konnen lè pep ameriken rive nan biro vot la sa ki pral pase.Paske tout antousyasm ki fè anpil moun renmen Obama se paske li pwopose youn nouvel jan pou gouvène peyi ya ,men si li se menm jan ak lot politisyen ki di youn bagay jodya tankou li ap retire twoup yo an irak imedyatman epi apre li di non fok nou konsidere se si ,fok nou konsidere se la, ;e byen li ka efarouche anpil Reagan demoklrat e indepandan yo.
genyen youn lot kote nan pwoblem pri gasolinn ke otè ya pa konsidere.Fok ou pa bliye relatyon fanmy Bush la ak Rwa Arabi Saoudit la.sipozon pou yo fasilite John mac cain arab yo deside pompe plis gas sou mache o pwen ke pri gas la desann anba 3 dolla.nou tout konnen se pa vre se pa ni pou sekirite ni pou demokraty ke Bush te anvayi lirak ;sipozon anvan elektyon an tou den kou nou tande bonb sispann eksploze an iraq e twoup komanse retounnen.ki sa ki pral pase an Novanb?
mwen konnen mwen se yon pesimis men bagay yo pankò klè non.Mwen konprann ke anpil bagay ke Obama ap di koulyè ya se pou li mete li plis o santre.pou li atire endepandan yo.mwen konprann strateji ya. men tou fok li pran prekotyon pou moun pa genyen enpresyon ke li se youn roule m de bò tankou politisyen lakay yo.si perspetyon Flip Flop saa kontinye jiskan Novanb ou pa konnen lè pep ameriken rive nan biro vot la sa ki pral pase.Paske tout antousyasm ki fè anpil moun renmen Obama se paske li pwopose youn nouvel jan pou gouvène peyi ya ,men si li se menm jan ak lot politisyen ki di youn bagay jodya tankou li ap retire twoup yo an irak imedyatman epi apre li di non fok nou konsidere se si ,fok nou konsidere se la, ;e byen li ka efarouche anpil Reagan demoklrat e indepandan yo.
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Re: Comment comprendre le ''FLIP FLOP'' d'Obama ?
Roro m'a devancé et map di'w mesi pou ti rale sa li fe la. Antouka , map suiv bagay yo tou depi kanada. mwen patisipe lan lot fowom canadian kap debat sou kessyon flip-flop Obama yo tou. Sa ke mwen pè se kantite flip-flop pa jou ke Obama ap fe. Sa ka destabize anpil moun tankou sa destabilize mwen jisko canada. L'important pour Obama c'est de maintenir la perception des gens qu'il incarne le changement. Si non il risque gros ...
Par ailleurs , je crois avoir lu quelque chose ce matin dans laquelle on rapporte que les flip-flop d'obama l'ont aidé à renforcer son statut présidentiel. N'est-ce pas drôle ...?
Par ailleurs , je crois avoir lu quelque chose ce matin dans laquelle on rapporte que les flip-flop d'obama l'ont aidé à renforcer son statut présidentiel. N'est-ce pas drôle ...?
Re: Comment comprendre le ''FLIP FLOP'' d'Obama ?
Malis,
Gaz pa p desann jiska 3$ pa galon,ou mèt bliye sa;menm si Arabi sawoudit ta fè yon gwo ogmantasyon nan pwodiksyon gaz lan.
Faktè an ,se Lend ak La Chin ki vin aloufa nan demand pou gaz lan.Ak Repibliken yo ou pa janm konnen ,yo ka genyen ou grenn kat Las ,pou yo rale nan manch yo ,men opsyon yo ap diminye de pliz an pli.
Mwen vin de pliz an pli konvenki ,ke Obama ap pèdi eleksyon si sèlman yo jwenn misye ap jouke yon mouton ou yon kabrit (lol)
Kant a pou sondaj yo ,se sèlman RASMUSSEN (ki pro Repibliken) ki di ke OBAMA ak Mc CAIN top pou top.Yo fè mwayèn tout sondaj yo,konsansis lan sè ke Obama gen yon avans 6 pwen sou Mc Cain :48 a 42 %.
Gaz pa p desann jiska 3$ pa galon,ou mèt bliye sa;menm si Arabi sawoudit ta fè yon gwo ogmantasyon nan pwodiksyon gaz lan.
Faktè an ,se Lend ak La Chin ki vin aloufa nan demand pou gaz lan.Ak Repibliken yo ou pa janm konnen ,yo ka genyen ou grenn kat Las ,pou yo rale nan manch yo ,men opsyon yo ap diminye de pliz an pli.
Mwen vin de pliz an pli konvenki ,ke Obama ap pèdi eleksyon si sèlman yo jwenn misye ap jouke yon mouton ou yon kabrit (lol)
Kant a pou sondaj yo ,se sèlman RASMUSSEN (ki pro Repibliken) ki di ke OBAMA ak Mc CAIN top pou top.Yo fè mwayèn tout sondaj yo,konsansis lan sè ke Obama gen yon avans 6 pwen sou Mc Cain :48 a 42 %.
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Re: Comment comprendre le ''FLIP FLOP'' d'Obama ?
men si w konsidere maj erè ya yo pa twò lwen youn ak lot vre ;poum di w la verité mwen pa kwè gas la ap desann a 3 dolla vre. men tou li ka fè youn ti desann e ou konnen byen ke perspetyon se pafwa reyalite pou anpil moun.An tou ka nap gade si kom ou di mesye repibliken yo pa genyen kek grenn las nan manch yo pou yo rale sou moun a la dernyè minit.
Si youn moun ap konsidere reyalite ekonomi, ak la gè 2 kote ou te ka di John mac cain kakus men nanpren moun ki ka di bagay saa tan elektyon konn genyen sipriz .An tou ka se veye e priye.Si pou nou ta pran yon lot 4 lane Bush ankò e byen se 2 klass moun ki tap genyen o Zeta Zuni menm jan ak an ayiti:pov ak rich.
Si youn moun ap konsidere reyalite ekonomi, ak la gè 2 kote ou te ka di John mac cain kakus men nanpren moun ki ka di bagay saa tan elektyon konn genyen sipriz .An tou ka se veye e priye.Si pou nou ta pran yon lot 4 lane Bush ankò e byen se 2 klass moun ki tap genyen o Zeta Zuni menm jan ak an ayiti:pov ak rich.
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Re: Comment comprendre le ''FLIP FLOP'' d'Obama ?
http://www.nytimes.com/2008/07/07/us/politics/07community.html?em&ex=1215662400&en=fe41670ed6061f26&ei=5087%0A
alex jacques- Star plus
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