Une nouvelle Haiti est-elle encore possible ?

Un internaute m'a écrit et je cite ses propos ; '' Marc Henry , Je dois vous confesser mes amertumes sur l'avenir d'Haiti. Je ne vois pas d'avenir
pour Haiti dans les conditions actuelles de son évolution. L'anarchie, le
crime sont les seuls instruments de commande de nos dirigeants. J'ai pris la décision de ne plus intervenir sur le net. Je me suis rendu compte c'est une perte de temps. A qui je m'adresse ?''

En outre Danny Laferrière dans une entrevue qu'il avait accordée à un journaliste eut à dire ceci : Je me souviens de ma mère qui ne voulait pas laisser Haiti, même pour une minute, parce qu'on ne quitte pas le chevet d'une malade. Il faut comprendre que le malade est le pays (Haiti).

Il va sans dire quand j'entends des amis ou des internautes dire qu'il n'y a plus rien à faire , pas d'avenir pour Haiti, ça m'inquiète au plus haut point . C'est comme disait la mère de Danny , on ne peut pas abandonner un malade et on n'a pas le droit d'abandonner un malade surtout quand on sait que ce malade pourra bien se faire soigner par des vrais politiciens.

Un autre internaute m'a envoyé un autre message et je le cite :se yon bann chien pouvwa ki ginyin nan peyi , m'a-t-il écrit ? Qu'est-ce qu'on fait maintenant ? Faut-il abandonner Haiti à ceux qui le méprisent ? Faut-il cesser de parler d'Haiti ? Faut-il fermer la page d'Haiti ?

Haiti est abondonnée à son sort, pratiquement laissée pour compte par ses dirigeants et il faut bien se demander si une nouvelle Haiti est -elle encore possible.

Avant les années 60, l'élite au Québec était en majorité des canadiens anglais. Au début des années 60, un homme , un premier ministre du nom Jean Lesage avait alors lancé ce slogan suivant au peuple du Quebec: Soyons Maitres de chez nous. Depuis le Québec a produit beaucoup d'entrepreneurs canadiens français. On a utilisé les leviers de l'état pour aider le peuple à devenir maitre de chez lui. Dans ce sens , je persiste à croire que le malade (Haiti)n'est pas encore mort. Il respire encore un peu, juste un peu...