LES PRÉSIDENCES DES BUSH ET LE MALHEUR D’HAÏTI
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LES PRÉSIDENCES DES BUSH ET LE MALHEUR D’HAÏTI
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<table cellSpacing=2 cellPadding=2 border=0><tr><td vAlign=top>Posté le 7 janvier 2009 Bien avant la fin de la guerre froide, Haïti n’a pas bougé sur le plan géostratégique. Nous ne représentons pas une menace pour Washington. Toutefois, les machines des Bush (père et fils) laissent traîner sur le pays une succession de malheur et de misère. L’évangile des Bush n’a pas sauvé les pauvres haïtiens. Bien au contraire, les calvaires ont augmenté. Du Coup d’Etat de 1991 à l’enlèvement du Président en 2004, les Bush ont rudement troublé les ambitions de Jean Bertrand Aristide. Pour le peuple, le coup de grâce vient dans le refus de la requête du Président Preval, d’accorder un Statut Temporaire Spécial (TPS) a des haïtiens vivant aux Etats-Unis, après la dévastation de quatre ouragans consécutifs sur le pays l’été dernier. Ainsi, l’administration sortante laisse à Obama une politique américaine en dents de scie ou les périls sont de plus en plus pressant et imminents. En dépit du fait que les raz-de-marée électoraux lavalassiens affaiblissent la balance du pouvoir, la Constitution de 1987 reste inchangée, même lorsqu’elle n’est appliquée sélectivement. On n’a pas eu de tentation sérieuse d’une constitution sur mesure. Les rumeurs de contrôle du pouvoir Judiciaire se sont révélées fausses. Pour preuve, après le Coup d’Etat de 1991, c’est le juge modéré Nerette qui joue le rôle de Président derrières les doublures a peines voilees des militaires. En 2004, le juge Boniface Alexandre ne cache pas son dédain de lavalas et trinque dans l’euphorie de la « délivrance des freedoms fighters » de son puissant Premier ministre. Même les Conseils Electoraux Provisoires n’ont pas fait table rase au profit des lavalassiens. Celui d’Anselme Remy produit une majorité relative a dominance OPL. Alors que le Conseil de Léon Manus n’objecte que sur le calcul de quelques rares scrutins qui en réalité ne réduirait de très peu la nette avance de La fanmi. Simultanément, la nomination d’un Président parallèle par la Convergence Démocratique n’a pas poussé le pouvoir a la limite. Il reste entendu que les allégations d’utilisation de l’argent de la drogue au financement des redoutables militants, la confiscation de certains biens au vu et su de tous par certains, le piétinement de certains membres du secteur des affaires et la réduction du pluralisme politique a sa plus petite expression sont au centre du cas des acharnés du départ. Le paradoxe, rien de tout cela n’affecte les rapports privilégiés entre Washington et Port-au-Prince (du moins en apparence, dans l’illusion formaliste du Chef de l’Etat). En évidence, émissaires et ambassadeurs du gouvernement américain améliorent leur statut d’interlocuteurs spéciaux du pouvoir. De plus, la protection rapprochée du Président reste l’exclusivité des américains. Malgré ce rapprochement apparent, l’administration de Bush fils réussit à partir d’une approche à double tranchant, à opposer la présidence d’Aristide jusqu'à la pénétrer et ronger le cœur du pouvoir. A la base de ce jeu de dupe, le président semble minimiser le fait que l’ennemi d’un grand devient ipso facto l’ennemi de tous les grands. Le président pense renverser l’approche du début de son premier mandat ou la France était en exergue. Somme toute, de Bush père a Bush fils, il n’ y a qu’une différence de degré. Avec la présence de l’armée, la tache de Bush I parait plus aisée. Par contre, avec Bush II l’emprise de la mondialisation et des ONG renforce la domination Proxy des Etats-Unis. La stratégie débouche sur un embargo économique tacite, la coupure presque totale de l’aide externe et l’interdiction des ventes d’armes qui finit par démoraliser la Police et le commencement de la fin du pouvoir d’Etat. Dans l’analyse finale, le push ultime se concrétise avec la mise en commun des ressources des trois grands. La rationalité derrière toute alliance contre Haïti est historique. La nation la plus pauvre de l’hémisphère doit garder son statut. Les ressources d’une quelconque restitution réduiraient les disparités sociales et augmenteraient du même coup l’égalité entre les citoyens devant la loi. De fait, les droits des haïtiens sont éliminés par l’alliance collusoire des grands qui profite de l’image de division prônée bon gré mal gré par le président, suivie de la mise en œuvre du plan d’insurrection et d’enlèvement. Néanmoins, les effets du paradoxe démocratique sont trop souvent minimisés. Les expériences démocratiques débouchent sur un populisme nationaliste en Amérique Latine et le Fondamentalisme dans les pays musulmans (Samuel Huntington). L’Amérique des Bush n’a pas réussie à refaire Haïti, plutôt la défaire en réalité. Les valeurs de l’Amérique, ses normes et ses aspirations sont chassées par l’impulse unilatéraliste. Nous devons aider Barack Obama à renverser la vague.</TD></TR></TABLE> |
piporiko- Super Star
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Re: LES PRÉSIDENCES DES BUSH ET LE MALHEUR D’HAÏTI
Les oligarchies sont très solidaires ;malheur aux defenseurs des demunis qui ignorent cette réalité.Le tort d'Aristide est de minimiser cette alliance des riches.Il n'avait pas la determination et la poigne nécéssaire pour entreprendre les reformes qu'il preconisait.Est-ce pourquoi il a echoué.nous devons apprendre de son echec.Il n'y a pas d'omelette sans caser les oeufs.Dessalines n'a pas delivré les esclaves par des discours.La politique n'est pas une activité pour les enfants de coeur surtout quand on veut operer des changements profonds dans la societé.Geroges Washington,Rousseau, Robespierre,.les bolchevics ,mao ,Fidel ,Chavez l'ont compris et bati des remparts pour empecher la contre revolution.
Après avoir aboli le bras armé de l'oligarchie Aristide devrait creer sa propre gendamerie.comme l'avait fait Duvalier.Il avait les moyens pour le faire ,mais pour son malheur il se contentait de parler de minorité zwit.Et c'est cette minorité qui l'a renversé.Alors que ceux qui veuillent changer les structures sociales, politiques et administratives du pays apprenent les lecons de l'echec du mouvement populaire haitien .
Après avoir aboli le bras armé de l'oligarchie Aristide devrait creer sa propre gendamerie.comme l'avait fait Duvalier.Il avait les moyens pour le faire ,mais pour son malheur il se contentait de parler de minorité zwit.Et c'est cette minorité qui l'a renversé.Alors que ceux qui veuillent changer les structures sociales, politiques et administratives du pays apprenent les lecons de l'echec du mouvement populaire haitien .
Rodlam Sans Malice- Super Star
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Re: LES PRÉSIDENCES DES BUSH ET LE MALHEUR D’HAÏTI
Si il aurait crée une Gendarmerie, on aurait dit qu'il cèderait à l'envie de faire une dictature.
Invité- Invité
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