Haïti-Éducation: Pourquoi nos meilleurs élèves s'exilent-ils?
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Haïti-Éducation: Pourquoi nos meilleurs élèves s'exilent-ils?
En me promenant sur les divers réseaux sociaux, j'ai fait le constat que plusieurs étudiants haïtiens d'Haïti s'exilait ici, au Canada, pour terminer leur étude. Beaucoup sont issus de l'élite, ils ont une certaine intelligence puisque bon nombre étudie/ ont étudié en anglais à Concordia..
Que pouvons-nous faire pour arrêter se braindrain? Nos élèves ont des compétences, aucun doute là-dessus. L'anglais est certe une langue facile mais il peut être difficile parfois de réfléchir en créole et d'écrire en anglais, ou encore d'avoir étudier en français toute sa vie et d'aller à l'université en anglais.
Que pouvons-nous faire pour arrêter se braindrain? Nos élèves ont des compétences, aucun doute là-dessus. L'anglais est certe une langue facile mais il peut être difficile parfois de réfléchir en créole et d'écrire en anglais, ou encore d'avoir étudier en français toute sa vie et d'aller à l'université en anglais.
Invité- Invité
Re: Haïti-Éducation: Pourquoi nos meilleurs élèves s'exilent-ils?
Monsieur T-Nèg,
J'aimerais réagir sur votre article.
Pouvez-vous étayer votre thèse?
Je n'arrive pas à cerner le sujet.
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Je n'arrive pas à cerner le sujet.
Invité- Invité
Re: Haïti-Éducation: Pourquoi nos meilleurs élèves s'exilent-ils?
Men yon repotaj sou brain drain nan 80% of University graduates leave haiti.
http://web.mac.com/claude.adams/iWeb/SpyglassHill/Haiti:Brain%20Drain.htmlCAPITAL HUMAIN / Haïti : fuite des cerveaux la plus élevée au monde
Men an plis yon atik sou Jounal Le Matin ki fe tou keksion an professionellement chif a l'appui. Fenomen nan ginle ta vle accelere apre 12 Janvier. Bien ke mwen gen informations ke plizie jen diplome nouyo ta retounen bay koutmen nan reconstriktion an nan kek bon djob yo jwenn nan ONG. Men eske yap perenize nan peyi a oubien se pou 2 jou? Mwen gen nouvel tou ke gen demandes gouvelman haitien a aupres de l"ONU pou ta finanse retour kek professionels nan diaspora pou kore Reforme Gouvernans retaure capacite de Letat menm jan yo te fait lot Africains yo te pran indepandans yo anpil Haitiens te profite jete yo nan annees 60 yo.
http://www.lematinhaiti.com/Article.asp?ID=7266
La Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced) vient de publier un rapport intitulé « Rapport 2007 sur les pays les moins avancés : Développer les capacités productives ». Selon ce rapport, le décollage économique des pays les plus pauvres est rendu difficile du fait de leur retard technologique. Cette situation les condamne à produire des biens à faible valeur ajoutée. Pis encore, ces pays sont confrontés à une importante fuite des cerveaux, les enfermant encore plus dans leur sous-développement.
En ce qui a trait à la fuite de cerveaux, Haïti demeure la plus grande victime. Elle a enregistré le plus fort taux d'émigration de main-d’œuvre qualifiée en l’an 2000, plus de 80 % (Voir le tableau). Ce pourcentage d'émigrants qualifiés est établi sur le rapport du nombre d’universitaires formés dans le pays d'origine.
Le chiffre paraît irréaliste et incohérent, mais on ne peut nier la grande érosion qu’a connue le pays entre 2000 et 2006 lorsque l’environnement politique commençait à se dégrader à l’arrivée du nouveau millénaire alors que jusqu’en 2006, il faut trouver un abri pour fuir les kidnappings. Sans oublier non plus les facteurs structurels comme le taux de chômage élevé et le faible taux d’investissement qui laisse très peu d’opportunités aux jeunes diplômés de l’université.
Dans le classement, Haïti est suivie du Cap-Vert qui enregistre près de 70 % de fuite de ses cerveaux, Samoa (64 %) et Gambie (62 %). Dans la fourchette 40-60 %, on retrouve des pays comme la Somalie, le Mozambique et la Sierra-Leone. Entre 30 et 40 %, on peut compter le Liberia, le Madagascar, la Guinée équatoriale. À la lecture des rapports internationaux sur le développement, le lecteur peu calé en géographie est tenté de croire qu’Haïti se situe bien en Afrique, puisque toujours intercalée entre ses consœurs de l’alma mater.
Selon le Rapport 2007 sur les pays les moins avancés, qui a pour thème le savoir, l'apprentissage technologique et l'innovation au service du développement, cinq PMA (Haïti, Cap-Vert, Samoa, Gambie et Somalie) ont perdu ces dernières années plus de la moitié de leurs spécialistes de formation universitaire qui sont partis pour des pays industrialisés à la recherche de meilleures conditions de travail et de vie. Dans sept autres PMA, plus du tiers du personnel qualifié a quitté le pays.
D’après le rapport, 50 PMA de la planète sont plus touchés par l'exode des compétences que la moyenne des pays en développement, pour qui le niveau de ce type d'émigration est inférieur à 8 %.
Un frein au progrès des pays les moins avancés
D'après un rapport de la Cnuced, l'exode des cerveaux ou des compétences l'émigration de personnel qualifié touche la plupart des pays les moins avancés (PMA) et fait gravement obstacle à l'utilisation de la technologie pour aider ces pays à développer leur économie et élever leur niveau de vie.
Le rapport s’inquiète aussi de l’accélération de la fuite des cerveaux. « En 2004, environ un million de personnes qualifiées originaires des PMA vivaient et travaillaient dans des pays développés », relève la Cnuced. Un chiffre équivalant à 15 % des 6,6 millions de personnes ayant reçu une formation universitaire dans les pays les plus pauvres. Par ailleurs, « il y a 94,3 chercheurs pour un million de personnes dans les PMA, contre 313 dans les pays en développement et 3728 dans les pays riches », souligne l’agence onusienne.
Les pertes de « capital humain » peuvent avoir de graves répercussions. Le travail de personnel qualifié est un préalable à la mise à niveau des structures de production, à l’accroissement des exportations et à la modernisation des entreprises nationales, sans parler de l’amélioration de la santé et de ‘éducation, qui profitent à l’en-s emble de la population. Faute d'un nombre suffisant d'agronomes, de biologistes, d'ingénieurs, de scientifiques, de médecins, d'infirmières et de spécialistes des technologies de l’information et de la communication (TIC) compétents, les entreprises et les exploitations agricoles des PMA ne peuvent pas se servir des technologies pour améliorer leurs produits et leur efficacité, ce qui les rend vulnérables à la concurrence étrangère. L'émigration de personnel qualifié nuit, par conséquent, aux perspectives de croissance et de développement à long terme, d'autant plus que, dans les PMA, les spécialistes sont déjà relativement peu nombreux.
Les PMA africains, Haïti et certains PMA insulaires sont les plus touchés par l'exode des compétences. Les taux d'émigration du personnel qualifié sont particulièrement élevés dans les pays qui ont connu l'instabilité politique dans les années 80 et 90, dans les pays les plus pauvres et dans les petits États insulaires. En revanche, les PMA asiatiques sont moins concernés. Ainsi, moins de 5 % des spécialistes du Bangladesh, du Myanmar (Birmanie), du Népal et du Bhoutan ont émigré dans des pays développés.
L'exode des compétences des PMA est le résultat de forces complémentaires. Les salaires beaucoup plus élevés proposés dans les pays développés (jusqu'à 20 fois plus dans certaines professions) ainsi que le manque de débouchés dans leur pays incitent les personnes ayant reçu une formation universitaire à s'expatrier. Parallèlement, les pays industrialisés recrutent activement des travailleurs qualifiés originaires des pays en développement, y compris des PMA, pour satisfaire les besoins de leurs marchés du travail. Car ils doivent faire face au vieillissement de la population, au manque de personnel dans des secteurs en plein essor, tels que les TIC, à la pénurie de personnes ayant un niveau de qualification faible ou intermédiaire du fait que leurs systèmes d'enseignement ne parviennent pas à former des techniciens, des électriciens, du personnel infirmier et des enseignants en nombre suffisant. L'émigration de personnes qualifiées des pays en développement (y compris des PMA) vers les pays développés a augmenté de 66 % au cours des années 90.
Les émigrants ont l'habitude d'envoyer de l'argent dans leur pays d'origine, ce qui est d'ailleurs devenu une source importante de revenus provenant de l'étranger pour certains PMA (ces dernières années, ces envois de fonds ont rapporté davantage de devises étrangères que les exportations au Bangladesh, au Lesotho, à l'Ouganda, au Sénégal, au Cap-Vert et au Samoa), mais ces fonds servent rarement à financer des investissements et sont largement utilisés pour la consommation, qui est en grande partie satisfaite par des importations. Ces rentrées d'argent semblent donc contribuer très peu à la croissance économique à long terme des PMA.
La tendance va se poursuivre
Les auteurs du Rapport de 2007 sur les pays les moins avancés estiment que l'émigration de personnel qualifié en provenance des PMA va se poursuivre. Ils font des recommandations visant à permettre au moins à l'élite professionnelle d'aller et de venir entre son pays d'origine et son pays de destination et à réduire au minimum les effets négatifs sur les PMA. Il faudrait concentrer les efforts sur le renforcement de cette « circulation des compétences » (par opposition à l'exode des compétences) et sur l'accroissement du transfert de connaissances aux PMA. La Cnuced recommande à ces pays d'essayer de garder leur personnel qualifié en améliorant les possibilités d'emploi et de carrière, de mettre en place des programmes destinés à inciter les émigrés à rentrer chez eux, au moins temporairement, pour contribuer à la croissance économique et au développement des compétences dans leur pays, ainsi que d'établir des relations avec la diaspora des pays industrialisés afin d'encourager les transferts de technologie et de savoir-faire.
D’après le Rapport de 2007 sur les pays les moins avancés, les pays industrialisés peuvent apporter leur aide en encourageant les politiques visant à freiner le recrutement des personnes qualifiées dont les PMA ont le plus besoin, notamment en privilégiant le recrutement temporaire plutôt que l'immigration permanente, en mettant en place et en renforçant des programmes d'assistance aux émigrants qualifiés qui souhaitent retourner dans leur pays d'origine et en utilisant l'aide publique pour améliorer les conditions de travail dans certaines professions, notamment dans l'éducation et la santé dans les PMA. Au Royaume-Uni par exemple, les mesures visant à réduire les effets de l'exode des compétences sur le secteur de la santé consistent notamment à restreindre le recrutement international de personnel infirmier originaire de pays pour qui cette émigration aurait des conséquences néfastes.
Si Haïti ne dispose pas de moyens financiers suffisants pour retenir ses cadres qualifiés, qu’elle a elle-même formés, elle pourrait, dans certains cas, leur offrir des incitations à venir jouir de leur retraite au bercail en leur offrant des emplois dans l’enseignement supérieur et dans la fonction publique ainsi que des opportunités d’investissement, etc. Mais la première chose à offrir à ces professionnels qui ont parfois gravi les plus hautes marches de l’échelle sociale au niveau international, c’est un climat sécuritaire. L’économie haïtienne pourrait compter sur leurs investissements aussi pour sa marche vers la croissance et le développement.
Mwen mete en rouge keksion sekirite a ki inkontounab selon mwen pou neg ki pa vle retou yon fos arme, mwen rappele dapre statistik recent anne 2010 la nou deja gen yon recrudescence 68 cas kidnapping.
Mwen pa renmen pale afe pesonel mwen, men mwen ka di ke te gen yon gwoup ki te approchem apres 12 Janvier, nan negotiation kitap menen apa ekivalent saler mwen pa bo icite ak kek lot avantaj tankou auto ak lojman sete keksion sekirite avek yon prime risk assurans anka yon bagay ta rivem pou fanmi mwen yo ka kontinue maintenu nivo vie yo.
http://web.mac.com/claude.adams/iWeb/SpyglassHill/Haiti:Brain%20Drain.htmlCAPITAL HUMAIN / Haïti : fuite des cerveaux la plus élevée au monde
Men an plis yon atik sou Jounal Le Matin ki fe tou keksion an professionellement chif a l'appui. Fenomen nan ginle ta vle accelere apre 12 Janvier. Bien ke mwen gen informations ke plizie jen diplome nouyo ta retounen bay koutmen nan reconstriktion an nan kek bon djob yo jwenn nan ONG. Men eske yap perenize nan peyi a oubien se pou 2 jou? Mwen gen nouvel tou ke gen demandes gouvelman haitien a aupres de l"ONU pou ta finanse retour kek professionels nan diaspora pou kore Reforme Gouvernans retaure capacite de Letat menm jan yo te fait lot Africains yo te pran indepandans yo anpil Haitiens te profite jete yo nan annees 60 yo.
http://www.lematinhaiti.com/Article.asp?ID=7266
La Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced) vient de publier un rapport intitulé « Rapport 2007 sur les pays les moins avancés : Développer les capacités productives ». Selon ce rapport, le décollage économique des pays les plus pauvres est rendu difficile du fait de leur retard technologique. Cette situation les condamne à produire des biens à faible valeur ajoutée. Pis encore, ces pays sont confrontés à une importante fuite des cerveaux, les enfermant encore plus dans leur sous-développement.
En ce qui a trait à la fuite de cerveaux, Haïti demeure la plus grande victime. Elle a enregistré le plus fort taux d'émigration de main-d’œuvre qualifiée en l’an 2000, plus de 80 % (Voir le tableau). Ce pourcentage d'émigrants qualifiés est établi sur le rapport du nombre d’universitaires formés dans le pays d'origine.
Le chiffre paraît irréaliste et incohérent, mais on ne peut nier la grande érosion qu’a connue le pays entre 2000 et 2006 lorsque l’environnement politique commençait à se dégrader à l’arrivée du nouveau millénaire alors que jusqu’en 2006, il faut trouver un abri pour fuir les kidnappings. Sans oublier non plus les facteurs structurels comme le taux de chômage élevé et le faible taux d’investissement qui laisse très peu d’opportunités aux jeunes diplômés de l’université.
Dans le classement, Haïti est suivie du Cap-Vert qui enregistre près de 70 % de fuite de ses cerveaux, Samoa (64 %) et Gambie (62 %). Dans la fourchette 40-60 %, on retrouve des pays comme la Somalie, le Mozambique et la Sierra-Leone. Entre 30 et 40 %, on peut compter le Liberia, le Madagascar, la Guinée équatoriale. À la lecture des rapports internationaux sur le développement, le lecteur peu calé en géographie est tenté de croire qu’Haïti se situe bien en Afrique, puisque toujours intercalée entre ses consœurs de l’alma mater.
Selon le Rapport 2007 sur les pays les moins avancés, qui a pour thème le savoir, l'apprentissage technologique et l'innovation au service du développement, cinq PMA (Haïti, Cap-Vert, Samoa, Gambie et Somalie) ont perdu ces dernières années plus de la moitié de leurs spécialistes de formation universitaire qui sont partis pour des pays industrialisés à la recherche de meilleures conditions de travail et de vie. Dans sept autres PMA, plus du tiers du personnel qualifié a quitté le pays.
D’après le rapport, 50 PMA de la planète sont plus touchés par l'exode des compétences que la moyenne des pays en développement, pour qui le niveau de ce type d'émigration est inférieur à 8 %.
Un frein au progrès des pays les moins avancés
D'après un rapport de la Cnuced, l'exode des cerveaux ou des compétences l'émigration de personnel qualifié touche la plupart des pays les moins avancés (PMA) et fait gravement obstacle à l'utilisation de la technologie pour aider ces pays à développer leur économie et élever leur niveau de vie.
Le rapport s’inquiète aussi de l’accélération de la fuite des cerveaux. « En 2004, environ un million de personnes qualifiées originaires des PMA vivaient et travaillaient dans des pays développés », relève la Cnuced. Un chiffre équivalant à 15 % des 6,6 millions de personnes ayant reçu une formation universitaire dans les pays les plus pauvres. Par ailleurs, « il y a 94,3 chercheurs pour un million de personnes dans les PMA, contre 313 dans les pays en développement et 3728 dans les pays riches », souligne l’agence onusienne.
Les pertes de « capital humain » peuvent avoir de graves répercussions. Le travail de personnel qualifié est un préalable à la mise à niveau des structures de production, à l’accroissement des exportations et à la modernisation des entreprises nationales, sans parler de l’amélioration de la santé et de ‘éducation, qui profitent à l’en-s emble de la population. Faute d'un nombre suffisant d'agronomes, de biologistes, d'ingénieurs, de scientifiques, de médecins, d'infirmières et de spécialistes des technologies de l’information et de la communication (TIC) compétents, les entreprises et les exploitations agricoles des PMA ne peuvent pas se servir des technologies pour améliorer leurs produits et leur efficacité, ce qui les rend vulnérables à la concurrence étrangère. L'émigration de personnel qualifié nuit, par conséquent, aux perspectives de croissance et de développement à long terme, d'autant plus que, dans les PMA, les spécialistes sont déjà relativement peu nombreux.
Les PMA africains, Haïti et certains PMA insulaires sont les plus touchés par l'exode des compétences. Les taux d'émigration du personnel qualifié sont particulièrement élevés dans les pays qui ont connu l'instabilité politique dans les années 80 et 90, dans les pays les plus pauvres et dans les petits États insulaires. En revanche, les PMA asiatiques sont moins concernés. Ainsi, moins de 5 % des spécialistes du Bangladesh, du Myanmar (Birmanie), du Népal et du Bhoutan ont émigré dans des pays développés.
L'exode des compétences des PMA est le résultat de forces complémentaires. Les salaires beaucoup plus élevés proposés dans les pays développés (jusqu'à 20 fois plus dans certaines professions) ainsi que le manque de débouchés dans leur pays incitent les personnes ayant reçu une formation universitaire à s'expatrier. Parallèlement, les pays industrialisés recrutent activement des travailleurs qualifiés originaires des pays en développement, y compris des PMA, pour satisfaire les besoins de leurs marchés du travail. Car ils doivent faire face au vieillissement de la population, au manque de personnel dans des secteurs en plein essor, tels que les TIC, à la pénurie de personnes ayant un niveau de qualification faible ou intermédiaire du fait que leurs systèmes d'enseignement ne parviennent pas à former des techniciens, des électriciens, du personnel infirmier et des enseignants en nombre suffisant. L'émigration de personnes qualifiées des pays en développement (y compris des PMA) vers les pays développés a augmenté de 66 % au cours des années 90.
Les émigrants ont l'habitude d'envoyer de l'argent dans leur pays d'origine, ce qui est d'ailleurs devenu une source importante de revenus provenant de l'étranger pour certains PMA (ces dernières années, ces envois de fonds ont rapporté davantage de devises étrangères que les exportations au Bangladesh, au Lesotho, à l'Ouganda, au Sénégal, au Cap-Vert et au Samoa), mais ces fonds servent rarement à financer des investissements et sont largement utilisés pour la consommation, qui est en grande partie satisfaite par des importations. Ces rentrées d'argent semblent donc contribuer très peu à la croissance économique à long terme des PMA.
La tendance va se poursuivre
Les auteurs du Rapport de 2007 sur les pays les moins avancés estiment que l'émigration de personnel qualifié en provenance des PMA va se poursuivre. Ils font des recommandations visant à permettre au moins à l'élite professionnelle d'aller et de venir entre son pays d'origine et son pays de destination et à réduire au minimum les effets négatifs sur les PMA. Il faudrait concentrer les efforts sur le renforcement de cette « circulation des compétences » (par opposition à l'exode des compétences) et sur l'accroissement du transfert de connaissances aux PMA. La Cnuced recommande à ces pays d'essayer de garder leur personnel qualifié en améliorant les possibilités d'emploi et de carrière, de mettre en place des programmes destinés à inciter les émigrés à rentrer chez eux, au moins temporairement, pour contribuer à la croissance économique et au développement des compétences dans leur pays, ainsi que d'établir des relations avec la diaspora des pays industrialisés afin d'encourager les transferts de technologie et de savoir-faire.
D’après le Rapport de 2007 sur les pays les moins avancés, les pays industrialisés peuvent apporter leur aide en encourageant les politiques visant à freiner le recrutement des personnes qualifiées dont les PMA ont le plus besoin, notamment en privilégiant le recrutement temporaire plutôt que l'immigration permanente, en mettant en place et en renforçant des programmes d'assistance aux émigrants qualifiés qui souhaitent retourner dans leur pays d'origine et en utilisant l'aide publique pour améliorer les conditions de travail dans certaines professions, notamment dans l'éducation et la santé dans les PMA. Au Royaume-Uni par exemple, les mesures visant à réduire les effets de l'exode des compétences sur le secteur de la santé consistent notamment à restreindre le recrutement international de personnel infirmier originaire de pays pour qui cette émigration aurait des conséquences néfastes.
Si Haïti ne dispose pas de moyens financiers suffisants pour retenir ses cadres qualifiés, qu’elle a elle-même formés, elle pourrait, dans certains cas, leur offrir des incitations à venir jouir de leur retraite au bercail en leur offrant des emplois dans l’enseignement supérieur et dans la fonction publique ainsi que des opportunités d’investissement, etc. Mais la première chose à offrir à ces professionnels qui ont parfois gravi les plus hautes marches de l’échelle sociale au niveau international, c’est un climat sécuritaire. L’économie haïtienne pourrait compter sur leurs investissements aussi pour sa marche vers la croissance et le développement.
Mwen mete en rouge keksion sekirite a ki inkontounab selon mwen pou neg ki pa vle retou yon fos arme, mwen rappele dapre statistik recent anne 2010 la nou deja gen yon recrudescence 68 cas kidnapping.
Mwen pa renmen pale afe pesonel mwen, men mwen ka di ke te gen yon gwoup ki te approchem apres 12 Janvier, nan negotiation kitap menen apa ekivalent saler mwen pa bo icite ak kek lot avantaj tankou auto ak lojman sete keksion sekirite avek yon prime risk assurans anka yon bagay ta rivem pou fanmi mwen yo ka kontinue maintenu nivo vie yo.
Doub-Sossis- Super Star
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Re: Haïti-Éducation: Pourquoi nos meilleurs élèves s'exilent-ils?
colocolo a écrit:Monsieur T-Nèg,
J'aimerais réagir sur votre article.
Pouvez-vous étayer votre thèse?
Je n'arrive pas à cerner le sujet.
Que pouvons-nous faire pour garder nos étudiants. On le sait tous ceux qui partent risque de ne pas revenir
Invité- Invité
Re: Haïti-Éducation: Pourquoi nos meilleurs élèves s'exilent-ils?
T-NEG a écrit:colocolo a écrit:Monsieur T-Nèg,
J'aimerais réagir sur votre article.
Pouvez-vous étayer votre thèse?
Je n'arrive pas à cerner le sujet.
Que pouvons-nous faire pour garder nos étudiants. On le sait tous ceux qui partent risque de ne pas revenir
"Mais la première chose à offrir à ces professionnels qui ont parfois gravi les plus hautes marches de l’échelle sociale au niveau international, c’est un climat sécuritaire."
La réponse se trouve dans l'article posté par Mr Doub.
Invité- Invité
Re: Haïti-Éducation: Pourquoi nos meilleurs élèves s'exilent-ils?
La phrase soulignée en rouge dans le texte de doub revet toute son importance quand on constate combien d'haitiens ont ete tués après leur retour au bercail.Bien que je ne pouvais pas retourner en haiti en 1986;j'avais toujours revé d'y vivre a temps partiel après ma retraite.Mais en apprenant comment des connmaissances ont trouve la mort en haiti et bien j'ai decide de vivre en Floride.
Mais quand on parle de securite on neglige parfois l'apect sanitaire.C'est un grand risque de vivre dans un pays ou les centres de sante et les hopitaux ne sont pas equipes pour operer un patient souffrant d'une crise cardiaque et mem d'une crise de l'appendicite ;ou certains medicaments sont rares sinon inexistants.Oui il est important de retenir les cadres en haiti ,mais pour qu'ils y restent il faut qu'on leur procure la securite, un travail relativement bien renumere,et les moyens pour investir au pays.
Je ne sais pas si cela a changé,mais en haiti meme quand on travaille si on a pas des parains au sein du gouvernement on ne peut pas obtenir un emprunt des banques pour batir sa propre maison ou entreprendre un commerce.Le jeune ingenieur ou medecin qui immigre soit aux etats-unis ou au canada ne doit pas attendre qu'il accumule des economies enormes pour acheter une maison, une automobile ou avoir sa propre clinique .Alors coment va-t-on les retenir si les opportunites sont si rares ?ou pour etre embauche dans un ministere il faut parfois que les femmes vendent leurs corps.
Mais quand on parle de securite on neglige parfois l'apect sanitaire.C'est un grand risque de vivre dans un pays ou les centres de sante et les hopitaux ne sont pas equipes pour operer un patient souffrant d'une crise cardiaque et mem d'une crise de l'appendicite ;ou certains medicaments sont rares sinon inexistants.Oui il est important de retenir les cadres en haiti ,mais pour qu'ils y restent il faut qu'on leur procure la securite, un travail relativement bien renumere,et les moyens pour investir au pays.
Je ne sais pas si cela a changé,mais en haiti meme quand on travaille si on a pas des parains au sein du gouvernement on ne peut pas obtenir un emprunt des banques pour batir sa propre maison ou entreprendre un commerce.Le jeune ingenieur ou medecin qui immigre soit aux etats-unis ou au canada ne doit pas attendre qu'il accumule des economies enormes pour acheter une maison, une automobile ou avoir sa propre clinique .Alors coment va-t-on les retenir si les opportunites sont si rares ?ou pour etre embauche dans un ministere il faut parfois que les femmes vendent leurs corps.
Le gros roseau- Super Star
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Date d'inscription : 21/08/2010
Re: Haïti-Éducation: Pourquoi nos meilleurs élèves s'exilent-ils?
Je ne suis pas d'accord que les Haitiens qui partent pour etudier representent un probleme quelconque. Au contraire, je pense que les haitiens doivent avoir beaucoup plus d'opportunites de voir le monde d'une autre facon "wider perspective".
Meme les plus eduques en Haiti ont une perspective tres fermee, c'est une des raisons que nous sommes dans cette situation.
Je ne suis pas d'accord non plus que les etudiants ne vont pas revenir, j'ai un frere qui etait alle etudie a l'exterieur, il vient d'etre diplome en Juillet 2010, an Aout 2010 il est deja retourne en Haiti pour offrir ses services. D'ailleurs il ne veut pas entendre rester dans un autre pays pour offrir ses competences.
Maintenant, si arrive en Haiti avec ses diplomes et qu'il preche dans le desert dans sa quette pour trouver un boulot mal paye. Il est raisonable qu'il se jettera ailleurs pour gagner sa vie.
Quand Haiti exige ses fils et filles, elle doit aussi repondre aux exigences de ses fils et filles!
Meme les plus eduques en Haiti ont une perspective tres fermee, c'est une des raisons que nous sommes dans cette situation.
Je ne suis pas d'accord non plus que les etudiants ne vont pas revenir, j'ai un frere qui etait alle etudie a l'exterieur, il vient d'etre diplome en Juillet 2010, an Aout 2010 il est deja retourne en Haiti pour offrir ses services. D'ailleurs il ne veut pas entendre rester dans un autre pays pour offrir ses competences.
Maintenant, si arrive en Haiti avec ses diplomes et qu'il preche dans le desert dans sa quette pour trouver un boulot mal paye. Il est raisonable qu'il se jettera ailleurs pour gagner sa vie.
Quand Haiti exige ses fils et filles, elle doit aussi repondre aux exigences de ses fils et filles!
alex jacques- Star plus
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