LA RECONCILIATION EST-ELLE POSSIBLE EN HAÏTI?
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LA RECONCILIATION EST-ELLE POSSIBLE EN HAÏTI?
Rappel du premier message :
LA RECONCILIATION EST-ELLE POSSIBLE EN HAÏTI ?
LAXISME DE LA JUSTICE OÙ LA PEINE PRIMITIVE RESONNE
« Là où la justice prend racine, la mise hors la loi de la vengeance privée et/ou partisane est acquise »
Jean-Ulrick Pavilus, criminologue-analyste
Les fantômes de la vengeance continuent de hanter la société haïtienne par la déraison politique où le désir de rendre le mal pour le mal s’installe dans l’âme des délinquants politiques haïtiens, ainsi que dans l’âme des membres des groupes de collectivités haïtiennes oppressées et victimes des préjudices graves en Haïti. Notamment, des violations de leurs droits, des iniquités judiciaires, des injustices sociales, politiques et économiques. Depuis les années 80, face au laxisme de la justice haïtienne, la revendication de justice et d’équité par la vengeance de violence se résonne en Haïti. Elle devient une institution, une passion et la formule d’expiation par excellence en matière de résolutions des conflits politiques et des sentences populaires imposées pour les crimes de la déraison politique et pour les injustices sociopolitiques et économiques subis dans la société haïtienne. Au point où les antagonistes s’interposent dans une pratique vindicative de la vengeance de violence de la peine primitive. La réconciliation en Haïti, est- elle possible et comment?
La pratique de la peine primitive en Haïti évoque deux formes de réactions vindicatives d’une part, elle est une riposte qui parfois isolée ou collective et approuvée par la collectivité oppressée, et d’autre part, elle est une mesure paradoxale qui consiste à lutter contre la violence par une violence permise et réglementée par l’indifférence et/ou par le sentiment du silence de l’ordre public. Cette peine primitive découle d’un état de violence des injustices des oppresseurs du peuple haïtien. Ceux-là mêmes qui violent les droits individuels et constitutionnels et qui menacent la paix, la vie sociale, économique, politique et publique, contre lesquels s’élaborent des significations pour des solutions juridiques qui ont toujours été contraintes politiquement et inexistantes par le laxisme de la justice, par les lacunes des législations haïtiennes et des procédures juridiques inadéquates en matière des crimes politiques et de droits communs en Haïti. D’où la peine primitive constitue un processus infini, interminable et à chaque fois qu’elle surgit, elle risque de provoquer une réaction en chaîne aux conséquences rapidement fatales par la multiplication des représailles qui en découlent. Une évidence, que le laxisme de la justice haïtienne face aux injustices, aux préjudices sociaux, judiciaires, économiques et politiques peuvent engendrer une chaîne de vendetta d’une destructivité agissante et déconcertante dans la société haïtienne.
Les anthropologues adoptent le point de vue que la peine primitive est une institution quasi juridique et c’est une forme de conflit qui s’apparente à l’état nature. Elle a un tout autre visage quand sa violence échappe au contrôle d’une société et inévitablement elle peut engendrer une guerre, par enchainement des représailles qui feront nécessairement des victimes en dehors des antagonistes. Tout comme la vengeance, la vendetta et la faide, la peine primitive est une coutume qui a survécu jusqu’à l’aube du 20e siècle chez plusieurs peuples.
Les historiens, les philosophes et les anthropologues font la même observation : ils parlent de la peine primitive d’un devoir strict et impératif (Laburt, Tolra 1980; Verdier, 1980). Chez les Grecs de l’antiquité, la peine primitive de la vengeance de sang est un devoir imposé aux parents et/ou à un groupe par le souci de l’intérêt commun (Glotz, 1904). Un homicide non expié d’une peine primitive attire des remarques désobligeantes sur le courage des survivants (Barton, 1919). Les Corses utilisent le mot « Rimbeco » pour accuser la lâcheté et de trahison ceux qui négligent le devoir de l’expiation par la peine primitive de la vendetta (Busquet, 1920). En fait, il faut comprendre que la peine primitive est donc un moyen d’apaisement de la passion vindicative inassouvie. Elle est une obligation qui s’enracine tant dans la solidarité familiale que dans des groupes, où le devoir d’expiation par la vengeance est l’expression de l’aide mutuelle qu’on se doit entre parents ou adeptes d’un même clan. La peine primitive de la vengeance privée ou partisane prend son sens à l’intérieur de relations d’échange pour le peuple qui la pratique en terme d’une dette dans une comptabilité intergroupale. C'est-à-dire, quand à l’intérieur d’un groupe « A » inflige une perte à un sous groupe « B », le déséquilibre apparu dans leur relation induit une dette du premier à l’égard du second. Donc, le même lexique dette-paiement sert à penser la circulation des violences.
Par exemple, chez les massa et les Moussey (Tchad et Cameroun) ont dit l’homme qui va changer la mort d’un membre de son clan, qu’il va échanger la vie d’un ennemi contre celle d’un adepte (Garine, 1980). Chez les Bulsa, se venger c’est contraindre l’agresseur à payer sa dette (Scott, 1980). Les Tallisi considèrent le self-help comme un moyen légitime de se faire payer une dette : « cancelling a debt» (Fortes, 1949). Enfin, en Kabylie, le premier meurtre, le fait qu’il donne naissance à la dette de sang s’appelle ertal prêt. C’est bien un prêt dont en effet la quittance ne se donne que sur un cadavre (Harteaux, et Letourneau, 1872).
Nous pouvons donc déduire que la peine primitive qui se résonne en Haïti, de l’interaction offense et vengeance s’inscrive dans la même logique commutative d’échange de coups. Notamment, depuis les révolutions de revendications de justice et d’équité des années 80 à ce jour en Haïti, la peine primitive s’installe dans un état d’esprit où divers groupes de collectivités victimes et exposés par de graves préjudices et ne peuvent s’attendre à une réparation judiciaire juste et équitable. Ce qui provoque dans l’instance de cette collectivité le sentiment qu’elle ne peut refuser la commutation d’échange de coups. D’où la peine primitive de la vengeance de violence s’avère la façon possible d’assurer la réparation des préjudices et ces groupes n’ont alors que leur courage pour se protéger. En ce sens, la peine primitive dans la société haïtienne est une démonstration de force communément appelée : rouleau compresseur, père Lebrun, pillage des biens privés et publiques, incendies, lynchages, meurtres de ripostes isolées ou groupales, d’une réaction vindicative d’un membre ou d’un groupe des adeptes d’un clan politique ou populaire etc. Cette peine primitive de la vengeance de violence s’inscrit dans une sorte de rapport de force populaire et/ou privé avec les auteurs des abus meurtriers de la douloureuse période de noirceur dictatoriale duvaliériste, ainsi qu’avec les auteurs des crimes qui ont été commis par la déraison politique des puchistes, des attachés, des frappes et des auteurs des crimes des gouvernements haïtiens qui se sont succédés durant les années 80 à ce jour.
C’est un état d’intimidation mutuelle qui s’est installée dans la société haïtienne qui peut être résolue nécessairement à l’instar de l’équilibre dans la fonction d’un système de justice crédible et efficace. Car la sécurité des groupes vulnérables ne peut subsister que si la riposte de la peine primitive de la vengeance de violence est probable. Il faut comprendre que la peine primitive dans la société haïtienne a un double rôle, d’une part, elle assure la sécurité et d’autre part, elle garantie la réparation des préjudices subis. En paraphrasant, Marcel Mauss, 1899 : nous voudrions faire comprendre, que l’existence de la peine primitive de la vengeance de violence de sang suffisait la pratique pour protéger la collectivité contre les assassinats trop fréquents dans la société haïtienne. La protection est assurée à la condition que le groupe offensé soit disposé à venger les offenses commises à l’encontre de l’un des leurs. Exemple, la riposte de l’assassinat d’un jeune à Gonaïves, l’élément déclencheur du déchoucage de Duvalier, la riposte des crimes des militaires, attachés, et ceux découlant des coups d’État qui ont provoqué l’abolition de L’Armée d’Haïti et la riposte des assassinats des chimères de Lavalas demandant le départ d’Aristide d’Haïti, etc.
En d’autres termes, la peine primitive dans la société haïtienne est un régulateur dangereux et inacceptable qui a pour fonction de rétablir l’équilibre dans les rapports de forces que nous pouvons qualifier l’équilibre judiciaire archaïque, cadavre pour cadavre. La vengeance apparaît comme le recouvrement forcé d’une dette ou l’offense est une dette de créance qui s’éteint quand l’offensé commet une autre offense équivalente à son tour. Ainsi, la peine primitive est conçue comme l’antithèse du droit, sa violence est illégitime et ne peut être cautionnée. Elle ne prévient pas la violence ni la vengeance. Au contraire, elle est en mesure d’engendrer l’enchaînement des représailles de violence contre la violence.
« Il importe de comprendre dans cette optique, plus le laxisme de la justice en Haïti perdure, plus qu’il est probable que les crimes de la déraison politique s’accentuent et plus il y aura des impositions de la peine primitive qui sera raisonnée dans la société haïtienne.»
En fait, ne faut-il pas mieux en dernière analyse que la sécurité et la réparation des préjudices soient garanties autrement dans la société haïtienne, au lieu que les droits de chacun soient assurés en fonction des représailles. Au sens que toute lésion grave à un droit d’un individu tel qu’il soit, doit comporter une atteinte à l’ordre social et la justice devient à ce moment indispensable. En d’autres termes, c’est de comprendre que la justice est un élément important que toute société d’ordre démocratique a le devoir de défendre. C’est également une obligation morale à respecter par la société haïtienne.
D’où la réconciliation entre les auteurs des crimes de la déraison politique en Haïti et leurs victimes, face à la nation haïtienne et à l’humanité, ne peut être réalisée que dans le cadre d’un processus de transparence de justice. Quand bien même le verdict qui en résultera d’un tribunal national spécial sera un pardon conditionnel. C’est-à-dire une ordonnance de participation à des causes sociales et humanitaires pour le peuple haïtien, à la suite des témoignages sincères et honnêtes de reconnaitre d’avoir commis des offenses graves aux victimes et à la nation haïtienne.
Jean-Ulrick Pavilus, criminologue-analyste
Repentigny, le 8 avril 2011.
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LAXISME DE LA JUSTICE OÙ LA PEINE PRIMITIVE RESONNE
« Là où la justice prend racine, la mise hors la loi de la vengeance privée et/ou partisane est acquise »
Jean-Ulrick Pavilus, criminologue-analyste
Les fantômes de la vengeance continuent de hanter la société haïtienne par la déraison politique où le désir de rendre le mal pour le mal s’installe dans l’âme des délinquants politiques haïtiens, ainsi que dans l’âme des membres des groupes de collectivités haïtiennes oppressées et victimes des préjudices graves en Haïti. Notamment, des violations de leurs droits, des iniquités judiciaires, des injustices sociales, politiques et économiques. Depuis les années 80, face au laxisme de la justice haïtienne, la revendication de justice et d’équité par la vengeance de violence se résonne en Haïti. Elle devient une institution, une passion et la formule d’expiation par excellence en matière de résolutions des conflits politiques et des sentences populaires imposées pour les crimes de la déraison politique et pour les injustices sociopolitiques et économiques subis dans la société haïtienne. Au point où les antagonistes s’interposent dans une pratique vindicative de la vengeance de violence de la peine primitive. La réconciliation en Haïti, est- elle possible et comment?
La pratique de la peine primitive en Haïti évoque deux formes de réactions vindicatives d’une part, elle est une riposte qui parfois isolée ou collective et approuvée par la collectivité oppressée, et d’autre part, elle est une mesure paradoxale qui consiste à lutter contre la violence par une violence permise et réglementée par l’indifférence et/ou par le sentiment du silence de l’ordre public. Cette peine primitive découle d’un état de violence des injustices des oppresseurs du peuple haïtien. Ceux-là mêmes qui violent les droits individuels et constitutionnels et qui menacent la paix, la vie sociale, économique, politique et publique, contre lesquels s’élaborent des significations pour des solutions juridiques qui ont toujours été contraintes politiquement et inexistantes par le laxisme de la justice, par les lacunes des législations haïtiennes et des procédures juridiques inadéquates en matière des crimes politiques et de droits communs en Haïti. D’où la peine primitive constitue un processus infini, interminable et à chaque fois qu’elle surgit, elle risque de provoquer une réaction en chaîne aux conséquences rapidement fatales par la multiplication des représailles qui en découlent. Une évidence, que le laxisme de la justice haïtienne face aux injustices, aux préjudices sociaux, judiciaires, économiques et politiques peuvent engendrer une chaîne de vendetta d’une destructivité agissante et déconcertante dans la société haïtienne.
Les anthropologues adoptent le point de vue que la peine primitive est une institution quasi juridique et c’est une forme de conflit qui s’apparente à l’état nature. Elle a un tout autre visage quand sa violence échappe au contrôle d’une société et inévitablement elle peut engendrer une guerre, par enchainement des représailles qui feront nécessairement des victimes en dehors des antagonistes. Tout comme la vengeance, la vendetta et la faide, la peine primitive est une coutume qui a survécu jusqu’à l’aube du 20e siècle chez plusieurs peuples.
Les historiens, les philosophes et les anthropologues font la même observation : ils parlent de la peine primitive d’un devoir strict et impératif (Laburt, Tolra 1980; Verdier, 1980). Chez les Grecs de l’antiquité, la peine primitive de la vengeance de sang est un devoir imposé aux parents et/ou à un groupe par le souci de l’intérêt commun (Glotz, 1904). Un homicide non expié d’une peine primitive attire des remarques désobligeantes sur le courage des survivants (Barton, 1919). Les Corses utilisent le mot « Rimbeco » pour accuser la lâcheté et de trahison ceux qui négligent le devoir de l’expiation par la peine primitive de la vendetta (Busquet, 1920). En fait, il faut comprendre que la peine primitive est donc un moyen d’apaisement de la passion vindicative inassouvie. Elle est une obligation qui s’enracine tant dans la solidarité familiale que dans des groupes, où le devoir d’expiation par la vengeance est l’expression de l’aide mutuelle qu’on se doit entre parents ou adeptes d’un même clan. La peine primitive de la vengeance privée ou partisane prend son sens à l’intérieur de relations d’échange pour le peuple qui la pratique en terme d’une dette dans une comptabilité intergroupale. C'est-à-dire, quand à l’intérieur d’un groupe « A » inflige une perte à un sous groupe « B », le déséquilibre apparu dans leur relation induit une dette du premier à l’égard du second. Donc, le même lexique dette-paiement sert à penser la circulation des violences.
Par exemple, chez les massa et les Moussey (Tchad et Cameroun) ont dit l’homme qui va changer la mort d’un membre de son clan, qu’il va échanger la vie d’un ennemi contre celle d’un adepte (Garine, 1980). Chez les Bulsa, se venger c’est contraindre l’agresseur à payer sa dette (Scott, 1980). Les Tallisi considèrent le self-help comme un moyen légitime de se faire payer une dette : « cancelling a debt» (Fortes, 1949). Enfin, en Kabylie, le premier meurtre, le fait qu’il donne naissance à la dette de sang s’appelle ertal prêt. C’est bien un prêt dont en effet la quittance ne se donne que sur un cadavre (Harteaux, et Letourneau, 1872).
Nous pouvons donc déduire que la peine primitive qui se résonne en Haïti, de l’interaction offense et vengeance s’inscrive dans la même logique commutative d’échange de coups. Notamment, depuis les révolutions de revendications de justice et d’équité des années 80 à ce jour en Haïti, la peine primitive s’installe dans un état d’esprit où divers groupes de collectivités victimes et exposés par de graves préjudices et ne peuvent s’attendre à une réparation judiciaire juste et équitable. Ce qui provoque dans l’instance de cette collectivité le sentiment qu’elle ne peut refuser la commutation d’échange de coups. D’où la peine primitive de la vengeance de violence s’avère la façon possible d’assurer la réparation des préjudices et ces groupes n’ont alors que leur courage pour se protéger. En ce sens, la peine primitive dans la société haïtienne est une démonstration de force communément appelée : rouleau compresseur, père Lebrun, pillage des biens privés et publiques, incendies, lynchages, meurtres de ripostes isolées ou groupales, d’une réaction vindicative d’un membre ou d’un groupe des adeptes d’un clan politique ou populaire etc. Cette peine primitive de la vengeance de violence s’inscrit dans une sorte de rapport de force populaire et/ou privé avec les auteurs des abus meurtriers de la douloureuse période de noirceur dictatoriale duvaliériste, ainsi qu’avec les auteurs des crimes qui ont été commis par la déraison politique des puchistes, des attachés, des frappes et des auteurs des crimes des gouvernements haïtiens qui se sont succédés durant les années 80 à ce jour.
C’est un état d’intimidation mutuelle qui s’est installée dans la société haïtienne qui peut être résolue nécessairement à l’instar de l’équilibre dans la fonction d’un système de justice crédible et efficace. Car la sécurité des groupes vulnérables ne peut subsister que si la riposte de la peine primitive de la vengeance de violence est probable. Il faut comprendre que la peine primitive dans la société haïtienne a un double rôle, d’une part, elle assure la sécurité et d’autre part, elle garantie la réparation des préjudices subis. En paraphrasant, Marcel Mauss, 1899 : nous voudrions faire comprendre, que l’existence de la peine primitive de la vengeance de violence de sang suffisait la pratique pour protéger la collectivité contre les assassinats trop fréquents dans la société haïtienne. La protection est assurée à la condition que le groupe offensé soit disposé à venger les offenses commises à l’encontre de l’un des leurs. Exemple, la riposte de l’assassinat d’un jeune à Gonaïves, l’élément déclencheur du déchoucage de Duvalier, la riposte des crimes des militaires, attachés, et ceux découlant des coups d’État qui ont provoqué l’abolition de L’Armée d’Haïti et la riposte des assassinats des chimères de Lavalas demandant le départ d’Aristide d’Haïti, etc.
En d’autres termes, la peine primitive dans la société haïtienne est un régulateur dangereux et inacceptable qui a pour fonction de rétablir l’équilibre dans les rapports de forces que nous pouvons qualifier l’équilibre judiciaire archaïque, cadavre pour cadavre. La vengeance apparaît comme le recouvrement forcé d’une dette ou l’offense est une dette de créance qui s’éteint quand l’offensé commet une autre offense équivalente à son tour. Ainsi, la peine primitive est conçue comme l’antithèse du droit, sa violence est illégitime et ne peut être cautionnée. Elle ne prévient pas la violence ni la vengeance. Au contraire, elle est en mesure d’engendrer l’enchaînement des représailles de violence contre la violence.
« Il importe de comprendre dans cette optique, plus le laxisme de la justice en Haïti perdure, plus qu’il est probable que les crimes de la déraison politique s’accentuent et plus il y aura des impositions de la peine primitive qui sera raisonnée dans la société haïtienne.»
En fait, ne faut-il pas mieux en dernière analyse que la sécurité et la réparation des préjudices soient garanties autrement dans la société haïtienne, au lieu que les droits de chacun soient assurés en fonction des représailles. Au sens que toute lésion grave à un droit d’un individu tel qu’il soit, doit comporter une atteinte à l’ordre social et la justice devient à ce moment indispensable. En d’autres termes, c’est de comprendre que la justice est un élément important que toute société d’ordre démocratique a le devoir de défendre. C’est également une obligation morale à respecter par la société haïtienne.
D’où la réconciliation entre les auteurs des crimes de la déraison politique en Haïti et leurs victimes, face à la nation haïtienne et à l’humanité, ne peut être réalisée que dans le cadre d’un processus de transparence de justice. Quand bien même le verdict qui en résultera d’un tribunal national spécial sera un pardon conditionnel. C’est-à-dire une ordonnance de participation à des causes sociales et humanitaires pour le peuple haïtien, à la suite des témoignages sincères et honnêtes de reconnaitre d’avoir commis des offenses graves aux victimes et à la nation haïtienne.
Jean-Ulrick Pavilus, criminologue-analyste
Repentigny, le 8 avril 2011.
Dernière édition par haitimere le Jeu 22 Sep 2011 - 16:04, édité 1 fois
haitimere- Star
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Re: LA RECONCILIATION EST-ELLE POSSIBLE EN HAÏTI?
Se maladres Martelly ak konseye li yo ki fe ou ka reflechi konsa! Msie manke prezante youn ajanda kle, youn ekip kap atake youn seri de kesyon sou kalite lavi e reponn ak kek revandikasyon ak sipo popile ke li genyen. Mwen konprann apreyansyon w, men mwen vle tann ke li rive enstale youn gouvenman anvan pou mwen rive fe youn analiz ki pi solid sou prezidans Martelly!
dilibon- Super Star
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Re: LA RECONCILIATION EST-ELLE POSSIBLE EN HAÏTI?
dilibon a écrit:
Si genyen youn peyi sou la te ke rekonsilyasyon posib se Ayiti. Paske kisa tout aysien bezwen jodya? Se youn peyi pwop, youn peyi kote tout aysien ka ale lekol, jwenn swen sante prime necese, bon jan wout, enfen oyun sistem leta ki bon pou tout ayisen ka jwenn bone pesonel, bone endividyel ak bone kolektivite a. Kounyea se ki strateji nou pwal fe?
haitimere- Star
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Re: LA RECONCILIATION EST-ELLE POSSIBLE EN HAÏTI?
Kakakok,
Mwen respekte sa'w di paske ou se yon nom ki gen anpil konviksyon. Men mwen pa panse ke chak fwa bagay yo ale mal an Haiti se Preval ak Aristid ki responsab. Nap prete moun'n yo de enteansyon yo ka pa menm genyen.
Fok nou pa chache dedwane Mately non plis. Se li ki prezidan. Nan negosiasyon'l ak palmantè yo li ta dwe fe prev de yon lidèchip pi eclare, montre peyi'a dè mètenan kapicite'l pou'l ale o dela de logik patizan'l, logik ti zanmi'l, ke li ka gere yon kriz, yon pi gwo kriz a lavni.Nan dimansyon sa'a Mately pa rasuran di tou. Lè'w prezidan pi gwo pa'a se ou ki pou fèl, se ou ki pwomèt mon e mèveil a pèp la. donk, pi gwo moso nan konsesyon'an ta dwe soti kote prezidan'an pa palmantè yo. Ou santil pa sou negocye serièzman si non li pa tap chache enpoze Gousse a palmantè yo. Nan yon deklarasyon li fè nan N-Y times li te di : se Gousse mwen vle, se li pou yo ban'm. Negociasyon pa vle di enpozisyon!
Jiskaprezan palmantè yo fè yo gwo pa : yo di prèt pou ratifye yon lot premye minis sof Gousse. Alos matelly te sipoze avance sou pant sa'a.
Sitiyasyon ki la'a milite pou yon koabitasyon. ka ak sèlman de depite Matelly pap ka aplike pwogram li an.
Ki sak ta pi bon : jwen yo lot moun'n pou pos PM nan, ou ratifye Gousse ak sètitid sou yon kout tèt palmantè yo ak evince'l. Kesyon'an depase Gousse. Se suvi a long tèm gouvènman'an, ak stabilite politik a lon tèm peyi'a ki an koz.
Goya- Star
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Re: LA RECONCILIATION EST-ELLE POSSIBLE EN HAÏTI?
KILÈ NAP KOUMMANSÉ
PWEMYÈ
strateji nou pwal fe?
POU REKONSILIAZION SA....
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Re: LA RECONCILIATION EST-ELLE POSSIBLE EN HAÏTI?
haitimere a écrit:
KILÈ NAP KOUMMANSÉ
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strateji nou pwal fe?
POU REKONSILIAZION SA....
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Re: LA RECONCILIATION EST-ELLE POSSIBLE EN HAÏTI?
Non à la reconciliation et oui à une opposition rigoureuse .
Marc H- Super Star
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Re: LA RECONCILIATION EST-ELLE POSSIBLE EN HAÏTI?
Goya a écrit:
Kakakok,
Mwen respekte sa'w di paske ou se yon nom ki gen anpil konviksyon. Men mwen pa panse ke chak fwa bagay yo ale mal an Haiti se Preval ak Aristid ki responsab. Nap prete moun'n yo de enteansyon yo ka pa menm genyen.
Fok nou pa chache dedwane Mately non plis. Se li ki prezidan. Nan negosiasyon'l ak palmantè yo li ta dwe fe prev de yon lidèchip pi eclare, montre peyi'a dè mètenan kapicite'l pou'l ale o dela de logik patizan'l, logik ti zanmi'l, ke li ka gere yon kriz, yon pi gwo kriz a lavni.Nan dimansyon sa'a Mately pa rasuran di tou. Lè'w prezidan pi gwo pa'a se ou ki pou fèl, se ou ki pwomèt mon e mèveil a pèp la. donk, pi gwo moso nan konsesyon'an ta dwe soti kote prezidan'an pa palmantè yo. Ou santil pa sou negocye serièzman si non li pa tap chache enpoze Gousse a palmantè yo. Nan yon deklarasyon li fè nan N-Y times li te di : se Gousse mwen vle, se li pou yo ban'm. Negociasyon pa vle di enpozisyon!
Jiskaprezan palmantè yo fè yo gwo pa : yo di prèt pou ratifye yon lot premye minis sof Gousse. Alos matelly te sipoze avance sou pant sa'a.
Sitiyasyon ki la'a milite pou yon koabitasyon. ka ak sèlman de depite Matelly pap ka aplike pwogram li an.
Ki sak ta pi bon : jwen yo lot moun'n pou pos PM nan, ou ratifye Gousse ak sètitid sou yon kout tèt palmantè yo ak evince'l. Kesyon'an depase Gousse. Se suvi a long tèm gouvènman'an, ak stabilite politik a lon tèm peyi'a ki an koz.
Mesi anpil ou rekonet mwen genyen anpil konviksyon..Anverite sou vle kwe m la question de Gousse est tres secondaire pour moi ...Tout simplement je trouve simplice les raison que les A SA SAINT d'hier evoquent pour ecarter Gousse ...Serieusement c est la globalite qui m interesse...Entre manigat et Michel j avais opte pour Manigat ..Mais je n ai rien contre Micky je l ai tout simplement ap gade li de pres !
Mon ami la peau lit tick n est pas aussi simple que tu le croix !De toutes les facon la croix ira quelques part un jour ou l autre ...Tu vois hier encore malicieusement mon ami du grand nord refutait la these de l operation Bagdad , refutait la these de lexistence de gangs..Pourtant aujourd'hui la wont ap tiye l ..Genyen de ije li paka pale ladan yo...
La liste de supeur gang de l inite pour la mise a sac des du ministere de l interieur d une part et d;autre part l a sa saint bouda chire qui a A SA SAINE l A SA SAINT en costume ........Depuis 1957 Haiti melee embarrassee ak gang boudachire , gang en costume.......
Gang sou clavier tou
Yon lot bagay anko ki femen bouch Ti mal yon A SA SAINT LAVALAS MANJE YON LOY INITE ! sa fini ak mouche sa net !
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Re: LA RECONCILIATION EST-ELLE POSSIBLE EN HAÏTI?
Comment en arriver à un niveau de sagesse nous permettant de trouver ensemble une formule de reconcilliation, qui soit respectueuse des droits et le respect des victimes directes et indirectes des crimes politiques des années 1957 à ce jour.
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Re: LA RECONCILIATION EST-ELLE POSSIBLE EN HAÏTI?
La reconciliation n'est pas necessaire . Ce qu'il faut à haiti c'est un grand parti politique démocratique, représentatif , structuré , organiser pour mobiliser et motiver les haitiens à se prendre en main. C'est une question d'expérience , de compétence , de vision, de leadership, de détermination et du professionnalisme.
Marc H- Super Star
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Re: LA RECONCILIATION EST-ELLE POSSIBLE EN HAÏTI?
Marc a écrit: Non à la reconciliation et oui à une opposition rigoureuse .
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Re: LA RECONCILIATION EST-ELLE POSSIBLE EN HAÏTI?
Kiler nap suspann fe konplo kont gouvenman, min pito mete tet ansanm poun sove Haiti.
Forum Haiti : Des Idées et des Débats sur l'Avenir d'Haiti
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Comme toi, il n'en est qu'un, deviens donc qui tu es.
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Re: LA RECONCILIATION EST-ELLE POSSIBLE EN HAÏTI?
------------------------------------------------------------------------------------------------kami a écrit:Kiler nap suspann fe konplo kont gouvenman, min pito mete tet ansanm poun sove Haiti.Forum Haiti : Des Idées et des Débats sur l'Avenir d'Haiti.
FOROM AYITI : Tèt Ansanm Pou'n Chanje Ayiti
Le président Michel Joseph Martelly s'enlise dans les sables mouvants.Sa branche de sécours est la capacité unificatrice de ralliement sous le drapeau.
Que comptons- nous faire?
À L'ATTENTION DES PARLEMENTAIRES HAÏTIENS ET LE PRÉSIDENT DE LA REPUBLIQUE D'HAÏTI!
kami a écrit:
Martelly a besoin d'un Rassembleur pour harmoniser la division des divergences qui existent entre les deux groupes. Ce facilitateur ou rassembleur aura pour rôle de chercher un point commun entre les antagonistes car s'il n'y a pas un compromis la crise risque de perdurer. Un homme de la trempe de Gervais Charles a le profile indiqué pour remplir cette tache, car étant avocat de profession et diplomate de carrière les attributions d'un bon rassembleur semblent lui prêter certains avantages pour remplir la tache. Je pense bien qu'un tel choix pourrait faciliter a la sortie de crise dans laquelle nous nous trouvons.
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Re: LA RECONCILIATION EST-ELLE POSSIBLE EN HAÏTI?
Marc a écrit:La reconciliation n'est pas necessaire . Ce qu'il faut à haiti c'est un grand parti politique démocratique, représentatif , structuré , organiser pour mobiliser et motiver les haitiens à se prendre en main. C'est une question d'expérience , de compétence , de vision, de leadership, de détermination et du professionnalisme.
Ala neg pale franseu se zanmi mwin ki rele Marc la . C'est une question d'expérience , de compétence , de vision, de leadership, de détermination et du professionnalisme.
Kote nap jwen sa lan yon peyi kote tout institisyon kraze epi le pays n'a plus d'hommes au sens moral et generique du mot ?l'experience est de souche chimerque depuis bientot vingt ans.La competence est l'anarchie a tous les niveaux que nous observons .La vision de leadership ? N'en parlons pas .Il n'y en a pas . Nous ne savons plus comment creer les situations qui donneraient naisance a ce prodige .Detrmination ?Il n'y a que la loi du restavekisme qui attire nos pauvres dirigeants . Professionalisme ?La c'est une bonne blague bien qu'elle soit de mauvais gout .Les mercenaires et les apatrides ?
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Re: LA RECONCILIATION EST-ELLE POSSIBLE EN HAÏTI?
deza a écrit:Marc a écrit:La reconciliation n'est pas necessaire . Ce qu'il faut à haiti c'est un grand parti politique démocratique, représentatif , structuré , organiser pour mobiliser et motiver les haitiens à se prendre en main. C'est une question d'expérience , de compétence , de vision, de leadership, de détermination et du professionnalisme.
Ala neg pale franseu se zanmi mwin ki rele Marc la . C'est une question d'expérience , de compétence , de vision, de leadership, de détermination et du professionnalisme.
Kote nap jwen sa lan yon peyi kote tout institisyon kraze epi le pays n'a plus d'hommes au sens moral et generique du mot ?l'experience est de souche chimerque depuis bientot vingt ans.La competence est l'anarchie a tous les niveaux que nous observons .La vision de leadership ? N'en parlons pas .Il n'y en a pas . Nous ne savons plus comment creer les situations qui donneraient naisance a ce prodige .Detrmination ?Il n'y a que la loi du restavekisme qui attire nos pauvres dirigeants . Professionalisme ?La c'est une bonne blague bien qu'elle soit de mauvais gout .Les mercenaires et les apatrides ?
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Patriote DEZA,
La question d'expérience , de compétence , de vision, de leadership, de détermination et du professionnalisme pour Haïti.
C'est vous et tous les Haïtiens qui sont soucieux d'un avenir meilleur pour Haïti.
patriotiquement vôtre haitimere......
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Re: LA RECONCILIATION EST-ELLE POSSIBLE EN HAÏTI?
Chers Internautes,
Il y a une tres grande difference entre impunite et reconciliation. Pour se reconcilier, il faut que toutes les parties admettent leurs torts, acceptent de faire leur mea culpa, baisser leurs armes et laisser le pays avancer. Est ce que Aristide et Preval cherchent la reconciliation? RSVP. A la lumiere de la situation qui prevaut dans ce pays qui n'est autre qu'une reprise des annees noires qui s'annonce, on ne saurait parler de reconciliation. C'est comme si on decide de faire la paix avec des tueurs en serie qui ne sont jamais gueris de leurs mauvais instincts. Je me demande comment ceux qui pronent la reconciliation concoivent-ils cette dite reconciliation ou bien est ce qu'ils demandent que le pays continuent a fonctionner dans l'impunite absolue, le plus grand mal qui ronge notre pays. On s'enrage lorsqu'on parle de la dissolution du parlement et on ignore les fraudes electorales mais alors que faisons nous des lois de notre pays? Avons nous entendu parler du proces de Guito Toussaint? l'enquete se poursuit et quels en sont les resultats? Il est temps que la machine judiciaire commence a fonctionner. Cet article de Herold Jean Francois nous donne une lueur d'espoir qu'il existe encore des journalistes qui reflechissent. Assez des mensonges, des facades et des insultes a notre intelligence et a la nation. Qui garde le pays en otage? Reconciliation avec qui et comment?
Emmanuelle Gilles
Il y a une tres grande difference entre impunite et reconciliation. Pour se reconcilier, il faut que toutes les parties admettent leurs torts, acceptent de faire leur mea culpa, baisser leurs armes et laisser le pays avancer. Est ce que Aristide et Preval cherchent la reconciliation? RSVP. A la lumiere de la situation qui prevaut dans ce pays qui n'est autre qu'une reprise des annees noires qui s'annonce, on ne saurait parler de reconciliation. C'est comme si on decide de faire la paix avec des tueurs en serie qui ne sont jamais gueris de leurs mauvais instincts. Je me demande comment ceux qui pronent la reconciliation concoivent-ils cette dite reconciliation ou bien est ce qu'ils demandent que le pays continuent a fonctionner dans l'impunite absolue, le plus grand mal qui ronge notre pays. On s'enrage lorsqu'on parle de la dissolution du parlement et on ignore les fraudes electorales mais alors que faisons nous des lois de notre pays? Avons nous entendu parler du proces de Guito Toussaint? l'enquete se poursuit et quels en sont les resultats? Il est temps que la machine judiciaire commence a fonctionner. Cet article de Herold Jean Francois nous donne une lueur d'espoir qu'il existe encore des journalistes qui reflechissent. Assez des mensonges, des facades et des insultes a notre intelligence et a la nation. Qui garde le pays en otage? Reconciliation avec qui et comment?
Emmanuelle Gilles
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Re: LA RECONCILIATION EST-ELLE POSSIBLE EN HAÏTI?
dilibon a écrit:Chers Internautes,
Il y a une tres grande difference entre impunite et reconciliation. Pour se reconcilier, il faut que toutes les parties admettent leurs torts, acceptent de faire leur mea culpa, baisser leurs armes et laisser le pays avancer. Est ce que Aristide et Preval cherchent la reconciliation? RSVP. A la lumiere de la situation qui prevaut dans ce pays qui n'est autre qu'une reprise des annees noires qui s'annonce, on ne saurait parler de reconciliation. C'est comme si on decide de faire la paix avec des tueurs en serie qui ne sont jamais gueris de leurs mauvais instincts. Je me demande comment ceux qui pronent la reconciliation concoivent-ils cette dite reconciliation ou bien est ce qu'ils demandent que le pays continuent a fonctionner dans l'impunite absolue, le plus grand mal qui ronge notre pays. On s'enrage lorsqu'on parle de la dissolution du parlement et on ignore les fraudes electorales mais alors que faisons nous des lois de notre pays? Avons nous entendu parler du proces de Guito Toussaint? l'enquete se poursuit et quels en sont les resultats? Il est temps que la machine judiciaire commence a fonctionner. Cet article de Herold Jean Francois nous donne une lueur d'espoir qu'il existe encore des journalistes qui reflechissent. Assez des mensonges, des facades et des insultes a notre intelligence et a la nation. Qui garde le pays en otage? Reconciliation avec qui et comment?
Emmanuelle Gilles
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PATRIOTE DILIBON ET/OU EMMANUELLE GILLES,
Je suis tout à fait en accord avec vous pour dire : Il est temps que la machine judiciaire haïtienne commence a fonctionner. Toutefois sommes nous prets à accepter la réalité de la portée limitative des dispositions des lois Haïtiennes actuelles en matière de telle application judiciare.
En ce sens:
Depuis le retour du Président Jean-Claude Duvalier, suivi du Président Jean-Bertrand Aristide en Haïti, les victimes des crimes politiques sous les régimes de Duvalier et les régimes de Lavalas se manifestent et demandent justice. L’opinion commune du grand public haïtien soutenue par celle de l’international, voulant que la justice soit rendue pour permettre de réaliser la réconciliation sociopolitique nationale. Soient tous les délits et les crimes politiques qui ont été commis en Haïti de 1957 à 2011 par les différents régimes politiques et les Gouvernements civils et militaires successivement qui restent encore impunis. Alors que la justice haïtienne fait face à une problématique de délai de prescriptions et de compétence d’un tribunal international. En ce sens, ces délits et ces crimes politiques peuvent-ils être sanctionnés en Haïti dans le cadre actuel des dispositions de la législation haïtienne, ou ces délits et ces crimes politiques doivent et/ou peuvent-ils légalement être déférés devant un tribunal international?
La justice étant la pratique juste et équitable de la vertu morale, celui qui demande l’aide de la justice doit être lui-même respectueux des lois envers la justice, et envers des règles des procédures légales, en matière d’administration de la pratique judiciaire. Ces principes de droit, mettent à l’épreuve notammement la maturité et la crédibilité du pouvoir judiciaire et la pratique de la justice dans la société haïtienne d’aujourd’hui. La justice haïtienne fait face à un problème de procédures de délai de prescriptions et de compétence d’un tribunal international pour juger les crimes politiques qui ont été commis durant la période de 1957 à 1986, qui ne peuvent plus faire l’objet de poursuite, selon les législations en vigueur du code des procédures pénales d’Haïti. De même que pour les crimes politiques qui ont été commis de 1986 à ce jour, dont le délai de prescriptions est en partie ouvert, pour bon nombres de ces crimes politiques, qui peuvent être poursuivis selon le code des procédures pénales d’Haïti.
Donc, les questions fondamentales que nous devons nous poser ici, dans la nomenclature suivante sont :
- L’administration actuelle de la justice haïtienne peut-elle rendre une justice équitable?
- La réconciliation est-elle possible en Haïti, à partir de la justice qui sera rendue seulement, que pour des crimes politiques qui peuvent être poursuivis, alors que d’autres crimes politiques demeureront impunis ?
- Pouvons-nous déférer les auteurs de ces crimes politiques devant un tribunal international? Ce qui constitue une violation fragrante et aggravante des lois de notre législation haïtienne, une violation de l’autonomie de la justice haïtienne, une violation de notre souveraineté judiciaire, une violation de notre souveraineté nationale; ainsi qu’une violation des principes de légalité de la loi ?
D’abord dans ce conflit doctrinal, il est primordial de comprendre, dans une société soucieuse de faire respecter le principe de la loi et de légalité, le pouvoir judiciaire intervient et assure un rôle très important de prévenir et de contrôler les actes illégaux et arbitraires dans l’administration de la justice. C’est à ce pouvoir qu’il incombe d’examiner et de s’assurer que les procédures des tribunaux n’ont pas dépassé les limites de la loi. C'est-à-dire de s’assurer si les procédures suivies par les tribunaux sont fondamentalement justes. Il s’agit là d’une fonction vitale pour la crédibilité de notre système de justice et pour l’organisation sociale et politique de notre société.
Notamment dans l’étude légale des règles de procédures administratives de la poursuite de ces crimes politiques, il ressort que selon le code d’instruction criminelle d’Haïti, le délai de prescription est fixé à 10 ans, et ne peut excéder, s’il n’y a pas eu de prescriptions ou de jugements à l’intérieur de ces 10 ans. Et ce, conformément à l’art, 466 sur le délai de la prescription du code d’instruction criminelle d’Haïti qui stipule :
«« L’action publique et l’action civile résultant d’un crime de nature à emporter la peine de mort ou des peines afflictives ou infamantes, se prescriront après 10 années révolues, à compter du jour où le crime aura été commis, si, dans cet intervalle, il n’a été fait aucun acte d’instruction ni de poursuite. Inst. Crim.2.-C. pen.78.
S’il a été fait, dans cet intervalle, des actes d’instruction ou de poursuite non suivis de jugement, l’action publique et l’action civile ne se prescriront qu’après dix années révolues, à compter du dernier acte, à l’égard même des personnes qui ne seraient pas impliquées dans cet acte d’instruction de poursuite. C. Civ. 2012; Proc. Civ.240-Inst. Crim. 464, 467, 469, 470, 471. »»
Nous pouvons déduire dans le cadre de la compétence du tribunal pénal d’Haïti, l’administration de poursuites judiciaires de ces crimes politiques, ne sont pas possibles en effet d’après cet article 466 de la loi, de la prescription du code d’instruction criminelle d’Haïti. Ce qui explique, tant les crimes et les délits politiques, qui ont été commis de 1957 à 1986, de même que, les délits et les crimes politiques qui ont été commis après 1986, dont les délais sont prescrits, ne peuvent plus être poursuivis.
Dans une telle impasse, céderions-nous sous la pression exercée par le public et les instances internationales pour déférer vers la compétence d’un tribunal international? Où les archétypes naturels de ces délits et ces crimes politiques qui ont été commis en Haïti, changeront en crimes purs de droit commun et crimes contre l’humanité, soient des crimes inexistants dans notre législation haïtienne. Il est important de comprendre que Haïti n’a pas signé la convention de 1968, et malgré que Haïti a signé le statue de Rome, mais cela n’est pas suffisant pour que l’action de déférer soit légale dans le respect de loi de la législation haïtienne. Car pour que le tribunal international ait la compétence légale pour appliquer le droit international, dans la poursuite des délits et crimes qui ont été commis en Haïti de 1957 à ce jour, il a fallu qu’Haïti soit signé et ratifie la convention de 1968 et le statut de Rome au préalable. Et quand bien même aujourd’hui, Haïti décide de signer et de ratifier cette convention et ce statut de Rome, ces lois ne sont pas rétroactives et ne peuvent appliquer rétroactivement. En d’autres termes, la loi d’une instance internationale est applicable en Haïti, dans la mesure où Haïti l’a signé et la ratifie.
D’où, nous pouvons comprendre tant au niveau de la compétence du tribunal pénal d’Haïti, qu’au niveau de la compétence d’un tribunal international, l’administration d’une poursuite judiciaire de ces crimes et ces délits politiques, dont leurs délais sont prescrits, est sujette à l’arbitraire et est illégale.
Ce qui permet de dire dans ce contexte, la justice haïtienne ne peut rendre une justice équitable qui pourrait répondre de façon satisfaisante aux attentes des victimes et du peuple haïtien. Mais le plus inquiétant dans ce contexte, c’est à partir de la justice qui sera rendue seulement, que pour des crimes politiques qui peuvent être poursuivis, alors que d’autres crimes politiques demeureront impunis.
Dans une telle situation, parmi les conséquences qui peuvent en résulter sans doute, sont celles de réactiver cet état d’esprit de divers groupes de la collectivité qui ont été victimes et marqués par les injustices et de graves préjudices, qui ne peuvent s’attendre à une réparation judiciaire juste et équitable. Et ce, qui provoquerait dans l’instance de cette collectivité, le sentiment qu’elle ne pouvait refuser la commutation d’échange de coups. D’où la réplique par les représailles de la vengeance de violence s’avère la façon possible d’assurer la réparation des injustices et des préjudices.
Comme nous pouvons le constater tant dans une poursuite judiciaire de compétence du tribunal d’Haïti, que dans une poursuite judiciaire de compétence d’un tribunal international, la justice équitable ne peut être rendue, permettant de répondre aux attentes de justice des victimes et du peuple haïtien.
L’ultime alternative de justice équitable résulte d’un consensus national en vue de la création d’un tribunal national spécial, pour rendre un jugement permettant de créer l’opportunité, pour permettre de réaliser cette fragile réconciliation sociopolitique nationale. Que ce soit une condamnation économique: C'est à dire, ordonner le depôt d'un pourcentage significatif des avoirs qui ont été pillés; suivi d'une ordonnance de participation à des causes sociales et humanitaires pour le peuple haïtien, à la suite des témoignages sincères et honnêtes de reconnaitre d’avoir commis des offenses graves aux victimes et à la nation haïtienne.
Jean-Ulrick Pavilus, Criminologue-analyste
Repentigny, 19 avril 2011]
Dans le cas contraire, je vous propose l'exercice d'analyse suivante:
Maintenant!
La typologie des délits et des crimes politiques qui ont été commis en Haïti durant la période de 1957 à nos jours, tant sous les régimes politiques de Gouvernements civils et militaires, dans un classement dichotomique des poursuites qui peuvent intenter, se résume à ces trois types :
A) CRIMES ET DELITS contre la personne et contre l’intégrité physique de la personne.
Tels que; meurtres, exécutions sommaires et arbitraires, assassinats viols, emprisonnements arbitraires, enlèvements et séquestrations, voix de faits etc.
Coup d’État, attentat contre la vie du chef de l’État, assassinats, complots etc.
B) CRIMES Économiques.
Tels que détournements de fonds de l’État, pillages des biens et des avoirs privés et publics, fraudes etc.
C) VIOLATION des droits et libertés individuelles, et des droits constitutionnels etc.
Maintenant!
Selon les commentaires il ressort que le Président Jean-Claude Duvalier, le Président Jean-Bertrand Aristide et le Président René Préval sont les seuls présumés coupables de ces crimes. Que pensez vous des crimes et délits qui ont été commis sous les Gouvernements militaires et ceux qui ont été commis sous les Gouvernements civils de transition.
Deuxièmement, Croyez-vous sincèrement que la poursuite et la condamnation partielle de l’un de ces trois présumés coupables ou les trois, peuvent répondre de façon satisfaisante aux attentes de la réparation judiciaire des victimes et du peuple haïtien?
Dans l’impossibilité de poursuivre pour l’ensemble des crimes et délits politiques qui ont été commis.
La poursuite et la condamnation de quel type de crimes et délits politiques qui pourraient symboliquement garantir la transparence de justice acceptable pour permettre de réaliser la réconciliation nationale en Haïti. Est-ce : le type A, B ou C. Ou encore l’option dun concensus d'un tribunal national spécial préconisée dans la conclusion du texte que nous débattons?
Patriotiquement vôtre
haitimere.[/b]
Dernière édition par haitimere le Sam 15 Oct 2011 - 12:01, édité 1 fois
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Re: LA RECONCILIATION EST-ELLE POSSIBLE EN HAÏTI?
Il est temps pour que la machine judiciaire haïtienne commence a fonctionner. Toutefois sommes nous prets à accepter la réalité de la portée limitative des dispositions des lois Haïtiennes actuelles, en matière de l'application judiciare contre les crimes politiques qui ont été commis durant les années 1957 à 1986 et durant les années 1986 à ce jour.
Patriotiqement vôtre
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Re: LA RECONCILIATION EST-ELLE POSSIBLE EN HAÏTI?
haitimere a écrit:
Il est temps pour que la machine judiciaire haïtienne commence a fonctionner. Toutefois sommes nous prets à accepter la réalité de la portée limitative des dispositions des lois Haïtiennes actuelles, en matière de l'application judiciare contre les crimes politiques qui ont été commis durant les années 1957 à 1986 et durant les années 1986 à ce jour.
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Re: LA RECONCILIATION EST-ELLE POSSIBLE EN HAÏTI?
Empathiquement aux revendications légitimes des membres de l'opposition des partis politiques Lespwa et Lavalas, reclamant:
""Que les mesures réparatrices sont l'une des conditions obligatoires pour entamer le processus de la réconciliation nationale. "
J'ai réedité ce texte pour fin de discussions, d'une reflexion profonde et serieuse sur les pistes de solutions, permettant d'empecher de repeter le passé. Mais plus important encore, pour nous aider à trouver ensemble des alternatives de reparations judiciaires et/ ou de transparence de justice, en vue de réaliser cette fragile reconciliation sociopolitique nationnale, pour le respect des droits des victimes des crimes politiques qui ont été commis en Haïti depuis 1957 à ce jour.
Patriotiquement votre,
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Re: LA RECONCILIATION EST-ELLE POSSIBLE EN HAÏTI?
Patriote et ami Marc,
Dans nos échanges sur la création des deux grands partis politiques et la réconciliation nationale, vous m'avez dit que vous partagez mon avis et ma proposition suivante disant:
««CRÉONS DEUX GRANDS PARTIS POLITIQUES MODERNES ET DÉMOCRATIQUES... REPUBLICAIN /... / SOCIAL DÉMOCRATE...POUR UN ORDRE POLITIQUE RATIONNEL EN HAÏTI..... ET FAISONS LA RÉCONCILIATION ... POUR LA FIN DE CES DEUX SOLITUDES HAÏTIENNES ... QUI EN DÉCOULENT ! »»
Cela veut dire maintenant que vous êtes enfin convaincu, en ce qui concerne la reparation judiciaire et de transparence de justice des crimes politiques qui ont été commis en Haïti, que:
L’ultime alternative de justice équitable, résulte d’un consensus national en vue de la création d’un tribunal national spécial, pour rendre un jugement permettant de créer l’opportunité, de réaliser cette fragile réconciliation sociopolitique nationale. Que ce soit une condamnation économique: C'est à dire, ordonner le depôt d'un pourcentage significatif des avoirs qui ont été pillés; suivi d'une ordonnance de participation à des causes sociales et humanitaires pour le peuple haïtien, à la suite des témoignages sincères et honnêtes des auteurs de ces crimes politiques, et de reconnaitre d’avoir commis des offenses graves aux victimes et à la nation haïtienne.
Si oui patriote Marc ,travaillons pour en arriver à ce consensus national et évitons toutes actions qui peuvent compromettre notre réussite.
Reflechissez....
Patriotiquement vôtre,
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Re: LA RECONCILIATION EST-ELLE POSSIBLE EN HAÏTI?
Si oui patriote Marc ,travaillons pour en arriver à ce consensus national et évitons toutes actions qui peuvent compromettre notre réussite.
Je suis heureux de savoir que vous admettez que la réconciliation sans médiation entre victime et agresseur, sans conciliation ni réparation est vouée à l'échec. Il va sans dire que vous conviendrez avec moi que l'on ne doit pas utiliser la fuite pour régler les conflits en Haïti. Il faut s’assumer.
Sur le plan politique, il faut chercher un compromis mais en ce qui a trait à ce que j'appellerais le « VIVRE ENSEMBLE » il faut un cadre juridique et démocratique pour prévenir, contraindre et éliminer les conflits politiques et l’instabilité. On ne peut pas se réconcilier sans poser les vrais problèmes du pays. On ne peut pas minimiser ce qui s’est passé dans le passé. On ne doit pas minimiser les nombreux coups d’état au pays. On doit faire face à la problématique pour trouver une solution pleine et entière. On ne doit pas régler nos problèmes à moitié.
Par ailleurs, vous avez parlé de compromis et permettez-moi de rappeler aux lecteurs que le compromis est souvent appliqué pour régler temporairement des questions difficiles et pour trouver des expédients. Cela m’amène à définir pour le lectorat ce qu'est-ce qu'un compromis ? Un compromis est de parvenir à une satisfaction partielle des intérêts de toutes les parties et trouver des solutions «acceptables ».
Dans votre analyse, il est clair que vous nous appelez à résoudre nos conflits et c’est bien. Cependant, on ne doit pas régler les conflits à n’importe quel prix. C’est la raison pour laquelle que je suis contre la réconciliation avancée par le président Martelly. Il y a de bonne raison de croire que le président n’est pas sincère dans sa promotion de réconciliation. S’il est vrai que l’approche est bonne. Il ne fait aucun doute que les moyens envisagés ne permettront pas d’éliminer les causes de nos problèmes. Incontestablement si on accepte de faire une réconciliation bafouée, comme on dit en ayisien se lave main siye à tè.
Cher ami
Je suis pour une réconciliation. Je suis pour un consensus politique et un projet collectif. Je suis pour quatre grands partis politiques au pays. Je suis pour la démocratie, la justice et le pardon dans un cadre juridique et démocratique pour que plus jamais on ne tue plus les haïtiens pour leurs convictions politiques, pour que plus jamais on ne renverse plus un président élu parce qu’on n’est pas d’accord avec lui ou parce qu’on a un préjugé contre un leader politique. Il ne faut jamais oublier que ce leader a été élu par la population.
Je crois enfin qu’il faut créer des objectifs communs pour que tous les haïtiens puissent en faire leur part des choses et éliminer les tensions politiques destructrices au pays.
Merci de votre attention
Marc H- Super Star
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Re: LA RECONCILIATION EST-ELLE POSSIBLE EN HAÏTI?
Patriote et Ami MARC,
Je suis très heureux de constater que nous sommes prêts, à nous asseoir ensemble pour édifier ce projet commun de la réconciliation nationale.
Patriotiquement vôtre,
haitimere
Je suis très heureux de constater que nous sommes prêts, à nous asseoir ensemble pour édifier ce projet commun de la réconciliation nationale.
Patriotiquement vôtre,
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Re: LA RECONCILIATION EST-ELLE POSSIBLE EN HAÏTI?
haitimere a écrit: Patriote et Ami MARC,
Je suis très heureux de constater que nous sommes prêts, à nous asseoir ensemble pour édifier ce projet commun de la réconciliation nationale.
Patriotiquement vôtre,
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Re: LA RECONCILIATION EST-ELLE POSSIBLE EN HAÏTI?
Plus on lit l'actualité haitienne, plus on s'informe des actions politiques du gouvernement Martelly/Conille plus on se rend compte que la dictature prend de plus en plus de place en Haiti . Alors , j'ai une question pour Haitimere; pourquoi ne dénonce -t-il pas la dérive anti démocratique de Martelly au lieu de nous «casser» les oreilles avec sa promotion de la nouvelle armée de la milice rose et ou avec cette affaire de la reconciliation nationale ?
Cher ami
Il ne pourra pas y avoir de réconciliation quand le président attaque de manière personnelle un parlementaire . Il ne pourra pas avoir de relation de confiance entre les démocrates et la présidence dans cette conjoncture politique .
Merci de votre attention
Cher ami
Il ne pourra pas y avoir de réconciliation quand le président attaque de manière personnelle un parlementaire . Il ne pourra pas avoir de relation de confiance entre les démocrates et la présidence dans cette conjoncture politique .
Merci de votre attention
Marc H- Super Star
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Re: LA RECONCILIATION EST-ELLE POSSIBLE EN HAÏTI?
Haitimere
J'ai employé le mot casser les oreilles pour vous provoquer dans le dossier de l'armée, bien sûr . Ne m'en voulez pas ! Parlons franc ami Haitimere, il ne pourrait pas y avoir une armée démocratique avec un président comme Michel Martelly. Vous le savez aussi bien que moi .
Enfin bref,il n'est jamais trop tard pour remettre en question la tendance dictatoriale de l'actuel président de la république. Je vous tends la main. Ouvrez vos yeux . Regardez comme le président mène ce dossier et vous comprendrez que la conjoncture politique est loin d'être propice au retour des FADH.
J'ai employé le mot casser les oreilles pour vous provoquer dans le dossier de l'armée, bien sûr . Ne m'en voulez pas ! Parlons franc ami Haitimere, il ne pourrait pas y avoir une armée démocratique avec un président comme Michel Martelly. Vous le savez aussi bien que moi .
Enfin bref,il n'est jamais trop tard pour remettre en question la tendance dictatoriale de l'actuel président de la république. Je vous tends la main. Ouvrez vos yeux . Regardez comme le président mène ce dossier et vous comprendrez que la conjoncture politique est loin d'être propice au retour des FADH.
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